14 01 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (Dialogue)
Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a organisé une conférence de presse lundi 13 janvier à Kinshasa, au cours de laquelle il a évoqué la question de la balkanisation. C’est là le sujet vedette que la presse parue à Kinshasa aborde en ce mardi 14 janvier 2020.
Fayulu accuse
Actualité.cd titre « RDC : Fayulu charge Kabila d’entreprendre la balkanisation du pays »
(Comprenez « charge » dans le sens de « accuse ». NdlR)
Actualité.cd rapporte que Martin Fayulu s’est une nouvelle fois attaqué à Joseph Kabila qu’il considère toujours comme le vrai dirigeant depuis les élections dernières. Il l’accuse d’entreprendre la balkanisation du pays.
D’après Fayulu, cette mission de balkanisation est facilitée par Félix Tshisekedi, actuel chef de l’Etat. Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), d’après ses calculs, que le pays est déjà balkanisé à 70%.
Si Kabila, dans l’évolution de la balkanisation, sur l’échelle de 100 avait déjà fait 55%, Félix Tshisekedi en une année a fait 15%. Donc, nous sommes déjà à 70% sur l’échelle de 100% de la balkanisation, détaille Martin Fayulu, cité par 7sur7.cd.
Pour Reagan Ndota, sur Ouragan FM, « Balkanisation de la RDC : « »Citer Kabila pour s’attirer la sympathie du peuple est une stratégie surannée », Mutamba répond à Fayulu »
« Le président de la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC), Constant Mutamba a réagi à la dernière déclaration de Martin Fayulu qui accuse l’ancien président Joseph Kabila d’être « venu au congo avec une mission de Balkaniser le pays ».
Pour ce membre du Bureau politique du Front Commun pour le Congo (FCC), de tels propos sont déjà dépassés.
Il considère la déclaration du président de l’Engagement pour la citoyennété et le Développement (EciDé) de distraction.
« Le peuple est lassé par les débats de personnes. Une distraction à laquelle se livrent des compatriotes mercenaires dont femmes et enfants vivent à l’étranger. Citer Kabila pour s’attirer la sympathie du peuple est une stratégie surannée », a dénoncé Constant Mutamba.
Devant la presse lundi 13 janvier à Kinshasa, Martin Fayulu a dénoncé la mission de l’ancien président Joseph Kabila qui, selon lui, est de Balkaniser le Congo.
« Kabila est venu au Congo avec une mission de balkaniser le pays, de fragiliser le Congo. Il a pris Félix Tshisekedi pour continuer la mission. Nous sommes déjà à 70% du projet de balkanisation du pays. Il a pris Félix Tshisekedi pour continuer la mission », avait-il déclaré d’un ton très ferme.
Au cours de cet échange avec la presse, le ténor de la coalition Lamuka a appelé les congolais à ne pas permettre aux énnémis du Congo de concrétiser leur plan.
Il faut noter que cette conférence de presse a été intitulée » La RDC contre le projet de Balkanisation et d’implosion ».
Ouragan fm remarque aussi qu’au sein de « Lamuka: Fayulu tacle Bemba et Katumbi »
« Martin Fayulu a réagi lundi à Kinshasa à la position des autres membres de la coalition Lamuka qui ne se sont pas prononcés sur cette marche.
L’ancien candidat à la présidentielle passée de la coalition Lamuka rappelle qu’il est président élu. Il n’a de contrat qu’avec le peuple.
« Je suis le président élu, j’ai un contrat avec le peuple, je l’ ai décrété. Celui qui pense qu’il ne va pas marcher qu’il reste à la maison », a-t-il conclu.
Un message clair envoyé à Katumbi et Bemba qui ne soutiennent pas la marche du duo Fayulu-Muzito.
Lors de son adresse à la nation du 30 janvier 2019, Martin Fayulu avait appélé à une marche de deuil et d’indignation.
