17 01 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (Dialogue)

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ommaire

Ce 17 novembre est la date où l’on commémore la mémoire de Patrice Lumumba. De ce fait, la presse écrite est muette et ne reprendra ses activités normale que le lundi 20 janvier. Ce n’est pas vraiment une perte pour les articles patriotiques de circonstance qui alignerons comme d’habitude des lieux communs. Mais c’est fort gênant pour les actualités proprement dites. Nous en sommes en effet réduits à l’info des médias radiophoniques ou en ligne, et surtout il est très dfficile de recouper les informations, ce qui exigerait des sources plus diversifiées. Or, il apparaît que les tentatives de Lamuja pour manifester Kinshasa ont été réprimées, et qu’à Lubumbashi, pour des raisons assez peu claires, il y a eu trois morts dans des affrontements entre policiers. Et, en prime, il y a eu hier une coupure partielle d’Internet qui a impacté tous les pays qui sont connectés au câble WACS,ce qui ne facilitait pas vraiment les choses

Coupure d’Internet

L’ARPTC signalait hier cette cououre, précisant que : « Tous les pays qui sont connectés au câble WACS sont impactés »

« Le président de l’Autorité de régulation de la poste et de télécommunication du Congo (ARPTC), Odon Kasindi, explique que la coupure d’Internet enregistrée dans plusieurs villes de la RDC jeudi 16 janvier était due à une panne technique qui a touché tous les pays africains connecté à WACS (Système de câble ouest-africain).

Selon lui, tous les pays qui sont connectés au câble WACS sont impactés par cette coupure. Cette panne est survenue à Limbé au Cameroun et touche en plus de ce pays, la RDC, le Gabon et le Congo-Brazzaville. Le rétablissement progressif constaté cet après-midi est obtenu grâce à une redondance de connexion faite depuis l’Angola.

« Tous les pays qui sont connectés au câble WACS sont impactés par cette situation. Donc, ce n’est pas seulement la République démocratique du Congo, c’est aussi le Congo Brazzaville, le Gabon, aussi d’autres pays membres du consortium WACS. La partie Est de la RDC, là où nous avons la redondance avec les pays voisins à l’occurrence Lubumbashi et aussi Goma, il n’y a pas ce problème de connexion. Donc, là il y a la connexion Internet », a expliqué Odon Kasindi.

Le service Internet n’était pas accessible ce jeudi 16 janvier en RDC depuis le matin dans plusieurs villes du pays. Dans l’Ouest de la RDC, la coupure est totale sauf auprès de certains opérateurs de téléphonie cellulaire et qui fournissent internet par satellite. Tandis que dans la partie Est les coupures se faisaient par intermittence. La situation commençait à se rétablir en milieu d’après-midi.

Le président de l’ARPTC assure que les investigations sont en cours et des mesures d’accompagnement seront prises dans les jours qui suivent :

« Les contacts ont été pris avec WACS, et les investigations sont en cours. Je pense que la situation ne prendra pas beaucoup plus de temps pour que ça soit rétabli. Mais dans le futur, en tant que régulateur, nous allons réfléchir pour que le pays ne soit pas seulement connecté sur un seul câble. Je pense que ce sont des mesures qu’on va essayer un peu de prendre plus rapidement possible ».

Lamuka, manif et répression

Ouragan Fm publiait hier soir « Marche de Lamuka : Sylvano Kasongo met en garde Fayulu et Muzito »

« Le chef de la police de Kinshasa a rappelé jeudi qu’il n’y a pas de marche vendredi 17 janvier 2020.

Sylvano Kasongo prévient que la police va appliquer la décision du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka qui n’a pas pris acte de la marche dite « de deuil et d’indignation » projétée par Martin Fayulu le 17 janvier, jour de la commémoration de la mort de l’ancien premier ministre et héros national, Patrice-Emery Lumumba.

Dans un communiqué transmis jeudi 16 janvier à Ouragan FM, le commissaire provincial de la Police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge met en garde les organisateurs la marche et promet de disperser tout atroupement « non justifiée » de plus de 10 dix personnes.

Le commissaire divisionnaire adjoint rappelle  » qu’aucune marche ne sera organisée dans la ville de Kinshasa le vendredi 17 janvier 2020. Cette date est dédiée à la commémoration de la mort du héros national Patrice Emery Lumumba », peut-on lire dans le communiqué « .

Le chef de la police assure que ses éléments fairont usage de tous les moyens légaux à leur disposition pour empêcher tout trouble à l’ordre public.

« Toute violence, d’où qu’elle vienne, sera sévèrement repoussée. La police utilisera tous les moyens légaux à sa disposition pour maintenir l’ordre public et protéger les personnes et leurs biens qui sont souvent vandalisés lors des marches illégales », a-t-il martélé.

