03 02 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (Dialogue)
Sommaire
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi une liste de 13 pays africains à hauts risques par rapport au « Coronavirus », l’épidémie apparue il y a un mois en République populaire de Chine. La République démocratique du Congo y est citée, constate en ce lundi 3 février la presse parue à Kinshasa. Elle rend aussi compte de la « Quadripartite des Grans lacs » à Luanda et de divers autres sujets, dont les résultats sportifs et les menaces sataniques et dépravées qui guettent les demandeurs d’emplois… O tempora ! O mores !
Gare au virus !
AFP a publié une nouvelle que Mediacongo.net s’empresse de répandre « Coronavirus: Un mix d’antiviraux testé en Thaïlande donne des résultats encourageants »
« Des médecins thaïlandais ont annoncé dimanche avoir expérimenté avec un certain succès sur des patients atteints d’une forme sévère de coronavirus 2019-nCoV un cocktail de médicaments contre la grippe et le VIH, l’agent viral du sida.
Les premiers résultats de ce traitement expérimental montrent une amélioration notable de l’état des malades 48 heures après leur médication, a dit à des journalistes le Dr. Kriangska Atipornwanich, spécialiste des affections pulmonaires à l’hôpital Rajavithi, à Bangkok.
Parmi les patients traités, une ressortissante chinoise de 70 ans originaire de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie, qui avait été testée positive au coronavirus il y a dix jours.
Le traitement combine deux molécules utilisées contre le VIH, le Lopinavir et le Ritonavir, et l’Oseltamivir, un médicament utilisé pour la prévention et le traitement des grippes A et B.
« Il ne s’agit pas du traitement miracle, mais l’état des patients s’est considérablement amélioré. Après 48 heures, les résultats des tests sur des cas positifs il y a dix jours se sont avérés négatifs », a dit le Dr. Atipornwanich.
« Les perspectives sont bonnes, mais nous devons conduire plus de recherches pour déterminer si cela peut être un traitement standard », a-t-il expliqué ».
Le Phare titre « Coronavirus : la RDC sur la liste noire de l’OMS »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi une liste de 13 pays africains à hauts risques par rapport au « Coronavirus », l’épidémie apparue il y a un mois en République populaire de Chine. La République démocratique du Congo est citée, renseigne Le Phare.
Selon le journal, les deux critères principaux retenus par les experts de cette agence des Nations unies pour estimer que les « 13 » sont plus exposés que d’autres à l’invasion du « Coronavirus » sont les taux élevés de contacts et voyages entre ces pays et la Chine. Bien qu’aucun cas n’ait encore été déclaré sur le territoire congolais, l’alerte de l’OMS se veut une interpellation en direction des autorités congolaises pour le renforcement des mesures de surveillance aux aéroports, ports et autres points d’entrée.
Au sujet des mesures de surveillance, Le Potentiel indique « Coronavirus : la RDc citée parmi les pays à haut risque »
« Il y a pratiquement un mois que l’épidémie « Coronavirus » est apparue en République populaire de Chine. Etant déclarée une maladie de portée internationale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi une liste de 13 pays africains à hauts risques parmi lesquels la République démocratique du Congo est citée.
Selon cette agence de l’Onu, les deux critères principaux retenus par les experts pour estimer que les « 13 » sont plus exposés que d’autres à l’invasion du « Coronavirus » sont les taux élevés de contacts et voyages entre ces pays et la Chine. Bien qu’aucun cas n’ait encore été déclaré sur le territoire congolais, l’alerte de l’OMS se veut une interpellation en direction des autorités congolaises pour le renforcement des mesures de surveillance aux aéroports, ports et autres points d’entrée.
Entre temps, le gouvernement congolais affûte des armes en vue de prendre des précautions nécessaires visant à éviter l’entrée de l’épidémie de coronavirus sur le sol congolais. Pour cela, le professeur Jean-Jacques Muyembe Tanfum, virologue et directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), a déclaré que le pays se prépare à renforcer son système de surveillance contre cette épidémie qui s’attaque au système respiratoire, précise le quotidien.
Par ailleurs, la Commission nationale de la santé a présenté les solides capacités et ressources de santé publique dont dispose la Chine pour faire face aux flambées de maladies respiratoires. Les débats ont porté principalement sur la poursuite de la collaboration en ce qui concerne les mesures de confinement à Wuhan, sur les mesures de santé publique dans d’autres villes et provinces, sur la réalisation de nouvelles études concernant la gravité de l’infection et la transmissibilité du virus, sur la poursuite du partage de données et sur le partage par la Chine de matériel biologique avec l’OMS.