« Le 17 janvier 2020, jour du martyr de notre heros national, je vous invite a une marche de deuil et d’indignation sur toute l’etendue du pays et dans la diaspora. Deuil, pour pleurer nos frères et soeurs tués à Beni et ailleurs. Indignation, pour exprimer notre désapprobation au plan de balkanisation de notre pays. Ce jour-là, soyons tous des Lumumba. Bandeau blanc au tour de la tête, déterminés et en marche pour sauver notre patrie en danger », avait-il appélé.
Rappelons que, vendredi 10 janvier, Dialogue écrivait, au sujet de cette « balkanisation »
« Tous ces discours partent de l’hypothèse que les tribulations de l’Est congolais seraient des
questions de possession ou d’acquisition de terrain. C’est poser le problème à la façon des paysans car, en agriculture, on a vite fait le tour des moyens d’augmenter les rendements et acquis la certitude que le meilleur et le plus sûr est d’augmenter la superficie de ses champs ou de ses pâturages.
Le fait que l’adversaire présumé soit toujours décrit comme un « Tutsi rwandais » n’arrange en rien les choses, car il renvoie à un long passé de conflit entre pasteurs et agriculteurs. A l’époque précoloniale, la vache était au Rwanda le bien le plus précieux, la vraie richesse, celle qui donne du prestige.
Il y a certainement encore, au Rwanda, des Tutsi d’âge vénérable, confits en vénération pour
les valeurs ancestrales, qui pourraient rêver d’annexions de terrain en vue d’avoir plus de pâturages où faire paître plus de vaches. Soit ! Mais ces vieillards n’occupent plus le haut du pavé.
D’abord, n’oublions pas que le FPR qui fut à l’œuvre dans le changement de régime de 1994 était un mouvement de Tutsi de la diaspora rwandaise en Ouganda, essentiellement anglophone et militaire. Ils ont en général sur la possession de troupeaux aumailles des vues qui ne sont plus celles de leurs grand pères.
Kagame lui-même est furieusement moderniste. Son rêve au départ était de faire du Rwanda le « Singapour africain ». Un rêve qui est aujourd’hui un peu fané, mais qui est tout de même fort éloigné des hectares de pâturages pour des milliers de vache du rêve tutsi « classique ». Ce ne sont pas les pâtures qui l’intéressent au Congo, mais les minerais qu’il y a dessous.
Certes, des incursions terroristes dans un pays voisin permettent de créer l’atmosphère de terreur voulue pour forcer les gens au travail et cela permet aussi un fructueux trafic, à coup de lingots ou de camions, suivant la nature plus ou moins précieuse du métal.
Mais quand les activités prennent un tour industriel, qu’on vise à la permanence, qu’on établit des installations officielles durables comme la fameuse « bourse aux matières premières de Kigali , il faut recourir à d’autres méthodes que celles du genre « banquet des fraudeurs » et tenter de se donner au moins les apparences de la légalité.
L’annexion serait le pire des moyens, surtout en Afrique, où « l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation » fait toujours partie du credo politique standard. Mais il faut considérer aussi que l’annexion coûterait très cher.
En effet, dans la mesure où son « progressisme », sa fascination décomplexée pour le business à l’américaine, font partie de son personnage qui est construit pour plaire aux USA, il lui faut aussi afficher une volonté de développement, un souci de bien-être social destiné à prouver, outre Atlantique, que le « rwandan way of life » ressemble autant que possible à « l’american way of life ».
Il en découle que les Rwandais jouissent d’un minimum, fût-il modique et symbolique, de protection sociale, telle que la garantie d’un salaire minimum, du respect de normes contre les risques d’accidents de travail, etc. Au Congo, tout cela n’existe pas ou n’est pas appliqué ou encore est esquivé moyennant quelques « enveloppes » bien placées.
Dans l’hypothèse où le Rwanda annexerait une partie de la RDC, il lui faudrait bien sûr prétendre qu’il ne fait que reprendre ce qui était à lui. (Reportez vous, si nécessaire, au discours de Pasteur Bizimungu sur les limites « historiques » du Rwanda. Il fait preuve d’une imagination très vaste, c’est le cas de le dire…). Il faudrait donc accorder à ces kivutiens que l’on prétendra bien sûr « rwandais depuis toujours », ces droits que tout le monde a dans le Rwanda « moderne, éclairé et bien dirigé ».
