09 01 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (Dialogue)

Sommaire

La situation qui prévaut sur le site de l’UNIKIN intéresse les journaux parus en ce jeudi 9 janvier à Kinshasa. Dans une stratégie du type « e la carotte ou le bâton », la course contre la montre est engagée jusque demain vendredi, date buttoir, à propos de la Colline inspirée. La solution est recherchée à tout prix avant l’ultime assaut d’envergure policière. L’implication du chef de l’Etat est aussi annoncée pour trouver des solutions adaptées à ces tensions

Unikin

La Prospérité et Mediacongo.net titrent: « Troubles à l’UNIKIN: Félix Tshisekedi reçoit les représentants des étudiants ce vendredi »

« Suite à la tension observée au sein de l’Université de Kinshasa les 6 et 7 janvier dernier entre les étudiants de cette alma mater et les éléments de la police nationale congolaise, Félix Tshisekedi recevra les représentants des étudiants avant ce vendredi. Annonce faite par le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe. Cette rencontre permettra de trouver une solution idoine aux revendications des étudiants. Il y a lieu de noter que les récentes manifestations ont conduit à la mort d’au moins un policier et plusieurs blessés de deux côtés.

« Je viens d’échanger avec le Président de la République et il a décidé de discuter avant le Conseil des ministres du vendredi avec le comité des étudiants sur ce qui doit être bénéfique à la fois pour les étudiants et pour la sécurité du pays », a déclaré Vital Kamerhe.

Pour rappel, le chef de l’Etat avait reçu, le samedi 4 janvier 2020, dans son cabinet de travail, une délégation d’étudiants de l’Institut des Bâtiments et Travaux Publics, IBTP, venue lui remettre, au nom de l’ensemble des étudiants des Universités et Instituts Supérieurs officiels du pays, un mémorandum dans lequel ces étudiants dénoncent les taux exorbitants des frais académiques fixés récemment dans plusieurs établissements. Selon la grille présentée au Président de la République, ces taux varient de 450.000 à presque 500.000 FC, 250 à 300 dollars américains. Selon les jeunes interlocuteurs du chef de l’Etat, les taux fixés par le ministre de l’ESU dépassent les maigres ressources de leurs parents.

Après avoir écouté religieusement la délégation, Félix Tshisekedi avait ainsi pris acte de la pertinence de leurs revendications et avait promis une large concertation avec le ministre de tutelle et les différentes parties prenantes pour un règlement apaisé de la question. Les observateurs notent qu’à la suite du passage en force de plusieurs comités de gestion des universités et instituts supérieurs dans la fixation des frais académiques, la tension était en train de monter d’un cran dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire étatique, sur l’ensemble du pays.

Mais, 2 jours après, soit le lundi 6 janvier 2020,les étudiants de l’Université de Kinshasa avait initié une marche de protestation contre la décision du Ministre de l’ESU fixant les frais académiques à 490.500FC pour les classes de recrutement et 485.500FC pour les classes montantes. Ces actions ont conduit à la destruction méchante des matériels académiques et des pertes en vies humaines.

Il a ainsi été décidé par le ministre de l’ESU, en accord avec le gouvernement et après concertation avec le comité national de sécurité, la suspension des activités académiques au sein de l’UNIKIN et sa fermeture jusqu’à nouvel ordre.

Il reste donc à espérer que ce face à face des étudiants avec le président pourra conduire à une issue heureuse pour enfin aboutir à un terrain d’entente ».

A propos de cette situation de l’UNIKIN, selon Mediacongo.net, des réactions fusent de partout. La LUCHA par exemple a dénoncé la décision du gouvernement ordonnant aux étudiants d’évacuer les résidences universitaires. Ce mouvement citoyen pense que la décision est insensée, disproportionnée et inhumaine. « La LUCHA estime qu’il y a moyen de recenser les étudiants sans avoir à vider les homes. Car au lieu d’apaiser la colère, on l’amplifie. Et ici, la LUCHA conseil au gouvernement de revenir à la raison », écrit le portail.

Et pour Martin Fayulu, un des leaders de Lamuka dont 7sur7.cd rapporte les propos, l’urgence est de trouver une solution aux revendications des étudiants plutôt que de les évacuer du campus.