Ces mesures permettront de faire progresser les connaissances scientifiques sur le virus et contribueront à la mise au point de contremesures médicales, tels que les vaccins et les traitements.
A noter que Pr Jean Jacques Muyembe a confirmé qu’il n’y a pas de cas suspect de Coronavirus en RDC ».
D’ailleurs, Pr Jean Jacques Muyembe, a confirmé qu’il n’y a pas de cas suspect de Coronavirus en RDC, rapporte le Bulletin de l’Agence congolaise de presse.
D’ici le 9 février, l’INRB sera en mesure de dépister sur place au pays des cas éventuels de ce virus qui continue à faire des victimes en Chine et ailleurs à travers le monde, ajoute l’agence officielle.
La détection passe entre autres par la formation des experts de l’INRB, indique le Pr Muyembe, cité par La Prospérité qui titre « Coronavirus : le gouvernement arrête des mesures concrètes »
‘’Il n’y a pas de cas suspect ici en RDC pour le moment, mais nous devons être vigilants et renforcer notre système de surveillance à tous les endroits, surtout les portes d’entrée nationales‘’, a laissé entendre le virologue Jean-Jacques Muyembe à propos du Coronavirus. C’était au cours d’une réunion spéciale présidée par le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba le samedi 1er février 2020, sur des mesures de prévention contre cette épidémie qui fait déjà des victimes en Chine et partout à travers le monde. En présence de quelques membres du gouvernement directement impliqués par cette affaire, le docteur Muyembe a souligné le fait que ‘’nous devons tout faire pour que ce virus n’entre pas chez nous‘’.
Le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité a assuré que les moyens qu’il faut ont été garanti par le gouvernement de la République à l’équipe de tous les experts et il n’y a pas de raison pour que la population puisse paniquer.
En fait, ‘’cette question a interpellé le gouvernement de la République qui s’est réuni aujourd’hui sous la conduite du Premier ministre, entouré de tous les experts que nous avons notamment, le professeur Muyembe qui est un expert de réputation internationale et qui a une très longue expérience dans tout ce qui est maladie virale […] Nous avons arrêté des mesures concrètes pour faire face à toute éventualité‘’, a expliqué Gilbert Kankonde.
«Faire le diagnostic très rapidement»
Parmi les dispositions prises, il y a le ministère de la Santé qui a tenu déjà 3 réunions sur ce programme et, selon le docteur Jean-Jacques Muyembe, nous avons eu le plan qui a été préparé et qui montre bien que si tout est mis en place, il y aura une détection rapide du virus et une riposte rapide pour éviter que la flambée de cette épidémie se transforme en une épidémie mortelle dans notre pays.
Pour cela, dit-il, il faut avant tout mettre les moyens pour détecter, confirmer les cas. ‘’J’ai dit au Premier ministre que dès le 4 février, il y a un expert de l’INRB qui va se rendre à Dakar pour une formation spéciale organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé et Africa CDC pour le diagnostic. Il reviendra avec les réactifs et, à partir du 9 février l’INRB sera en mesure de confirmer une épidémie de maladie à CORONAVIRUS‘’, a-t-il souligné.
Le Premier ministre, quant à lui, a demandé que ces capacités de diagnostic soient également transférées à d’autres villes du pays. ‘’C’est ce que nous allons faire très prochainement, pour que notre pays soit en mesure de faire le diagnostic très rapidement‘’.
Parmi les membres du gouvernement central présents à cette séance, il y a le ministre de l’Intérieur et Sécurité, Gilbert Kankonde ; celui du Budget, Mayo Mambeke ; des Finances Sele Yalaguli ; son collègue des Affaires Sociales, Madame Rose Boyata ; le Ministre des Actions Humanitaires, Steve Mbikayi, mais également le Vice-ministre des Affaires Etrangères et Congolais de l’Etranger, Raymond Tchedya ; le Vice-ministre des Transports et Voies des Communications, Jacques Yuma ; le Vice-ministre du Budget, Félix Momat, le Conseiller du Chef de l’Etat en matières de la Santé, le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et le Virologue Jean-Jacques Muyembe.»