Cependant pour les organisateurs, la marche aura bel et bien lieu. Dans une interview accordée mercredi 15 janvier à Ouragan FM, le Secrétaire Général du Nouvel Elan et Porte-parole du Coordonnateur de Lamuka, Stève Kivwata a affirmé qu’il ne revient pas au Gouverneur Gentiny Ngobila de juger de l’opportunité de cette marche, qui du reste est organisée pour exprimer l’indignation contre la Balkanisation du Congo ».

Et Radio Okapi d’ajouter aujourd’hui que, d’aprèsBruno Tshibala, « L’idée de balkaniser la RDC est une illusion »

« Le Premier ministre honoraire et président de l’UDPS/Tshibala, Buno Tshibala, a déclaré mercredi 15 janvier devant la presse que l’idée de balkaniser la République Démocratique du Congo relevait d’une illusion. Il a fait cette déclaration à l’occasion de la présentation de la nouvelle équipe du secrétariat national de son parti.

Selon Bruno Tshibala, l’intangibilité des frontières des pays africains, tels qu’hérités de la colonisation, reste et demeure un principe sacro-saint de l’Union africaine.

« L’idée de balkaniser la RDC ou tout autre pays d’Afrique c’est une illusion. Parce que les pères de l’indépendance, quand ils s’étaient retrouvés à Addis Abeba le 25 mai 1963, ils ont dit par rapport à ce qui a été fait par les colonisateurs, nous acceptons le fait accomplis », a-t-il expliqué.

Selon l’ancien Premier ministre, quiconque tenterait de prendre une portion de la RDC ne réussira pas.

« Ce qui a été fait s’appelle ‘l’intangibilité des frontières’ et personne ne peut revenir sur ce qui a été fait par les colonisateurs. Il est vrai qu’on trouve une tribu divisée en deux, une partie au Congo, l’autre partie au Congo Brazzaville, Côte d’ivoire-Ghana etc… Nous acceptons le fait accompli », a-t-il martelé ».

Ouragan Fm, à nouveau, titre par ailleurs «Projet de balkanisation de la RDC : A. Bokundoa plaide pour une concertation nationale »

« Le président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le Révérend Pasteur Bokundoa Bo Likabe, qui dénonce depuis un temps le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo, a plaidé pour la mise en place des » concertations nationales » en vue de barrer la route aux ennemis de la RDC.

Il s’est exprimé ainsi à lors du culte d’action de grâce organisé jeudi 16 janvier 2020, en mémoire de feu président de la République Démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila.

Pour le numéro 1 de l’ECC, l’idée est de réunir autour d’une table tous les congolais en vue de réfléchir sur les voies et moyens d’instaurer une paix durable en RDC et de stopper ainsi le cycle de violences qui fait couler régulièrement et continuellement le sang des congolais.

« Il y a nécessité de créer des mécanismes de discussion et d’échanges entre différentes couches de la RDC, à savoir : la représentativité des leaders religieux, les acteurs sociopolitiques, enseignants, étudiants, syndicalistes, artistes, diaspora. C’est que nous qualifions de concertation nationale, qui n’est pas à confondre avec le pseudo dialogue dont la finalité viserait essentiellement le partage des portefeuilles et le repositionnement des uns et des autres sans possibilité de sortir le pays de la crise », a-t-il expliqué.

L’homme de Dieu a, par ailleurs, apprécié l’éveil de conscience patriotique de la population congolaise venue de pères fondateurs de la patrie et des héros nationaux, avant de saluer les efforts fournis par le Président de la République afin de rétablir la paix dans le pays.

« Personne ne doit refuser le dur sacrifice consenti par notre armée pour la défense de notre intégrité nationale. D’où, nous félicitons le leadership du commandant suprême qui se veut déterminé à en finir avec cette agression injustement imposée. Nous lui apportons notre soutien en prière et en conseil pour qu’il relève effectivement ce défi », a-t-il ajouté.

Notez que le pasteur Bokundoa qualifie les tueries dans le territoire de Beni de scandale et de la désacralisation de la vie humaine qui, selon lui, se passent sous forme de génocide à ciel ouvert, sous les regards de la communauté internationale ».

Ouragan Fm, toujours, relate « Kinshasa/Marche Lamuka : la police disperse les manifestants en usant des gaz lacrymogènes »

« Après un début de marche pacifique, les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont dispersé les manifestants à l’aide des Gaz lacrymogènes.

Les manifestants ont tenté de résister, cependant la police a imposé la force. Pour un manifestant qui s’est confié tout essoufflé  » Tshisekedi et Kabila veulent nous tuer. Nous avons débuté pacifiquement notre marche, mais la police inféodée par les étrangers, a occasionné la violence », a-t-il dénoncé.