Aussi, Emmanuel Ramazani Shadary plaide pour une solution urgente. C’est une façon pour lui, souligne La Prospérité, d’appeler à l’apaisement. Les étudiants, malgré leur désapprobation de ces mesures prises par l’exécutif national, fait remarquer le tabloïd, ont décidé de regagner leurs domiciles pour certains. Quoiqu’il en soi, la plupart des étudiants interrogés, expriment des inquiétudes quant au sort réservé à leurs camarades venus de provinces ainsi que de pays étrangers.

Le « Centre de Réflexion Juridique de la Lutte contre l’Impunité » (CRJLI) traduit le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Thomas Luhaka, en justice, selon 7sur7.cd. Dans sa plainte datée du mercredi 8 janvier 2020 et adressée au Procureur général près la Cour de cassation, le coordonnateur de cette ASBL, Franck Kalolo, accuse Thomas Luhaka d’avoir pris une décision « inique » et « intentionnelle » qui porte atteinte à l’article 180 du Code pénal congolais, en suspendant jusqu’à nouvel ordre les activités académiques à l’Université de Kinshasa, ordonnant, par ailleurs, le délogement des étudiants habitant les résidences universitaires endéans 48 heures et brandissant la menace de la police en cas de non-respect de cet ordre.

Le Phare salue l’« évacuation dans le calme des étudiants réguliers » Aussitôt dit, aussitôt fait. Les étudiants réguliers de l’Université de Kinshasa n’ont pas attendu pour exécuter la décision du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) leurs demandant de quitter les homes, rapporte le journal.

« La situation la plus déplorable se trouve dans les caves des homes. Là, c’est un spectacle déplorable. Des familles entières se partagent des mètres carrés, séparés à l’aide des triplex. Cette situation est à la base des comportements peu scientifiques. Ces familles, pour la plupart constituée d’anciens étudiants, personnels administratifs de l’Université se livrent au commerce et autre tapages non recommandés pour un milieu supposé être scientifique. Il suffisait de faire un tour aux homes 30, 20, 10 et du Plateau qui hébergent les garçons et 80 qui loge les filles pour s’imprégner de la situation, ce qui pourrait justifier certains dérapages lors des manifestations », déplore le quotidien.

Le Phare titre aussi qu’après les incidents déplorables du lundi 6 et mardi 7 janvier 2020, des suspects sont soumis aux interrogatoires serrés à l’Unikin. Le quotidien de l’avenue Lukusa signale que le site du campus de l’Université de Kinshasa est actuellement placé sous haute surveillance.

Des unités d’intervention du Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, notamment celle du Commissariat urbain de Mont-Amba et du Groupe mobile d’intervention de Kinshasa-Est, sont déployés dans les coins et recoins pour sécuriser les infrastructures qu’il faut à tout prix sauvegarder, informe Le Phare .

Forum des As indique qu’à l’Unikin, les étudiants déguerpis sollicitent l’implication du Chef de l’Etat. Selon le quotidien de la 11è rue/Limete, des étudiants de l’Université de Kinshasa, Unikin, déguerpis à la suite des actes de vandalisme de lundi 6 et mardi 7 janvier courant sur le site universitaire, appellent à l’implication du chef de l’Etat « pour trouver de solutions définitives à leurs problèmes ».

Il s’agit, notamment pour eux, de la question liée à leur contrat de logement avec l’établissement académique qu’ils veulent voir arriver à terme.

A en croire le journal, c’est dans ce contexte que le directeur de cabinet du chef de l’État est intervenu pour dire que l’Unikin ne sera pas fermée. « Après contrôle physique de tous les étudiants, les vrais vont retourner à leurs homes », a expliqué Vital Kamerhe promettant que Félix Tshisekedi devrait recevoir les étudiants avant ce vendredi en vue de discuter d’une solution à ce problème, écrit FdA.

Dans son Editorial, ce journal écrit « L’UNIKIN ou miroir du pays ? »

« Condamner les actes de vandalisme perpétrés, deux jours durant, à l’UNIKIN relève du minimum syndical. Tant personne de sensé ne peut applaudir ces violences et destructions méchantes.