Outre une augmentation considérable du coût de la main d’œuvre, il faudrait aussi affronter les dépenses nécessaires pour aligner les infrastructures en tous genres au niveau de celles du Rwanda. Le niveau de vie rwandais n’a rien de pharamineux, mais il est fatalement plus dispendieux que l’état de délabrement et d’abandon où l’incurie congolaise laisse les territoires et populations concernées. Or, comme il s’agirait d’annexer à peu près en totalité les deux Kivus, on peut considérer que l’opération reviendrait à doubler l’étendue actuelle du Rwanda. L’annexion forcerait à renoncer à tous les avantages de la situation actuelle ; le travail forcé, gratuit ou payé des clopinettes, l’absence de toutes dépenses sociales, fiscales ou d’infrastructure, dont, dans l’état actuel des choses, le Congo seul est censé être responsable. La conclusion est simple : Mission impossible !
Le seul défaut de l’économie de pillage, d’esclavage et de contrebande est son illégalité. Il faut, à toute force, pouvoir prétendre « qu’on n’a rien vu ». Un exercice difficile à réussir alors que l’EAX a pignon sur rue à Kigali ! En outre, bien que Kagame soit la vedette, au point que l’on ne voit que lui, le pillage est collectif. Il n’y a pas de doute que Museveni y participe, que Nkurunziza est au moins payé pour ne rien voir et l’on imagine quel grouillement doit agiter le panier à crabe de pirates de la finance et de principules orientaux qui complètent cette mafia. Les chances de voir éclater un jour une querelle pour le partage du butin sont importantes.
Il faudrait donc trouver une formule qui permette de légaliser la situation existante (pas les massacres, bien sûr, mais l’exploitation des richesses congolaises) et de leur donner la sécurité sous le parapluie de la loi. Or, il se fait que ce moyen existe !
Il se fait que l’Afrique s’est montrée imaginative et féconde dans la création d’organisations internationales régionales. Leur fonctionnement est souvent intermittent et leur efficacité sujette à caution, mais elles existent. Et, compte tenu de son emplacement et de son étendue, la RDC fait partie de la plupart de celles qui ne sont pas spécifiques au Nord, à l’Est et à l’Ouest du continent.
Toutes ces organisations, évidemment, ont parmi leurs objectifs « le développement, la prospérité, et l’amélioration du climat des affaires ». Il faut bien entendu comprendre qu’il s’agit du développement des affaires des riches, de la prospérité de ceux qui ont de l’argent, et d’un climat aussi favorable que possible à toutes les formes de corruption.
Il suffirait que l’une ou l’autre de ces organisation évolue dans le même sens que l’Union Européenne, pour que le tour soit joué.
L’UE a remarquablement réussi l’exploit de rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres, de démanteler les protections sociales et de s’inscrire dans une mondialisation sans frein. Elle permet d’employer en Belgique ou au Portugal un ouvrier roumain ou polonais en le payant comme dans son pays d’origine, en toute légalité. D’autre part, la libre circulation des personnes et des marchandises autorise de promener produits et main d’oeuvre à travers l’Union pour produire uniquement aux endroits les plus intéressants et avec la main d’ouvre la moins exigeante.
Il suffirait qu’un « Marché commun des Grands Lacs » fonctionne avec de telles régles pour que les Congolais soient définitivemennt les dindons de la farce. En toute légalité. Il conviendrait donc de se montrer extrêmement prudent et soupçonneux devant toutes les
suggestions « d’intégration régionales ».
Fatshi réplique
Prunelle RDC annonce « Félix Tshisekedi a reçu en audience Jeannine Mabunda et Thambwe Mwamba »
« Le chef de l’Etat Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu en audience les chefs de deux chambres du Parlement Congolais ce lundi 13 Janvier 2020.