Sommet Quadripartite des Grands Lacs
Afriwave , Ouragan FM et Mediacongo.net annoncent en chœur « A Luanda, les 4 chefs d’État de la sous-région des Grand Lacs consolident le pacte de paix signé entre Kigali et Kampala »
« Les quatre chefs d’États, João Lourenço (Angola), Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda) ont décidé dimanche 02 février 2020 à Luanda de consolider le pacte de paix signé entre Kigali et Kampala en maintenant les activités de la commission Ad-Hoc chargée de suivi et la mise en oeuvre du processus de paix entre Kampala et Kigali. C’est l’une des résolutions prises à l’issue de leur quadripartite de ce dimanche dans la capitale angolaise. Dans le compte-rendu qui a sanctionné les travaux, il a été décidé également de la libération des prisonniers de chaque pays.
Sur invitation de l’angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, Félix Tshisekedi, Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame se sont retrouvés pour une journée des discussions après leurs dernières rencontres datées des 12 juillet et 21 août 2019 dernier. Cette fois, les 4 chefs d’État ont fait l’évaluation de la situation politique, sécuritaire, diplomatique et culturelle entre les 4 Etats d’une part; et entre le Rwanda et l’Ouganda d’autre part.
Ce sommet intervient dans une période de tensions exacerbées entre l’Ouganda et le Rwanda, deux anciens alliés d’hier dans la guerre d’agression et d’envahissement contre la RDC. Presqu’ennemis jurés, les deux pays étaient à deux doigts de se faire la guerre après la brouille diplomatique et des incidents à répétition à leurs frontières communes.
S’agissant du différend qui existe entre le Rwanda et l’Ouganda, les Présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni ont salué les efforts entrepris par leurs homologues Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Joao Lourenco « dans leur quête d’une solution pacifique dans l’esprit du panafricanisme et de l’intégration régionale, en vue de la résolution du différend entre les deux pays. « Les deux chefs d’Etat ayant pris l’engagement de continuer à privilégier le dialogue permanent entre eux pour le développement et le bien-être de leurs peuples respectifs », indique le communiqué final.
Pour ce faire, Yoweri Museveni et Paul Kagame « se sont engagés à faire les pas subséquents en direction de la paix, la stabilité, le bon voisinage, et le rétablissement de la confiance mutuelle » note le communiqué.
Ainsi en a-t-il été convenu :
La libération totale des citoyens nationaux de chaque pays, dûment identifiés et inclus dans les listes échangées à cet effet ;
Les deux parties devant « s’abstenir de tout facteur qui puisse susciter la perception de l’appui, du financement, de l’entrainement et de l’infiltration de forces déstabilisatrices sur le territoire voisin ;
Du maintien des activités de la Commission Ad-Hoc comme mécanisme de suivi de la mise en œuvre du processus
A cette occasion, leurs homologues angolais et congolais ont demandé aux deux voisins de s’abstenir de tout facteur qui pourrait susciter la perception de l’appui, du financement, de l’entrainement et de l’infiltration de forces « déstabilisatrices sur le territoire voisin ». Néanmoins, chose incompréhensible, aucun cas n’a été porté à la situation de la région de Beni où des milices des deux pays sévissent contre les populations autochtones de la RDC dans des massacres et autres tueries au quotidien.
Pour rappel, un mémorandum d’Accord sur la sécurité et la coopération dans la sous-région des Grand Lacs avait été conclu le 21 août 2019. A la manœuvre pour réconcilier les deux frères ennemis (Kagame et Museveni), Félix Tshisekedi. Pour lui, le développement et la stabilité de la RDC passent par la paix entre tous les pays de la région, principalement ses voisins rwandais et ougandais minés aujourd’hui par un conflit ouvert.
Le prochain sommet Quadripartite étant prévu à Gatuna/Katuna à la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda le 21 février 2020 courant termine le communiqué ».
Actualité.cd informe que le président angolais João Lourenço et ses homologues Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda) ont échangé sur le renforcement de leurs relations politiques, diplomatiques, économiques et culturelles dans le cadre d’un sommet quadripartite.
A l’issue de cette réunion, Paul Kagame et Yoweri Museveni ont salué les efforts entrepris par leurs homologues angolais et congolais « dans leur quête d’une solution pacifique dans l’esprit du panafricanisme et de l’intégration régionale, en vue de la résolution du différend existant entre le Rwanda et l’Ouganda », poursuit le média en ligne.