Mais, une fois que l’on a condamné arrive le moment de se poser des questions. De bonnes questions.

Comment peut-on en arriver là sur un site universitaire ? Comment la jeunesse, avenir de la Nation, peut-elle sombrer dans des incivilités d’une ampleur mortifère et donc mortelle ?

Sigmund Freud et quantité de psychanalystes trouveraient une explication dans la bestialité enfouie dans tout homme. Serait-ce pour autant suffisant comme réponse ? Bien sûr que non. Pour le coup, essentialiser les scènes de violences des lundi et mardi sur le site universitaire de l’UNIKIN serait réducteur. Voire un tantinet caricatural.

Ces actes de vandalisme à la pelle ressemblent plutôt à un miroir qui renvoie brutalement à la figure ce qu’est devenue la société rd congolaise. Et surtout l’avenir brouillé qui se profile à l’horizon si aucune éclaircie n’apparait dans le ciel sombre rd congolais.

Sans une politique volontariste de redressement tous azimuts des secteurs moteurs de la société dont l’encadrement de la jeunesse, il serait illusoire de s’attendre à autre chose qu’ au spectacle offert par des  » étudiants  » et sans doute surtout des jeunes infiltrés des quartiers malfamés qui environnent l’UNIKIN. Plutôt que de continuer à verser des centaines de mètres cubes de larmes ou encore de songer à des palliatifs de l’instant, il convient plutôt de s’interroger sur les réponses structurelles à donner à ces signaux inquiétants. Car, ce qui s’est passé sur la  » Colline inspirée  » pourrait bien se dérouler, mutatis mutandis, dans n’importe quelle université ou grande école du pays.

Les violences de l’UNIKIN sont comme un thermomètre qui indique l’accès de fièvre. Elle-même étant le symptôme d’une maladie. C’est donc au mal originel qu’il convient de s’attaquer. Et non se limiter à ses manifestations.

De ce point de vue, les tensions du début de la semaine sur la plus grande université du pays, sonnent comme à la fois un coup de semonce et une interpellation. Aux dirigeants du pays d’en prendre l’exacte mesure ».

Epreuve de force ?

L’Avenir publie en grosse manchette : « l’ultime mise en garde de la police à l’Unikin ».

Il rappelle qu’en exécution de la décision du gouvernement, à travers le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, la police a lancé hier une sévère mise en garde à l’endroit de ceux des étudiants qui veulent s’entêter en restant aux homes.

Selon lui, même si les résidences des étudiants ont été libérées à près de 80 %, la police exhorte les parents et les tuteurs des étudiants régulièrement inscrits comme résidents aux homes de leur demander d’évacuer volontairement avant le lancement de l’opération de déguerpissement.

CasInfo.ca écrit : déguerpissement forcé des étudiants à l’Unikin: la police entre en scène après jeudi.

La police promet de faire recours à la force pour chasser tous les étudiants qu’elle trouvera sur le campus de l’université de Kinshasa, après l’expiration du délai de 48h leur accordé par les autorités.

La Prospérité qui évoque un bras de fer en perspective, s’exclame à la Une « A l’Unikin, vers le déguerpissement forcé des étudiants !

Ce quotidien rappelle que et, la RDC, dans tout cela, ne fait pas exception. Car, le spectre hideux de ces types de malaise aux effets multiples sur le fonctionnement du corps institutionnel plane dans le firmament éducatif congolais dont l’Unikin risque fort bien de servir de ventre mou de la bourride.

Et de poursuivre, le gouvernement congolais aurait tort de ne pas prendre en considération les revendications de la communauté estudiantine en général, et celle de l’Université de Kinshasa, en particulier.

Cette alma mater qui vit ses étudiants massacrés le 4 juin 1969 car ils revendiquaient le paiement de leur bourse. Si le général Mobutu arrivé au pouvoir trois ans plus tôt s’en sortit sans trop de casse, c’est en raison de l’environnement mondial de l’époque, soutient ce journal.