Selon la presse présidentielle, le bon fonctionnement des institutions au pays et la situation sécuritaire à l’Est ont été au cœur de cette audience accordée à Alexis Thambwe Mwamba et Jeannine Mabunda.
S’exprimant devant la presse au sortir de l’audience, Madame Jeannine Mabunda a fait savoir qu’il est tout à fait normal qu’en début de l’année, les chefs des institutions se rencontrent pour aborder les problèmes qui préoccupent les Congolais et qui nécessitent des prises de parole pour des solutions idoines.
La présidente de l’Assemblée nationale a indiqué, par ailleurs, qu’ils ont évoqué avec le Chef de l’État, des questions liées spécialement au social des Congolais, au fonctionnement des provinces et des institutions, aux entreprises ainsi qu’aux dispositions des textes.
Alexis Thambwe Mwamba a, quant à lui, précisé que c’est la question liée à la sécurité dans l’Est du pays qui a été la première à être évoquée avec le Chef de l’État qui est garant des textes et de la Nation ».
Le Potentiel titre « Non à la balkanisation : le ferme engagement de F. Tshisekedi »
« La persistance des tueries en série dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) a ravivé la polémique autour du vieux projet de balkanisation de la République. De passage à Beni, le cardinal Fridolin Ambongo y a remis une couche. A sa manière. Tout comme les FARDC qui ont rompu leur devoir de réserve en dénonçant haut et fort l’existence d’un projet de balkanisation du pays. En Conseil des ministres, le vendredi 10 janvier 2020, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a pris l’engagement de se battre jusqu’au bout pour faire échouer ce projet – en tout cas s’il en existe un.
Longtemps renvoyé dans les oubliettes, le projet de balkanisation de la République démocratique du Congo est revenu au devant de la scène. Pour cause, la persistance de l’instabilité dans la partie Est de la RDC, marquée principalement par la recrudescence des tueries dans le territoire meurtri de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Si, à l’officiel, le gouvernement indexe les rebelles ougandais de l’ADF, comme élément moteur des massacres de Beni, dans l’opinion publique, cette version des faits ne fait pas l’unanimité. Nombre d’observateurs pensent que l’insécurité entretenue dans l’Est de la RDC fait partie d’un plan qui rentre dans le cadre du vieux projet de balkanisation de la RDC.
De passage dernièrement à Beni, le cardinal Fridolin Ambongo n’a pas manqué de faire ce lien, appelant de ce fait à une mobilisation générale pour aider les FARDC à venir à bout de la pieuvre de l’Est. Même son de cloche dans les rangs des Forces armées de la RDC qui n’ont pas hésité à leur tour à faire le lien entre l’instabilité dans l’Est du pays et la mise en œuvre d’un plan de balkanisation de la RDC.
Qu’en est-il ?
La balkanisation de la RDC reste un sujet récurrent dans l’histoire politique de la RDC. Depuis la guerre, dite de libération, menée par les troupes de l’AFDL en 1996, l’ombre de la balkanisation plane sur la RDC.
24 ans après la rébellion appuyée par une coalition rwando-ougando-burundaise, la balkanisation de la RDC est toujours d’actualité. Il n’y a jamais eu de fumée sans feu, rappelle une vielle sagesse. Mythe ou réalité, dans l’opinion publique congolaise, tous sont unanimes à ce sujet.
« Le plan de balkanisation de la RDC ne relève pas du domaine du virtuel. Il est bien réel. Depuis les années 1990, il y a des gens, dont certains ont réussi à infiltrer les institutions ainsi que les services de défense et de sécurité de la RDC qui y travaillent. Jusque-là, le peuple congolais a mis en déroute ce plan. Il faut dire que les autres n’ont pas désarmé. Ils y croient toujours. L’instabilité de la partie de la RDC procède de la mise en œuvre de ce schéma », a indiqué à notre rédaction un analyste indépendant, spécialisé de la région des Grands Lacs.
La fermeté de Félix Tshisekedi
Au pouvoir depuis janvier 2019, Félix Tshisekedi est confronté au même problème que son prédécesseur, c’est-à-dire la paix fragile qui règne dans les provinces de l’Est. Il craint d’ailleurs que cette insécurité récurrente ne plombe son mandat.