Tout en privilégiant le dialogue, le sommet de Luanda a pris une série de décisions en vue d’une décrispation plus significative. Il s’agit notamment de la libération totale des citoyens nationaux de chaque pays dûment identifiés et inclus dans les listes échangées à cet effet, ajoute Forum des As.
« Après 2 sommets quadripartites successifs le 12 juillet et le 21 août 2019 ayant abouti à la signature du Mémorandum d’entente entre le Rwuanda et l’Ouganda, les présidents Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC, Yoweri Museveni de l’Ouganda, Paul Kagame du Rwanda et Joao Lourenco de l’Angola se sont retrouvés de nouveau ce dimanche 2 février 2020 au Palais présidentiel de la Cidade Alta.
Cette fois, les 4 chefs d’État ont fait l’évaluation de la situation politique, sécuritaire, diplomatique et culturelle entre 4 Etats d’une part et entre le Rwanda et l’Ouganda d’autre part.
S’agissant du différend qui existe entre le Rwanda et l’Ouganda, les Présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni ont salué les efforts entrepris par leurs homologues Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Joao Lourenco dans leur quête d’une solution pacifique dans l’esprit panafricaniste et de l’intégration régionale.
Tout en privilégiant le dialogue, le sommet de Luanda a pris une série de décisions en vue d’une décrispation plus significative. Il s’agit notamment de la libération totale des citoyens nationaux de chaque pays dûment identifiés et inclus dans les listes échangées à cet effet.
Les 4 Chefs d’État ont décidé d’organiser le prochain sommet quadripartite à Gatuna/Katuna dans la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda le 21 février 2020.
COMMUNIQUÉ FINAL DU 3ème SOMMET QUADRIPARTITE ENTRE LES CHEFS D’ÉTAT DE RÉPUBLIQUE D’ANGOLA, DÉMOCRATIQUE DU CONGO, OUGANDA ET RWANDA Luanda, le 2 Février 2020
1. Sur invitation de Son Excellence João Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola, s’est tenu à Luanda, le 2 février 2020, le Troisième Sommet Quadripartite en présence de Leurs Excellences, Yoweri Kaguta MUSEVENI, Président de la République d’Ouganda, Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda et Félix Antoine TSHISEKEDI-TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo.
2. Cette réunion fait suite aux Sommets Quadripartites réalisés à Luanda, le 12 juillet et le 21 août 2019, entre les Chefs d’État de la République d’Angola, de la République Démocratique du Congo, de la République d’Ouganda et de la République du Rwanda.
3. Les Chefs d’État ont échangé leurs points de vue au sujet du renforcement de leurs relations politiques, diplomatiques, économiques et culturelles.
4. Les Chefs d’État de la République du Rwanda et de la République d’Ouganda ont salué les efforts entrepris par le Chef d’État de la République d’Angola et par le Chef d’État de la République Démocratique du Congo dans leur quête d’une solution pacifique dans l’esprit du panafricanisme et de l’intégration régionale, en vue de la résolution du différend existant entre les deux pays.
5. La République d’Ouganda et la République du Rwanda ont pris l’engagement de continuer à privilégier le dialogue permanent entre les deux pays pour le développement et le bien-être de leurs peuples respectifs.
6. Son Excellence Yoweri Kaguta MUSEVENI, Président de la République d’Ouganda et Son Excellence Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda se sont engagés à faire les pas subséquents en direction de la paix, la stabilité, le bon voisinage, et le rétablissement de la confiance mutuelle.
7. Le Sommet de Luanda, entre les Quatre Chefs d’État s’est déroulé dans un climat de fraternité et parfaite entente, ayant décidé ce qui suit:
a) La libération totale des citoyens nationaux de chaque pays, dûment identifiés et inclus dans les listes échangées à cet effet ;
b) Les deux parties doivent s’abstenir de tout facteur qui puisse susciter la perception de l’appui, du financement, de l’entrainement et de l’infiltration de forces déstabilisatrices sur le territoire voisin;
c) Les deux parties continueront à protéger et respecter les droits humains des citoyens de l’autre partie;
d) Le maintien des activités de la Commission Ad-Hoc comme mécanisme de suivi de la mise en œuvre du processus
e) Le prochain Sommet aura lieu à Gatuna/Katuna dans la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda, le 21 Février 2020.
