20 01 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (Dialogue)
« Fatshi superstar ! » Reçu par le pape François, le président Félix Tshisekedi, est à Londres pour un sommet sur les investissements en Afrique. La visite de Félix Tshisekedi au Vatican, son message à la diaspora et sa participation au sommet Royaume-Uni-Afrique sont au centre des médias congolais en ce lundi 20 janvier 2020.
Fatshi voyageur
Roger DIKU, Envoyé spécial d’Afriwave à Londres, explique « C’est aujourd’hui que s’ouvre dans la capitale du Royaume Uni le premier « Sommet UK-Afrique sur l’investissement» qui se tiendra à Londres du 20 au 21 janvier 2020. En présence d’une vingtaine des délégations africaines, des entreprises africaines, des institutions financières internationales et des investisseurs britanniques soucieux de travailler avec le continent ; il sera question des réformes, du climat des affaires et de la diversification de l’économie sur le continent africain.
Parmi les délégations présentes, celle de la RDC conduite par son chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Une occasion pour le président de la République d’échanger avec les investisseurs britanniques et internationaux sur les opportunités qu’offrent la RDC dans tous les domaines avec autant des potentialités comme il l’a expliqué partout où il est passé ; en Allemagne, en Belgique et en France.
Arrivé depuis hier soir dans la capitale britannique, il y a déjà rencontré la communauté congolaise du pays et nombre de ses compatriotes venus des pays limitrophes avec lesquelles il a partagé un moment de discours sur les enjeux de l’heure dans le pays.
Félix Tshisekedi devant les Congolais du Royaume Uni
Félix Tshisekedi devant les Congolais du Royaume Uni : « Je ne suis pas au pouvoir par la volonté de quelqu’un » https://www.afriwave.com/2020/
Outre la participation au sommet proprement dite, il est prévu des rencontres avec des officiels britanniques et des entretiens avec le Premier Ministre Boris Johnson, le Ministre des Affaires étrangères Dominic Raab et le Secrétaire d’État au Développement Alok Sharma. Une réception au Palais de Buckingham en présence de la Reine Elisabeth 2 étant prévue pour les participants du sommet.
A l’ordre du jour de ces rencontres, des discussions sur « la coopération entre les deux pays, les investissements, la gouvernance, la santé, l’éducation, la situation humanitaire ainsi que les efforts conjoints pour lutter contre le changement climatique », explique-t-on du côté de la présidence RD congolaise.
Le Royaume-Uni étant membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, le Chef de l’État discutera également des moyens d’améliorer la stabilité dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il assistera aussi à une réception au Palais de #Buckingham.
La Grande Bretagne se veut un partenaire au développement de l’Afrique
Alors que la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne pointe à l’horizon le 31 janvier 2020, ce sommet UK-AFRIKA INVESTEMENT tombe à pic comme l’expliquait Paul Arkwright, l’ambassadeur britannique à Kinshasa avant même l’arrivée de Félix Tshisekedi dans son pays : « Nous sommes et nous voulons être un des partenaires préférés de l’Afrique, pas seulement pour l’investissement mais aussi pour le développement ».
Pour ce « premier sommet Royaume-Uni et Afrique réunissant les Chefs d’État et d’entreprises ainsi que des organisations internationales, Londres réunira non seulement les pays de Commonwealth ; mais aussi les pays francophones », souligne le diplomate.
Ainsi son pays accroit-il son « soutien dans les domaines de l’environnement, l’agro-industrie, les énergies renouvelables et les infrastructures pour toute l’Afrique, pas seulement dans les pays anglophones » explique Paul Arkwright.
Pour ce qui est de la RDC, Paul Arkwright se dit « sûr que les investisseurs des sociétés britanniques seront très intéressés à venir dans le pays. Raison même de la présence du président Tshisekedi à ce sommet et dont on attend avec beaucoup d’intérêt ce qu’il dira au sujet des réformes qu’il veut faire pendant cette année qu’il a décrété comme celle des actions » dit encore l’ambassadeur ».