A tout prendre, l’Est de la RDC est dans les priorités du président Félix Tshisekedi. A l’instar de toutes les voix qui s’élèvent dans le pays, Félix Tshisekedi ne minimise pas l’épineuse question de la balkanisation de la RDC. Aussi promet-il de ne ménager aucun effort pour faire échouer ce vieux projet. Il en a largement fait mention, le vendredi 10 janvier 2020, en Conseil des ministres qu’il a présidé à la Cité de l’Union africaine.
Le chef de l’Etat s’est félicité de prouesses des FARDC sur le terrain de Béni, avec la reprise de Madina, bastion des forces négatives ADF, par nos Forces Armées, avant de rassurer les membres du gouvernement et l’ensemble du peuple congolais de sa détermination à poursuivre les actions de pacification de tout l’Est du pays, notamment dans Beni, Butembo, l’Ituri, le Haut et Moyen Plateaux de Minembwe ainsi qu’à Uvira.
Pour ceux qui spéculent sur la balkanisation du pays, Félix Tshisekedi n’a pas fait dans la dentelle en faisant observer que « tant qu’il sera à la tête de l’Etat, la balkanisation n’aura pas lieu. Il a dit sa détermination de ne laisser partir aucun m² du territoire national tant qu’il présidera aux destinées de ce pays ». C’est tout dire.
Autrement dit, l’avenir de la RDC, dans ses frontières héritées de la conférence de Berlin de 1885, se joue dans sa partie Est. Félix Tshisekedi en est bien conscient.
Tapis dans l’ombre, les tireurs de ficelles dans la mise en œuvre du plan de balkanisation de la RDC n’ont pas encore dit leur dernier mot. Une chose est sûre : sur leur chemin lugubre, ils devront se mesurer au ferme engagement de Félix Tshisekedi de garantir l’intangibilité des frontières de la RDC ».
« Aucune portion du territoire national congolais ne sera rayée de la carte géographique du pays ». C’est l’assurance formelle que donne Félix Tshisekedi, à l’issue d’une audience qu’il a accordée, lundi 13 janvier au Cardinal Fridolin Ambongo. Ses propos sont restitués par Forum des As.
« Aucune portion du territoire national congolais ne sera rayée de la carte géographique du pays », assure formellement Félix Tshisekedi au cours d’une audience hier lundi avec le Cardinal Fridolin Ambongo.
Le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour réaffirmer sa détermination à lutter efficacement contre toutes les forces négatives qui sèment la désolation dans la partie Est de la RDC. Aussi a-t-il rappelé les dernières prouesses des FARDC qui ont démantelé le quartier général des FDLR. Un exploit qui, affirme-t-il, renforce sa conviction de rétablir le plus rapidement la quiétude dans cette partie de la RDC. Le cardinal Fridolin Ambongo a, au cours de l’entretien, fait part au chef de l’État de son constat après sa visite de compassion dans la province du Nord-Kivu, principalement à Beni et à Butembo.
Le prélat catholique a, au terme de cette conversation, salué la détermination du Chef de l’État à trouver une solution aux tueries à répétition dont sont majoritairement victimes les populations civiles de la partie Est de la RDC. Il a, en même temps, loué l’engagement des FARDC dans l’éradication des forces négatives qui traumatisent ce coin du pays.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a, par ailleurs, évoqué son prochain voyage au Vatican. Il a indiqué que les préparatifs de cette mission officielle auprès du pape François sont déjà en cours.
Pour la petite histoire, le chef de l’État congolais avait déjà rencontré, en aparté dans la Basilique Saint Pierre, le Saint Père à l’occasion du consistoire de la création de 13 cardinaux dont l’Archevêque Ambongo.
Les deux personnalités avaient convenu de se retrouver pour une entrevue dans le cadre d’une visite officielle. C’est sans nul doute dans ce cadre qu’il faut inscrire ce voyage qui, selon la presse présidentielle, interviendra dans les prochains jours ».