8. Les Chefs d’État présents ont remercié Son Excellence João Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola pour l’accueil fraternel et l’hospitalité, ainsi que pour sa disponibilité et son engagement dans ce processus de réconciliation entre deux pays frères. Fait à Luanda, le 02 02 20 »
Sport
Ici, l’actualité est dominée par l’élimination du Daring club Motema Pembe de la Coupe de la Confédération.
La victoire, à Kinshasa face à ESAE du Bénin, dimanche 2 février (1-0), n’a pourtant pas permis aux Kinois de se qualifier pour les quarts de finale puisque, dans l’autre match du groupe, Zanaco est allé tenir en échec Renaissance Berkane au Maroc (1-1), écrit Congoprofond.net
Le club vert et blanc de Kinshasa quitte la compétition tête haute 3ème avec dix points à son actif, même points avec son poursuivant direct Zanaco mais la CAF a pris en compte la confrontation directe et la différence de buts marqués, explique Dépêche.cd.
Divers
Pour ce qui est de la pubication de pages d’opinions libres sur Twitter, Jean Claude KATENDE est moins actif que Donald Trump, mais de peu ! Il publie « L’année de l’action du président Félix : les préalables pour réussir »
« L’année 2019 était pour le Président de la République, une année pour apprendre et pour connaitre mieux le Congo, d’une part, mais aussi de voir ce que valent ses collaborateurs et ses partenaires du FCC, d’autre part. Le peuple congolais ne lui tient pas tellement rigueur au sujet des tâtonnements observés pendant cette période.
Ayant lui-même compris que le peuple congolais attend de lui des actions de nature à poser les bases du changement politique, sociale et économique réclamé par tous, le Président de la République a décrété que l’année 2020 est une année de l’action. Le peuple a entendu trop de discours, maintenant il attend des actions.
Cette année 2020 est celle où le Président Félix et son gouvernement doivent démontrer aux congolais qu’ils sont à la hauteur des défis politiques, sociaux, économiques et sécuritaires qui se posent au pays. Je peux me permettre de dire que l’avenir politique du Président dépendra de ce qui sera fait au courant de cette année 2020.
Le succès de cette année 2020 ne dépendra plus des discours, mais des actions orientées vers la satisfaction des besoins du peuple congolais. La réussite desdites actions dépendra de la réalisation de certains préalables dont :
1. Evaluer ses propres collaborateurs.
Après une année d’exercice du pouvoir, il est clair que le Président de la République connait maintenant mieux ses collaborateurs. Il doit avoir le courage de donner plus d’espèce, plus de moyens aux collaborateurs qui ont fait preuve de compétence, d’ingéniosité, d’intégrité et de capacité de travail en équipe. Il parait qu’ils sont moins nombreux.
Il doit se débarrasser de tous les affairistes et les colporteurs politiques qui l’entourent.
Il doit s’entourer des hommes et des femmes qui montrent par leur travail et conduite qu’ils ont le souci de le voir réussir.
Quand Mandela avait constaté que son épouse Winnie était devenue un handicap à son action politique, il s’en était séparé. Le Président Félix devrait faire la même chose avec tous ses amis, militants ou partenaires qui ne sont pas à la hauteur de l’aider dans la réalisation de sa vision pour le Congo.
Il doit courageusement se séparer de tous les médiocres.
2.. Engager un débat ouvert et sincère avec ses partenaires du FCC.
Durant les 18 ans de pouvoir de Mr Joseph KABILA, beaucoup de membres du FCC avaient participé activement au pillage, à la paupérisation des congolais et à l’enrichissement illicite et à la violation des droits de l’Homme. Nous pensions qu’avec l’alternance, ils allaient saisir l’occasion pour faire amende honorable, mais ce n’est pas le cas.
Au sein du Gouvernement, ils semblent travailler à contrecourant pour empêcher ou bloquer la mise en œuvre des programmes capables d’améliorer les conditions de vie des congolais, alors qu’ils sont en coalition avec le Président de la République. Tout donne à croire que les membres du FCC sont contre leur partenaire.
L’année de l’action ne peut pas réussir sans le concours des membres du FCC. D’où l’urgence d’engager des échanges ouverts et sincères pour savoir ce qu’ils veulent et prendre des mesures qui s’imposent pour faire avancer le pays. Il est hors de question que le pays soit pris en otage par les membres du FCC.