Et d’ajouter :  » peu importe la complicité du régime en place, notre pays ne sera jamais balkanisé ».Quelques militants de Lamuka ont été interpellés par la police lors de cette marche pour dénoncer le projet de la balkanisation et les tueries incessantes à Beni.

Tout a dégénéré au niveau de BKTF. Des téméraires ont continué à marcher malgré les gaz lacrymogènes. Ils ont été tout simplement arrêtés par la police.

L’opération a été musclée, dénonce un cadre de Lamuka qui exige la libération sans condition de tous les manifestants.

Les éléments de la Police sont entrés dans des maisons situées près de l’arrêt Bekatef (PASCAL).

On note également des interpellations opérées au sein d’une Eglise au quartier 12 où certains manifestants s’étaient réfugiés.

La marche a été interdite par le gouverneur de Kinshasa mais les organisateurs dénoncent un ordre illégal qui viole la constitution de la République.

Partis de la Paroisse Sainte Famille à Ndjili, les organisateurs ont tenté de foncer directement jusqu’à la place Echangeur à Limete où une gerbe de fleurs devrait être déposée aux pieds du héros national et père de l’indépendance, Patrice Emery Lumumba ».

3 morts à L’shi

Radio Okapi annonce « Echauffourées entre policiers à Lubumbashi : la police dresse un bilan de trois morts »

« Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, le tout nouveau commissaire provincial de la police de Lubumbashi, le général Louis second Karawa, a déclaré que trois décès avaient été enregistrés lors d’un accrochage entre une patrouille mixte de l’armée et de la police avec des bandits dans la commune annexe de Lubumbashi dans la nuit de lundi à mardi 14 janvier.

« Ces événements se sont déroulés sur l’avenue de la vallée au quartier Naviundu dans la commune annexe à Lubumbashi et que ces échanges se sont soldés par un décès et un blessé dans le camp des inciviques », rapporte le communiqué, avant de poursuivre :

« Le blessé a été touché au ventre et se trouve dans un état critique. Lors de ces accrochages, un nommé Mbikayi Papy, qui se trouvait au lieu de deuil à proximité du lieu où ces échanges ont eu lieu, a été atteint également par une balle perdue et a succombé à ses blessures ».

Le lendemain matin, relate la police, une frange de la population mécontente s’est mise à bruler les pneus et à barricader la route de ce quartier. Certains délinquants se sont mêlés à l’affaire en se livrant à des actes de vandalisme, renchérit le document.

Pendant ce temps, un agent de la police qui revenait de son poste de travail et qui voulait rejoindre le camp préfabriqué de la police situé non loin de là, s’est retrouvé en face des manifestants qui menaçaient de lui ravir son arme. Craignant pour sa vie, cet homme en uniforme a tiré malencontreusement sur un homme qui en est mort sur place, reconnait la police.

Le communiqué souligne aussi que le commissaire provincial de la police, qui déplore cet incident, informe la population que le policier auteur de ce tir est déjà aux arrêts et devra être déféré devant la justice pour qu’il réponde de ses actes.

« La police lance ainsi un appel à la population de lui faire confiance dans la lutte contre la criminalité, telle qu’elle sévit dans la ville de Lubumbashi et ses environs », conclut le communiqué ».

Fatshi à Rome

Aloterembi Daniel, sur Mediacongo.net, annonce « Vatican: Félix Tshisekedi échange avec le Pape François »

« Le président de la République, Félix Tshisekedi, a échangé avec le Pape François, ce vendredi 17 janvier, au cours d’une rencontre officielle à la résidence du Saint-Père.

D’après certaines sources la visite du chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des relations entre la RDC et le Vatican. En effet, en début semaine, l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, s’était entretenu avec le président Tshisekedi en prélude à ce voyage.

Un entretien à l’issue duquel certains analystes s’étaient accordés pour dire que le but en serait la consolidation de cette relation entre Félix Tshisekedi et l’Eglise catholique qui avait en effet mis en doute la validité des résultats de la présidentielle de décembre 2018.

Selon la présidence, le chef de l’Etat va également échanger avec le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal italien, cardinal Pietro Parolin.

Soulignons que c’est la deuxième visite du président Félix Tshisekedi à la Cité du Vatican ».

LDK

D’après Digitalcongo «La vision politique de M’Zee Laurent -Désiré Kabila épluchée au cours d’une leçon publique » 

« Dans le cadre des activités commémoratives de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, troisième Président de la République démocratique du Congo, une leçon publique a été organisée mercredi 15 janvier au studio Maman Ngebi à la RTNC.

En marge de la célébration du 19ème anniversaire de l’assassinat de M’Zee Laurent-Désiré Kabila (LDK), la Fondation qui porte son nom a organisé une leçon publique sous le thème: « La vision politique de M’Zee Laurent-Désiré Kabila, Conscience et Eveil patriotique, cas de Beni/Nord-Kivu ».