Le Potentiel titre « Vatican, Londres et Davos : Félix Tshisekedi dans la cour des grands »
« Reçu par le pape François, le président de la République, Félix Tshisekedi, est à Londres pour un sommet sur les investissements en Afrique. Cette rencontre est d’une grande importance dans la mesure où de vrais investisseurs viennent à la rencontre des offres alléchantes. Félix Tshisekedi connaît la valeur de ces rencontres qui est une vitrine pouvant permettre de faire comprendre aux partenaires et potentiels investisseurs que le pays a connu un changement dans son modèle de gouvernance. Que le climat des affaires n’est plus le même. Le gain que tire le pays, à travers ces rencontres directes, est inqualifiable tellement le retour sur l’investissement à moyen et long terme est certain.
Après l’étape de Londres, c’est à Davos que le Président Tshisekedi va se rendre. Cette rencontre annuelle 2020 du Forum économique mondial (Wef, acronyme en anglais), prévue du 21 au 24 janvier 2020, à Davos, accueillera près de 2900 participants de quelque 90 pays. Ils sont issus du monde économique, politique, scientifique ou culturel. Aussi, quelque 500 journalistes vont couvrir l’événement qui fête son cinquantième anniversaire.
La rencontre annuelle du Forum économique mondial constitue l’un des événements phares de l’actualité économique et sociale dans le monde. Davos est une plateforme d’échanges de vues sur les problèmes de la planète et les solutions qu’il serait possible d’y apporter. L’équipe d’avance de la République démocratique du Congo séjourne déjà sur place, en attendant l’arrivée du chef de l’État qui rejoindrait ses collègues africains, notamment le Sénégalais Macky Sall. Comme il saute des sens, toutes ces ouvertures marquent le retour du grand Congo sur la scène internationale. Les bénéfices sont immenses ».
Forum des As titre « Le sommet de Londres vu de RDC
« A chaque grande ou moyenne puissance son sommet avec l’Afrique. Ce lundi 20 janvier, c’est au tour de la Grande-Bretagne d’organiser sa grand-messe avec les pays africains. Qui s’en plaindrait, si le « win win » est au rendez-vous ? Autrement dit, aucun sommet ne serait de plus, encore moins de trop si chaque partie trouve son intérêt.
C’est précisément là que le bât blesse. Pour quantité de raisons -les unes inhérentes à la sempiternelle loi du plus fort et les autres imputables aux turpitudes des dirigeants africains-, l’impact de la kyrielle de sommets Afrique-….est faiblement visible sur le Continent.
Dans la plupart des cas, l’Africain lambda n’en ressent pas les retombées. Des accolades, des » photos de famille « , des discours, des accords rarement suivis de faits sur le terrain.
Vu de RDC, on peut légitimement espérer que les assises de Londres, axées sur l’investissement, débouchent sur du concret. Mieux sur l’action, façon… FATSHI. Les Britanniques ayant la réputation d’être pragmatiques.
Reste que sans une révolution copernicienne de notre écosystème, pas sûr d’espérer des retombées positives de ce sommet. La forte densité de « messieurs 30, 40% » sur fond de technostructures gouvernementales faisandées est un facteur inhibiteur. C’est cette poutre que nous devons enlever de notre œil, avant de dénoncer la paille dans l’œil des partenaires extérieurs, quels qu’ils soient.
Sans cette catharsis collective, le retour sur… investissement du » tour du monde » du Président risque de se limiter à l’humanitaire et -tout au plus- aux appuis budgétaires. Ce qui serait confidentiel comme moisson pour un pays qui a besoin d’investissements énormes en vue de relancer l’activité économique et résorber ainsi le chômage endémique ».
« Royaume Uni/Afrique: Fatshi à Londres« , annonce Le Phare.
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, va représenter en personne la RDC au tout premier Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique, qui va se tenir à Londres du lundi 20 au mardi 21 janvier 2020.
Accompagné de son épouse, Denise Nyakeru, et d’une délégation au sein de laquelle se trouve la ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Tumba Nzeza, le Président Félix Tshisekedi est arrivé à Londres dimanche 19 janvier en fin de matinée, en provenance de Rome, après une visite officielle de 48 heures au Vatican.