3.. Doter le pays d’un appareil judiciaire dissuasif
La contribution du pouvoir judiciaire est très attendue pour le succès des actions promises par le Président. Il est urgent de remplacer, conformément aux lois, tous les juges et magistrats véreux par des magistrats et juges compétents et intègres.
Avec les animateurs actuels des institutions judicaires, il n’est pas possible d’avoir un appareil judiciaire totalement dissuasif et intègre..
Les personnes qui seront impliquées dans les actions promises par le Président ne peuvent travailler avec sérieux et intégrité que si elles voient que la justice est capable de les inquiéter en cas de dérapage. Sinon, la récréation va continuer.
La réalisation de ces préalables donnera des indications claires sur la volonté du Président de réussir l’année de l’action.
Gardons les yeux ouverts »
Pour sa part, Zoom-eco.net fait savoir que le nouveau code de visa de l’Union européenne est entré en vigueur le 1er février 2020. Avec de nouvelles règles, il apporte plusieurs changements aux procédures de demande de visa. Les principales modifications prévues sont entre autres, des frais de visa plus élevés qu’avant et la prolongation des périodes de dépôt de demande.
La Tempête des Tropiques titre à la Une « RDC-UNICEF : le programme de lcoopération 2019 évalué »
« L’organisation du Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio, le plaidoyer pour la mise en œuvre des mesures d’accompagnement nécessaires à la durabilité de la gratuité de l’éducation de base et le plaidoyer sur la malnutrition qui s’est traduit par le développement des documents normatifs et des guidelines clés techniques en nutrition ,telles sont quelques activités stratégiques ayant soutenu les interventions sectorielles en attendant la période 2020-2024
La revue annuelle 2019 du programme de coopération entre la RDC et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a eu lieu le 28 janvier 2020, au salon rouge de l’immeuble du gouvernement, à Kinshasa/Gombe. Les travaux de cette revue annuelle ont été ouverts par le vice ministre congolais de la Coopération internationale, Intégration régionale et Francophonie, Valéry Mukasa Mwanabuta.
Les participants (fonctionnaires de différents ministères impliqués dans la promotion des droits de l’enfant et de la mère, fonctionnaires de l’UNICEF et acteurs de la Société civile) ont, pendant une journée, fait le point sur le travail réalisé durant l’année 2019 et plus globalement les résultats obtenus durant le cycle du programme de coopération RDC-UNICEF 2013-2019 qui vient de prendre fin.
Selon Edouard Beigbeder, représentant de l’UNICEF en RDC, en 2019, cette agence de l’ONU a mené quelques activités stratégiques qui ont soutenu les interventions sectorielles dans le cadre du programme de coopération. Il a cité l’implication de l’UNICEF dans l’organisation du Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio présidé par le Président de la République qui a renouvelé son engagement et celui de tous les gouverneurs de provinces.
Il a évoqué aussi la décision salutaire du Président de la République de rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire qui s’est traduite par un flux d’enfants à l’école. L’UNICEF continue à faire le plaidoyer pour la mise en œuvre des mesures d’accompagnement nécessaires à la durabilité de cette politique. L’UNICEF a aussi mené en 2019 le plaidoyer sur la malnutrition qui s’est traduit par le développement des documents normatifs et des guidelines clés techniques en nutrition.
L’UNICEF a appuyé la réponse à Ebola avec un déploiement massif de son personnel sur le terrain et un investissement de plus de 86 millions de dollars us focalisé sur l’engagement et la mobilisation communautaire, les interventions importantes dans les domaines de la nutrition, de l’eau, hygiène et assainissement, sans oublier la protection des enfants.
Au cours du cycle du programme de coopération 2013-2019 entre la RDC et l’UNICEF, des résultats majeurs ont été obtenus : 4,6 millions d’enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés contre la polio ; l’appui humanitaire multisectorielle à plus de 2,7 millions d’enfants et familles vulnérables. Toutefois, beaucoup reste encore à faire pour les enfants.
Ainsi, un enfant sur dix en RDC meurt avant l’âge de 5 ans du fait des causes évitables ; 42% d’enfants souffrent de malnutrition chronique ; la moitié des ménages en RDC n’a pas accès à l’eau potable ; un enfant sur cinq ne fréquente pas l’école primaire ; trois enfants sur quatre ne sont pas enregistrés à l’état-civil.