RDC / Vatican
Félix Tshisekdi et le Cardinal Ambongo n’ont pas qu’échangé sur les questions sécuritaires. Les deux personnalités ont aussi évoqué la visite du Président congolais au Vatican. Des sources dignes de foi précisent que cette rencontre aura lieu le vendredi 17 janvier prochain, annonce Congoprofond.net
Digitalcongo écrit « Annoncé pour bientôt au Vatican, Félix Tshisekedi entend rencontrer le pape François »
« L’agenda officiel de Félix Tshisekedi est désormais tout entier tourné vers le Vatican. Le Chef de l’Etat congolais va incessamment y rencontrer le Souverain pontife pour un premier tête-à-tête, en témoignent des sources de la présidence de la République.
Le président Félix Tshisekedi est attendu pour la première fois à Rome où il est annoncé pour être reçu par le Pape François au Vatican. Au Saint-Siège, Fatshi aura un échange sous les feux des paparazzis dans les heures prévues au programme établi selon une tradition de concorde entre le Vatican et les Etats conventionnés chrétiennes.
Cette visite officielle interviendra après une rencontre en privé, dans la Basilique Saint Pierre, entre le Chef de l’Etat congolais et le Saint Père, à l’occasion du consistoire de la création de 13 Cardinaux dont le Cardinal Fridolin Ambongo.
Selon les mêmes sources, les préparatifs de ce tête-à-tête ont été annoncés au cours de l’audience que Félix Tshisekedi accordée lundi 13 janvier 2020, au Palais de la Nation, au Cardinal congolais. Les deux personnalités ont échangé non seulement sur les préparatifs de cette visite, mais aussi sur le dernier voyage du Cardinal à l’Est du pays.
Au Palais de la Nation, le Cardinal en a profité pour faire rapport au Chef de l’Etat de ses constats amers, lors de sa visite de compassion dans la province du Nord-Kivu, principalement dans le territoire de Beni et de Butembo.
Le prélat catholique a affirmé avoir trouvé dans cette province, une population traumatisée par les affres de la guerre. Pour lui, les ennemis de la République ont amorcé une démarche de balkanisation de cette partie du territoire congolais.
Pour sa part, Félix Tshisekedi a rappelé une fois de plus à son interlocuteur sa détermination à lutter efficacement contre les ennemis du pays qui sèment la désolation et la terreur à l’Est ».
Ce sera sa première visite officielle au siège mondial de l’église catholique romaine, renchérit Cas-info.ca. Le média en ligne rappelle que le président congolais avait déjà rencontré, en aparté en octobre 2019 dans la Basilique Saint Pierre, le Saint Père à l’occasion du consistoire de la création de 13 cardinaux dont l’Archevêque Ambongo. Selon la Présidence, les deux personnalités avaient convenu de se retrouver pour une entrevue dans le cadre d’une visite officielle.
Divers
Les questions de société et l’économie intéressent aussi la presse congolaise. Dépêche.cd annonce que les médecins déclenchent une grève dès mardi 14 janvier pour une grève générale sur l’étendue de la ville de Kinshasa sous la forme du service minimum, selon le Syndicat national des médecins (SYNAMED).
Les médecins exigent la prise en compte positive de leurs nombreuses revendications repris dans leur cahier des charges.
En économie, Zoom-eco.net révèle que la banque commerciale, Afriland First Bank est sommée de payer 1,48 million USD au Fonds de promotion pour l’investissement (FPI), pour avoir protégé un client insolvable.
Radio Okapi annonce que « Le sculpteur André Lufwa est décédé à l’âge de 97 ans
Le sculpteur congolais André Lufwa Mawidi est mort lundi 13 janvier à Kinshasa, à l’âge de 97 ans. Il est auteur du célèbre batteur de tam tam de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN).
André Lufwa fut le tout premier enseignant congolais à l’académie des beaux-arts. Il a été honoré en novembre dernier à la Biennale Young Congo, un festival international d’art contemporain organisé à Kinshasa ».