Le Bulletin de l’ACP rapporte sur le même sujet que ce Sommet Uk-Afrique vise à renforcer le partenariat entre le Royaume Uni et les pays africains. Au cours de son séjour, Félix Tshisekedi va rencontrer plusieurs personnalités britanniques de haut niveau dont le Premier ministre, Boris Johnson.
La Prospérité signale qu’en marge du sommet, Félix Tshisekedi va parler d’énergies renouvelables et tablera sur les réformes planifiées par le gouvernement congolais en vue d’améliorer le climat des affaires en RDC.
Selon La Prospérité, « Amélioration du climat des affaires : Félix Tshisekedi annonce des réformes aujourd’hui à Londres ! »
« Ce lundi 20 janvier 2020, le Chef de l’Etat Congolais représente la RDC au sommet Royaume-Réuni-Afrique sur l’investissement à Londres. L’Afrique est, dans cette démarche britannique, considérée comme partenaire de choix. Durant son séjour au Royaume-Uni, il est également prévu à son agenda, plusieurs rencontres avec des ministres britanniques notamment, le Premier Ministre Boris Johnson. En marge du sommet, Félix Tshisekedi va parler d’énergies renouvelables et tablera sur les réformes planifiées par le Gouvernement congolais en vue d’améliorer le climat des affaires en RDC.
Communiqué
Le Sommet Royaume-Uni-Afrique sur l’Investissement présente le Royaume-Uni comme partenaire de choix de l’Afrique
Lundi 20 janvier 2020, le gouvernement britannique va accueillir à Londres le premier Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique. Ce sommet est appelé à créer de nouveaux partenariats durables qui génèreront plus d’investissements, d’emplois et de croissance, à même de profiter aux populations et économies africaines et britanniques.
A l’invitation du Premier ministre Boris Johnson, le Sommet va réunir des représentants des milieux économiques britanniques et africains, des responsables et délégations de toute l’Afrique, des institutions internationales et de jeunes entrepreneurs.
Le Chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi y représentera la République Démocratique du Congo. Durant son séjour au Royaume-Uni, il est également prévu plusieurs rencontres avec des ministres britanniques notamment le Premier Ministre Boris Johnson. En marge du sommet, il prendra également la parole sur les énergies renouvelables, et sur les reformes planifiés par le Gouvernement congolais pour améliorer le climat des affaires en RDC.
Avec ce Sommet, le Royaume-Uni va prouver qu’il est le partenaire de choix des nations africaines en matière d’investissement, offrant une expertise mondialement reconnue dans le domaine de la technologie et de l’innovation. La conférence aura lieu dans la ville de Londres, qui est la plateforme numéro un des échanges internationaux pour les entreprises africaines.
«Le Royaume-Uni est ouvert au commerce avec la RDC. Nous allons permettre aux entreprises du Royaume-Uni et de la RDC de profiter plus facilement des opportunités de commerce et d’investissement. Nous voulons des partenariats mutuellement bénéfiques qui vont au-delà de l’aide et attirent des investissements de qualité pour stimuler la croissance et créer des emplois », a déclaré Paul Arkwright, chargé d’affaires du Royaume-Uni en RDC ».
Félix Tshisekedi reçu au Vatican par le pape François.
Il a invité le Pape François à visiter la RDC en 2021, note le Bulletin de l’Agence congolaise de presse.
« J’ai souhaité que ça soit en 2021, l’année où j’exercerai la présidence de l’Union africaine. En ce moment-là ça sera une grande année pour la RDC de recevoir le Saint Père », a dit Félix Tshisekedi dans les colonnes de l’Agence officielle.
Un accord-cadre entre le Saint-Siège et la République démocratique du Congo est entré en vigueur le 17 janvier sur « des questions d’intérêt commun », rappelle pour sa part Le Phare.
Cet accord-cadre, ajoute le quotidien, établit notamment la liberté de l’Église dans son activité apostolique comme les établissements d’enseignement catholique, l’enseignement de la religion dans les écoles, l’activité caritative de l’Église, les soins pastoraux dans les Forces armées et dans les institutions pénitentiaires et hospitalières, le régime patrimonial et l’obtention de visas d’entrée et de permis de séjour pour le personnel religieux.