Le Courrier de Kinshasa titre pour sa part qu’à l’Unikin : tout étudiant trouvé au home au-delà du délai fixé sera considéré comme un infiltré. Il ressort de ce trihebdomadaire de l’avenue Lukusa que La mise en garde a été faite par la police, après la décision du gouvernement de l’arrêt de toutes les activités au sein de cette institution et l’obligation de tous les étudiants de quitter les résidences universitaires.

Le Bulletin de l’ACP rapporte que les chefs d’établissements de l’ESU appelés à s’impliquer dans la bonne gouvernance. Selon ACP, les chefs d’établissements ont condamné tous les actes de vandalisme dans les milieux universitaires, tout en saluant la décision du ministre de suspendre les activités à l’Unikin et de déguerpir les étudiants occupants les différents homes.

Toujours selon l’Agence officielle, les chefs d’établissements se sont engagés dans une déclaration lors de ces échanges, à renforcer les actions de maintien de la paix et de négociation avec les partenaires et les étudiants au sein de leurs institutions respectives en appliquant en toute transparence les protocoles d’accord convenus.

7/7.cd titre «  Thomas Luhaka traduit en justice pour violation de l’article 29 de la Constitution ».

Dans sa plainte datée du 8 janvier 2020 et adressée au Procureur général près la Cour de Cassation, il le ministre Luhaka est accusé d’avoir pris une décision « inique » et « intentionnelle » qui porte atteinte à l’article 180 du Code pénal congolais, en suspendant jusqu’à nouvel ordre les activités académiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), ordonnant le déguerpissement des étudiants habitant les homes endéans 48 heures et brandissant la menace de la police en cas de non-respect de cet ordre.

Objectifs Info dénonce une déguerpissement forcé des étudiants aux homes de l’Unikin sur un ton de vengeance. La police nationale congolaise serait sur le point de venger deux de ses éléments lâchement abattus par les présumés étudiants, écrit le média.

C’est une décision précipitée et inadéquate, écrit le média, citant le président du parti la Force des Patriotes (FP), que c’est un aveu d’impuissance et manque de Diplomatie criante. «La majorité des étudiants vivant aux homes n’ont pas de familles ici à Kinshasa est ce qu’ils ont pensé aussi à leurs situations ?».

Divers

Top Congo dénonce « Les banques et Caritas perturbent le paiement des frais de fonctionnement des écoles (SYECO) »

« Le syndicat des enseignants du Congo (SYECO) accuse les banques et Caritas de perturber l’opération de paiement des frais de fonctionnement alloués aux établissements scolaires dans le cadre de la gratuité de l’enseignement de base. D’après son secrétaire général, les banques exigent comme préalable, la présentation des arrêtés de création des écoles.

Et pourtant, raconte Cécile Tshiyombo, « nous avons été dans une réunion avec les banques où nous avons convenu que les écoles peuvent même être payées avec les listings de paie. Mais quand vous arrivez dans une banque, il est obligé au chef d’établissement ou encore au délégué des enseignants de présenter l’arrêté ou encore le décret signé par le chef de l’État créant l’école. C’est aberrant », s’exclame-t-elle

Elle renseigne aussi que « les frais de fonctionnement sortent sur base des listings et les banques ont l’obligation de verser ces frais de fonctionnement aux écoles ».

« S’il y a à vérifier, il y a à vérifier sur les listings, les pièces d’identité de celui qui vient retirer l’argent », pointe le secrétaire général du SYECO.

Quant à Caritas Congo, il ne verse simplement pas les frais de fonctionnement aux écoles publiques, accuse-t-elle.

« Avec Caritas c’est grave ! Si nous prenons Boende, Lisala, Mwenga, Caritas ne verse pas l’argent. Il dit que l’État congolais a sa dette. Je n’ai jamais vu quelqu’un aller se faire justice », s’étonne Cécile Tshiyombo.

« Si l’État congolais a [une dette de Caritas], il y a continuité de l’administration, que Caritas demande au nouveau régime de payer ses dettes. Caritas ne pouvait continuer à payer les enseignants, si ça ne dépendait que des enseignants », peste-t-elle.