Le représentant de l’UNICEF en RDC a annoncé que le prochain programme de coopération RDC-UNICEF pour la période 2020-2024, élaboré conjointement par les parties prenantes, sera adopté au conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au mois de février 2020.
Les grands axes de travail du prochain programme de coopération 2020-2024 entre la RDC et l’UNICEF mettent l’accent sur la nécessité d’opérer des changements pour apporter une meilleure réponse aux besoins importants des enfants dans les domaines traditionnels, notamment la santé, la nutrition, l’éducation, la protection, et dans certains domaines émergents tels que l’urbanisation, la question des adolescents et les changements climatiques ».
Le Potentiel publie, sous le titre « L’homosexualité l’emporte sur la compétence pour des postes juteux à Kinshasa », un article que nous reprenons sans y changer un iota.
« La République démocratique du Congo est comptée parmi les pays ayant le taux de chômage très vertigineux au monde. Certaines organisations estiment à 90 ou 95% le taux de chômage, sans compter ceux qui vivent de la débrouillardise et de l’informel.
Il n’y a pas assez d’entreprises et industries au Congo, celles privées appartenant à des étrangers sont comptées au bout des doigts. Pire encore, la main d’œuvre n’est pas congolaise. En cette manière, l’État est resté impuissant et aphone. Le peuple attend la création d’emplois cette année, déclarée » des actions » par le Chef de l’Etat.
Trouver actuellement du bon travail au Congo est une gageüre. Le nombre de diplômes n’est pas une exigence, même si, à première vue et pour des formalités, cela apparaît dans les offres d’emplois. Le monde du travail le plus bénéfique est aujourd’hui dominé par des loges qui contrôlent la plupart d’Organismes internationaux et entreprises surtout privées. Après l’embauche, le responsable vous tend l’appât très succulent, mais de courte durée. C’est au bout de quelques jours que l’employeur révèle ses intentions sournoises d’entretenir une relation amoureuse avec l’employé, peu importe le sexe.
A propos, la Rédaction du Potentiel online a rencontré trois hommes ayant abdiqué leurs postes, en l’espace d’une semaine, parce que contraints à l’homosexualité. Les Patrons, des hommes veuillent des relations amoureuses avec leurs travailleurs gradés, des hommes aussi. Cette pratique prend une ascendance inquiétante à Kinshasa, à tel enseigne que peu seulement de ceux qui ont un esprit supérieur refusent de céder à cette demande « satanique ». Seuls les esprits inférieurs acceptent comme hommes, de devenir femmes.
Plusieurs cas ont été enregistrés dans les entreprises de télécommunications, dans les entreprises dirigées par les Indo-pakistanais et autres firmes internationales. D’autres cas sont signalés, cette fois-ci défiant les valeurs morales et éthiques reconnues aux Congolais. Si les hommes sont soumis aux actes d’homosexualité, les femmes elles sont utilisées pour la sodomie, la fellation. Le cas échéant, elles doivent coucher avec les animaux. Leurs chances s’égrainent ainsi au fil de temps et finissent par passer l’arme à gauche. Ce genre de cas sont légion. Beaucoup ont eu la vie sauve après confession suivie des séances de délivrance dans leurs églises.
L’épine
Les loges logent désormais dans les logis congolais. Les serviteurs de Dieu interrogés à propos, parlent des oeuvres sataniques pour humilier l’homme créé à l’image de Dieu. » Ce n’est pas normal qu’un homme couche avec un homme ou avec un animal pour conserver son boulot « , regrette Pasteur Georges Monga, responsable adjoint de l’église « Moisson abondante » dans la commune de Lemba. Et celui-ci d’ajouter : » Ceux qui cèdent à ce genre de pratiques perdent leur dignité humaine et finissent très mal leur parcours terrestre, souvent de manière brutale et ignominieuse « .
Pourtant, la Rdc est réputée pays où la population croie en Dieu, et chaque avenue compte plus de cinq églises dans certains quartiers, plus de dix dans d’autres. Ces églises devraient, de l’avis de beaucoup d’observateurs, prêcher à leurs ouailles sur ce thème pour endiguer l’irréparable. Voilà des sujets à développer, au lieu de passer des journées entières à ne prêcher que sur les bénédictions. Le salut des âmes en dépend ».
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© Dialogue, le vendredi 03 janvier 2020