Fatshi orateur
Mediacongo.net annonce « Félix Tshisekedi menace de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de « crise persistante »
« Le président de la République, Félix Tshisekedi, était ce dimanche 19 janvier face à la communauté congolaise vivant à Londres où il est arrivé le dimanche 19 janvier.
Face ses compatriotes, le Chef de l’État a soutenu qu’il n’écarte pas l’option de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de crise persistante avec son gouvernement.
« Je n’ai pas besoin de créer une crise en RDC. Mais,visiblement, il y en a qui veulent me pousser à bout et faire que je puisse dissoudre l’Assemblée nationale. S’ils multiplient des crises, ils vont me pousser à cette décision », a-t-il menacé.
L’article 148 de Constitution stipule : « En cas de crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, le président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Ne disposant pas d’une majorité au parlement, à l’issue des élections couplées de 2018, Félix Tshisekedi a coalisé avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila pour diriger le pays ensemble. Près d’une année après, cette alliance a du mal à aplanir certaines divergences.
Je ne suis pas au pouvoir par la volonté de quelqu’un
Le Chef de l’État a aussi, une fois de plus, insisté sur le fait qu’il est au pouvoir par la seule volonté du peuple et non par celle d’un homme, contrairement à une certaine opinion qui soutient qu’il est au pouvoir par la volonté de son prédécesseur.
Il a, par la même occasion, révélé que certains des ministres subissent des pressions pour s’opposer à ses actions.
« Certains ministres me disent qu’ils subissent des pressions pour nuire à mes actions. Je ne suis pas au pouvoir par la volonté de quelqu’un », a-t-il ajouté, avant de lancer une mise en garde « Ceux qui se mettront sur ma route pour combattre mes actions, leur sort c’est le stylo rouge, peu importe leur camp politique; »
Il sied de rappeler que le Chef de l’État est à Londres pour participer au sommet de l’investissement Royaume -Uni/ Afrique prévu du 19 au 21 janvier 2020. Selon les autorités britanniques, ce sommet vise à renforcer le partenariat entre le Royaume-Uni et les pays africains ».
A Londres, renseigne Actualite.cd, Félix Tshisekedi s’est exprimé devant les Congolais de la diaspora et a affirmé qu’il est au pouvoir par la volonté de Dieu et du peuple, pas par la volonté d’un homme.
« Ma mission est d’abord de servir mon peuple », note le site web qui reprend les propos du chef de l’Etat.
Pour Cas-Info.ca, Félix Tshisekedi annonce qu’il sera intraitable cette année envers les membres de son gouvernement et a menacé de renvoyer tout ministre qui s’écartera de sa vision.« Ceux qui se mettront sur ma route pour combattre mes actions, leur sort, c’est le stylo rouge, peu importe leur camp politique », a menacé Félix Tshisekedi.
Dans cette même adresse à la diaspora, 7sur7.cd ajoute une autre menace : celle du Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale en cas d’une crise.
« On commence à nous prêter des intentions que nous n’avons pas. Si je dissous l’Assemblée nationale, cela veut dire que la crise va s’installer au pays. Je ne peux pas dissoudre l’Assemblée nationale tant qu’il n’y a pas de crise. Mais si je remarque que certains commencent à perturber mon travail de servir pour mon peuple, enfin de compte il y aura la dissolution de l’Assemblée nationale », a prévenu le chef de l’État, note le site web.
( Les mots « crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale » et « après consultation du Premier ministre et des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat » vont sans aucun doute faire l’objet de commentaires quasiment rabbiniques si l’on en arrive là ! Car au bout de combien de jours une crise est-elle « persistante » ? « Consulter » veut-il dire « demander l’accord », ou simplement « demander l’avis » ? Les polémiques s’annoncent chaudes ! NdlR)
Mediacongo cite aussi « Discours sur la balkanisation : « Arrêtez de suivre les sorciers qui veulent diviser la RDC » (Félix Tshisekedi) »
« S’exprimant ce dimanche 19 janvier devant la communauté congolaise vivant en Grande-Bretagne, le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a, une nouvelle fois, rassuré qu’il n’est pas question de parler de la balkanisation de la RDC tant qu’il est à la tête du pays.