« Nous allons demander que le banques soient d’abord bloquées et auditées pour savoir ce qu’elles font avec l’argent de frais de fonctionnement », estime le secrétaire général du syndicat des enseignants du Congo.

« Et aussi suggérons que cet argent [frais de fonctionnement] soit payé de la façon dont PURUS [projet d’urgence de réhabilitation urbaine et sociale] était payé », ajoute-t-elle.

C’est depuis fin août 2019 que l’État a, via le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), adopté un train de mesures en vue rendre effective la gratuité de l’enseignement de base, mesure phare du début de mandat de Félix Tshisekedi.

Ainsi, il a été décidé outre la paie des salaires par paliers d’octroyer des indemnités de logement et de transport aux enseignants de la ville de Kinshasa et des chefs-lieux des provinces. Les établissements publics d’enseignement primaire et les bureaux gestionnaires bénéficieront des allocations des frais de fonctionnement réajustés ».

Forum des As annonce « En marge de 9è Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa : 1,34 millions Usd décaissés pour réhabiliter neuf pavillons de la Fikin »

« La RDC entend rattraper le retard dans l’organisation à Kinshasa, des 9èmes Jeux de la Francophonie prévus en 2021. C’est dans cette optique que l’Exécutif congolais a décaissé un montant de 1,344 million de dollars américains pour la réhabilitation de neuf pavillons de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) devant abriter certaines disciplines de ces jeux. Il s’agit du financement de la première étape du Projet de modernisation des installations inscrit dans le budget de l’Etat de l’exercice 2020 récemment promulgué par le Président de la République.

Parmi les raisons militant en faveur de cette modernisation, fgure notamment, le fait que ce site compte parmi ceux retenus pour les Jeux de la Francophonie de 2021. La FIKIN est l’un des sites, si pas le principal, qui va accueillir différentes compétitions prévues lors des 9èmes Jeux de la Francophonie en 2021 à Kinshasa. C’est ainsi que les membres du comité d’organisation de ces Jeux ont visité ce site, question de se faire une idée sur les travaux de sa transformation. A l’occasion, la maquette du site leur a été dévoilée.

Ce comité d’organisation composé des ministres du Commerce extérieur, de la Coopération et Francophonie, de la Jeunesse, des Sports et Loisirs et du Budget se sont fait une idée générale sur la mue attendue de ce site pour ainsi permettre que ces Jeux s’y déroulent dans de meilleures conditions. Et, c’est depuis le 6 novembre 2019 que la RDC est entrée en possession du cahier des charges de ces Jeux, reçu des mains de la Directrice des Jeux de la Francophonie Zeina Mina.

Bien avant la réhabilitation des neuf pavillons, les installations de la FIKIN ont été assainies, en dépit du refus de déménagement opposé aux assainisseurs par des particuliers qui « squattent » les lieux, mais qui selon les autorités de cette institution foraine « n’ont d’ailleurs aucun contrat avec cette entreprise de l’État « .

En marge des jeux de la Francophonie 2021 prévus dans la capitale congolaise, le Gouvernement congolais a jugé bon de moderniser les installations de la Fikin, en commençant par la réhabilitation de neuf pavillons tels qu’adopté au cours du Conseil des ministres du 15 novembre 2019, après sa présentation par le ministre de Commerce extérieur, Jean Lucien Bussa.

Pour rappel, le dossier lié à la modernisation des installations ciblées , présenté par Jean-Lucien Busa, a été débattu le vendredi 15 novembre 2019 à la 10ème réunion ordinaire du Conseil des ministres. Après débat et délibération, ce projet a été adopté. Le Conseil a insisté sur le recours au partenariat public-privé.

Dans son argumentaire, le ministre du Commerce extérieur avait motivé son projet en rappelant que la Foire internationale de Kinshasa, établissement public ayant pour objet, entre autres, l’organisation des foires provinciales, nationales et internationales, est dans un état de délabrement très avancé. Quant à la gestion même de la Fikin, Jean-Lucien Bussa l’avait jugée peu satisfaisante. D’où, la modernisation des infrastructures qui, selon lui, s’avère donc indispensable ».

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© Dialogue, le jeudi 09 janvier 2020

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