Trois orateurs, en l’occurrence Nicaise Kibel Bel Oka, Dénis Kalume et Henri Mova, ont tour à tour développé ce thème chacun en prenant un angle différent dans une assistance composée de plusieurs personnalités, notamment des députés nationaux et sénateurs.

Auparavant, la présidente de la Fondation M’Zee LDK, Jaynet Kabila, a expliqué la raison de l’organisation de cette leçon publique et pourquoi, on a mis un accent particulier sur Beni. Pourquoi un leçon publique? « Parce qu’elle donne l’occasion de célébrer la vie, l’œuvre et la contribution de Laurent-Désiré Kabila », a indiqué Jaynet Kabila avant de souligner que « cette leçon publique nous permet de réfléchir aux défis et luttes auxquels nous sommes confrontés et de tirer des leçons sur le sacrifice consenti par M’Zee Laurent-Désiré Kabila pour libérer le Congo et instaurer la démocratie en lieu et place de la dictature ».

Quant aux choix de Beni, c’est parce qu’il fait partie du Congo. Cette partie du pays est constamment malade et a besoin d’un diagnostic pour connaître les causes et trouver la thérapeutique, a dit en substance Jaynet Kabila.

Journaliste et chercheur, Nicaise Kibel Bel Oka a retracé -au cours de cette leçon publique initiée par la Fondation Laurent-Désiré Kabila- l’historique des ADF, l’opération Sukola 1 et les enjeux de la guerre de Beni. Les ADF, a-t-il revelé, tire leur origine du secte musulman  » Le Talbi » émigré en Tanzani puis en Ouganda. Leur Leader Djamil Mukula a séjourné au Kenya avant de se rendre au Soudan où il sera formé sur le Jihad par Ben Laden. Il entre en RDC par l’Ouganda à la faveur de la guerre de la libération de l’AFDL et se ralie au NALU, une rébellion ougandaise. Les ADF sont en contact avec les Shebabs de la Somalie ainsi qu’avec l’Etat islamique.

Mr Kibel Bel a indiqué que les ADF recrutent leurs membres par des Kidnappings et recrutements forcés. Leur bastion de Madina, que les FARDC viennent de réconquérir, était un Etat dans un Etat et on y appliquait la charia.

Lors de l’opération Sukola 1, les FARDC vont parvenir à prendre le contrôle de Madina. Mais suite aux accusations non-fondées, selon Nicaise Kibel Bel, présentant sur RFI le commandant de l’opération Sukola 1, le général Mundoz, comme étant le principal acteur des tueries à Beni, ce dernier sera rappelé à Kinshasa et la population va perdre la confiance à l’armée congolaise. L’ennemi va en profiter pour se réorganiser et reprendre ses attaques. Les ADF utilisent la guerre asymétrique, la ruse et la guerre de la foi, le Jyhad. Ils recourts à la désinformation, l’intox, et la fausse information pour démoraliser les troupes. A ce sujet, Kibel Bel a fait une illustration en citant le cas de Mbusa Nyamuisi qui sans aucune preuve avait déclaré sur RFI que le Général Mundoz et Joseph Kabila étaient à la base des tueries à Beni. Il a déploré le fait que les opposants pour des raisons politiciennes mettent la guerre de Beni sur le dos du pouvoir en place.

Il a également pointé du doigt la communauté internationale qui agit en sous main pour affaiblir l’armée et l’Etat congolais. En se basant sur des rapports bidons, comme celui du GEC (Groupe d’études sur le Congo) financé par une université américaine, elle initie des sanctions sur certains officiers congolais. Question: comment sauver le pays de la balkanisation si certains officiers sont sous la sanction de la communauté internationale ?

S’agissant des enjeux, l’orateur a souligné que les nations naissent et meurent. c’est le cas, notamment de la Yougoslavie aujourd’hui éclatée en plusieurs Etats. Les ennemies de la RDC à défaut de voir ce pays disparaître de la carte, s’activent à le morceler d’où le terme bien connu la « balkanisation ».

Pour y faire face, les Congolais doivent se ressourcer avec les idées-forces du soldat du peuple,M’Zee Laurent-Désiré Kabila, à savoir, ne jamais trahir le Congo, l’auto prise en charge etc. Beni doit servir de déclic pour cet éveil patriotique, a soutenu Kibel Bel.

Au cours de son exposé, Nicaise Kibel Bel a retracé l’historique des ADF avant de poser la question de savoir si les Congolais ont appliqué les leçons de LD Kabila pour faire échec aux acteurs de la balkanisation de la RDC. Beni doit servir de déclic pour l’éveil patriotique, a-t-il déclaré ».

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© Dialogue, le vendredi 17 janvier 2020