Pour le président de la république, ceux qui tiennent ce discours de la balkanisation n’ont rien à dire et cherchent à diviser le pays.
« La balkanisation est l’affaire de ceux qui n’ont rien à dire. Quand nous étions opposants, nous n’avons pas menti. Il ne faut pas suivre les bêtises venant des sorciers. Arrêtez de suivre les sorciers qui veulent diviser la RDC. Il y a quelques mois, j’avais réuni l’État-major des FARDC et la Monusco. Je suis venu remettre le pays sur les rails », a déclaré Félix Tshisekedi.
En République Démocratique du Congo, le sujet sur la balkanisation est au centre des débats politiques depuis plusieurs jours. Martin Fayulu et le Cardinal Fridolin Ambongo sont parmi ceux qui ont, les premiers, alerté sur l’exécution d’un plan de balkanisation de la RDC.
Par ailleurs, face à la diaspora, Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination de traquer les groupes armés qui sèment la terreur et la désolation à l’Est du pays, principalement à Beni, où la population est massacrée par les rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques alliées (ADF) ».
« La question de Beni n’est pas une question d’agression extérieure. C’est une question de complot de ceux qui font notamment le trafic des minerais et qui profitent de cette situation. Savez-vous que même au sein des ADF, il y a des Congolais ?… Cette fois, j’ai décidé d’en finir avec les groupes armés. Je vais les traquer jusqu’au bout », a-t-il déclaré.
Il sied de rappeler que depuis le lancement des offensives à Beni contre les rebelles ADF, l’armée nationale a récupéré plusieurs localités qui étaient occupées par l’ennemi ».
« Fatshi rassure la diaspora congolaise de Londres« , titre en manchette L’Avenir.
En séjour à Londres, le Président Félix Tshisekedi a échangé, dimanche 19 janvier, avec la diaspora congolaise de Londres, rapporte le journal de Pius Muabilu.
Dans son adresse à la diaspora, Félix Tshisekedi a reconnu qu’il y a des mèchants au sein de la coalition FCC-CACH, et ce n’est pas tout le monde qui est sincère. Le Chef de l’Etat a menacé ceux des ministres qui s’écarteraient de la ligne de conduite du gouvernement. « Je suis au pouvoir par la volonté de Dieu et du peuple; pas celle d’un individu. Tout celui qui se dressera sur mon chemin, surtout si c’est un ministre que j’ai nommé, sera viré« , a-t-il martelé.
Au sujet de la balkanisation qui défraye la chronique actuellement, le Président de la République a signifié « tant que je serai Président de la RDC, il n’y aura même pas 1 cm2 de notre pays qui sera arraché ».
Félix Tshisekedi est convaincu que la rébellion qui sévit à Beni n’est pas une agression étrangère. « C’est un complot interne des ennemis du Congo. C’est une mafia impliquant certains de nos compatriotes, y compris pour tuer et piller nos richesses« .
Divers
Forum des As titre « BALKANISATION DE LA RDC / Delly Sesanga : » Cessez de surfer sur les peurs de notre peuple «
« La RDC est faible de ses fragilités intérieures. La vraie guerre, il faut la mener contre le manque de cohésion interne, affirme le leader de l’ENVOL.
Un tout autre discours sur la balkanisation que celui sorti par Delly Sesanga, samedi 18 janvier, à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux pour 2020 au siège de l’Envol à Kinshasa. « Chaque Etat vit avec la menace à ses intérêts, la RDC comme autre pays », fait-il observer. « C’est parce que nous sommes conscients de la nécessité de protéger nos frontières que la Constitution de 2006 a prévu l’organisation des Forces armées de la République démocratique du Congo « , rappelle l’élu de Luiza.
Le leader de l’Envol estime que les idées avancées par certains de ses contemporains politiques rd congolais sur la menace à l’intégrité du territoire et de l’indépendance nationale, serait de nature à semer la peur et le doute au sein de l’opinion.
Pour l’élu de Luiza, le drame que vivent les populations de Beni rappelle aux Congolais, de manière effroyable, la nécessité de « devoir mieux organiser nos forces pour assurer le respect de nos 2 345 409 km² «
HALTE A LA MALADRESSE
Réfléchissant à haute et intelligible voix, Sesanga se demande si la tragédie de l’Est, particulièrement celle que vit Beni, devrait pousser la RD-Congo à faire la déclaration de guerre et l’annexion des pays voisins pour que « la sécurité des biens et des personnes soit restaurée, que l’indépendance nationale soit sauvegardée et la souveraineté du Congo observée »
Il rappelle que si c’est pour montrer que les Rd congolais savent faire la guerre, l’armée congolaise a prouvé sa force au combat à plusieurs reprises lors de deux guerres mondiales. Il cite les épopées de Tabora, Mahenge, Gambela, Assossa, Saïo et même sous Mobutu, au Rwanda.
UNE NOUVELLE GUERRE N’EST PAS LA SOLUTION
Le leader de l’ENVOL est formel. Une nouvelle guerre n’apporterait pas la paix et la stabilité aux populations rd congolaises. En un mot comme en mille, pour Sesanga, « une nouvelle guerre n’est pas la solution ».
« La vraie guerre, souligne Delly Sesanga, » il faut la mener contre le manque de cohésion interne, la désorganisation administrative, la corruption, le clientélisme et le népotisme qui ont gangrené l’appareil d’État et affecte son outil de défense. » Au nombre de pistes que l’élu de Luiza propose d’explorer pour sortir le pays de la situation actuelle, c’est entre autres » combattre les fragilités internes ».
UNE SUGGESTION MALADROITE
L’autre idée que le leader de l’ENVOL rejette, c’est celle liée à l’organisation d’une conférence internationale sur la partition du pays, émise par le porte-étendard de LAMUKA, Martin Fayulu, dans sa dernière sortie médiatique. Delly Sesanga juge cette proposition « pernicieuse « . » Elle semble même, selon l’élu de Luiza, faire écho à ceux qui demandent la révision des frontières ».
Sesanga est encore à se demander » comment prétendre défendre l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, et en appeler au même moment, à la convocation d’un forum sur la sur la Balkanisation qui serait, dit-il, l’occasion aux larrons de donner une forme préliminaire à une telle revendication « .
« Je ne connais pas d’État confronté à pareil défi qui prendrait l’initiative de parler de sa balkanisation. C’est une idée abominable qui ne devrait pas germer dans la tête des Congolais », tempête-t-il.
S’APPUYER SUR LA CHARTE DES NATIONS UNIES
Pour ce juriste chevronné, » la Charte des Nations Unies et le sacro-saint principe de l’Union Africaine sur le respect de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, devraient constituer le cadre de défense de l’intégrité territoriale. Pour le reste, il faut renforcer notre outil de défense pour en sauvegarder le maintien « .
Le leader de l’ENVOL rappelle que depuis le début des années 1990, ces principes ont été réaffirmés dans la recherche de solution à la crise de notre pays et de grands lacs. Et, pour Sesanga, » il ne nous revient pas de commencer par pécher en évoquant des principes et forums contraires aux intérêts nationaux. Au demeurant, l’Accord cadre d’Addis Abeba, fournit le cadre où la dimension régionale des conflits des Grands Lacs est traitée… »
L’élu de Luiza appelle donc à cesser de surfer sur la peur et les angoisses des populations congolaises pour avancer des agendas qui nuisent aux intérêts du pays. Lire ci-dessous, l’intégralité de l’adresse de Delly Sesanga à l’occasion de la présentation des vœux de l’an 2020. Didier KEBONGO
Congo Nouveau annonce qu’au terme du congrès du parti les Républicains organisé le 18 janvier à Kinshasa, Michel Bongongo a été désigné président national, en remplacement de Léon Kengo wa Dondo qui a pris sa retraite politique.