04 02 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (Dialogue)
Sommaire
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La réaction du président de la République aux conclusions de la dernière retraite de son parti l’UDPS dont l’une de ses résolutions demandant la rupture de l’alliance entre l’UDPS et ses alliés de l’UNC et du FCC, la commémoration du 38ème anniversaire de la création de l’UDPS, l’intervention du Premier ministre, Sylvestre Ilunga à la conférence minière d’Indaba mining 2020 à Capetown en Afrique du Sud et la question de prévention du coronavirus sont les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse congolaise, en ce mardi 4 février 2020.
Cohabitation
Forum des As titre « Félix Tshisekedi pas totalement d’accord avec les conclusions de la retraite de l’UDPS ! »
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi n’entend pas rompre après une année de son mandat à la tête du pays, son mariage aussi bien avec son prédécesseur Joseph Kabila qu’avec son partenaire Vital Kamerhe, écrit ce journal qui cite : « Selon certaines indiscrétions, Félix-Antoine Tshisekedi aurait rejeté cette recommandation contenue dans les conclusions de la retraite politique de son parti au Centre Nganda ».
Outre la proposition relative à la fin de l’alliance avec le FCC, poursuit FdA, les caciques de l’UDPS auraient poussé le bouchon plus loin en suggérant le divorce avec leur partenaire de CACH, Vital Kamerhe, pourtant lié à Félix Tshisekedi par un accord politique signé à Nairobi.
Il rappelle par ailleurs que « Dans ce deal politique conclu dans la capitale kenyane, Vital Kamerhe acceptait de taire ses ambitions personnelles pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi à l’élection présidentielle de décembre 2018 et de prendre la primature en cas de victoire de son joker dans la course à la magistrature suprême du pays ».
La majorité parlementaire revenant au FCC, Vital Kamerhe a été nommé directeur de cabinet du successeur de Joseph Kabila.
Alors que Félix Tshisekedi encore candidat président de la République, aurait pris l’engagement dans ledit accord, de soutenir la candidature de Vital Kamerhe aux présidentielles de 2023, les hauts cadres de l’UDPS, auraient, parmi les résolutions de leur retraite, demandé à Fatshi d’être candidat à sa propre succession.
Toutefois Forum des As confirme que « Selon des sources proches de la présidence de la République, Fatshi n’aurait pas écarté cette proposition de son parti ».
« FATSHI tranche : Pas de rupture avec le FCC ni avec l’UNC », titre L’Avenir. Pour ce journal, L’UDPS risquera gros, si jamais elle s’inscrivait dans la vision imposée par Kabund et Kabuya, quand bien même la popularité de Félix serait revue à la baisse.
Heureusement que Félix Tshisekedi lui-même, en visionnaire, n’est pas dans cette logique qui parait de prime abord suicidaire, note L’Avenir
Alors que Le Potentiel s’interroge : « FCC – Udps: La coalition ou le peuple d’abord ? ».
« Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi traverse la période la plus turbulente de sa vie politique et de son mandat à la tête du pays. Il fait face aux membres de son parti et certains Congolais qui lui exigent la rupture avec le FCC.
Les résolutions de la retraite organisée la semaine dernière, par l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) ont été remises au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi qui se trouve être l’autorité morale de ce parti.
Endéans trois jours, les participants à ces réflexions étaient tombés d’accord qu’il faille diluer la coalition FCC-CACH, et même mettre fin au partenariat avec Vital Kamereh et son Union pour la Nation congolaise (UNC). Des recommandations formulées au Chef de l’Etat, signataire de ces accords, lesquels, d’après l’Udps, absorbent les intérêts du peuple. Rompre avec ces alliés implique ipso facto la dissolution du Parlement. Ainsi donc, l’Udps croit-elle que le surnommé béton aura les mains libres pour amorcer le développement du pays sans entrave.
En décidant ainsi, les cadres du Parti de Limete ont oublié que leur Chef est un béton, et en tant que tel, il ne cède pas au gré des vagues.
Contradiction avec la base
La réponse est bétonnée et ne cède aux caprices des extrémistes. Antoine Tshilombo rejette en bloc les souhaits du « peuple d’abord » et préfère Kabila et Kamereh avant tout. Est-ce une conviction ou juste un vœu pieux, le temps d’apprêter tous les ingrédients avant de dégommer les élus nationaux ? C’est du moins l’avis de bon nombre d’observateurs qui ne voient les Ministres FCC aider le Président de la République à réussir son mandat avec succès.
» C’est un langage politique pour endormir Kabila. Car l’Udps et le FCC c’est le jour et la nuit, nonobstant le semblant de façade qu’ils nous présentent avec hypocrisie « , ironise un Prêtre catholique qui a requis l’anonymat.
Cependant, une question reste pendante sur les lèvres du Congolais lambda » Fatshi Béton a-t-il renoncé au slogan et testament de son père « le peuple d’abord ? « . Une interrogation qui vaut son pesant d’or, étant donné que c’est ce peuple, la base qui avait voté pour lui. Lui-même a répété autant de fois qu’il est au service du peuple. Ou encore tout récemment : » Tout celui qui va entraver mes actions en faveur de mon peuple, aura le bic rouge « .
Tshisekedi a-t-il reçu des garanties de Kingakati que désormais tous les Ministres lui seront obséquieux ? » Non », rétorque un Professeur de l’ISC-Gombe qui prédit une fin brutale et peu agitée de la coalition au pouvoir.
Les Congolais restent sceptiques et attendent la réaction de l’Udps qui fera face à deux scénaris: gober et dissimuler sa déception, ou reprendre les actions des rues pour contraindre leur autorité morale à fléchir. Certains combattants envisageraient un sit-in à la Cité de l’UA, en reprenant en chœur le testament du père de la démocratie » Le peuple d’abord « . Et quant au premier Congolais, il est cerné de tous côtés. Accéder à la demande du peuple qui du reste, est légitime, ou conserver son mariage avec le FCC. » S’il opte pour la dernière alternative, qu’il ne se plaigne pas encore ni au pays ni à l’étranger « , martèle Martin Nkoy, combattant de première heure. ».
Anniversaire de l’UDPS
Forum des As. Titre « 15 février 1982-15 février 2020 : L’UDPS s’apprête à fêter ses 38 ans d’âge »
Il rappelle : « Créé le 15 février 1982 par les désormais célèbres 13 Parlementaires signataires de la Lettre (de 52 pages ndlr) au Président Mobutu, dont Etienne Tshisekedi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Ngalula Pandanjila, Lusanga Ngiele, Marcel Lihau, Frédéric Kibassa Maliba, Dia Onken, Kanana et autres Mbwankiem Nyaroliem (la liste n’est pas exhaustive), l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) totalise cette année 38 ans d’existence ».
Des sources proches du Secrétariat général de ce parti, cite La Prospérité, annoncent des commémorations grandioses, marquées par l’accession, il y a un an, de son Président, en la personne de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, à la magistrature suprême. « En point d’orgue : un grand meeting au stade de Martyrs de la Pentecôte ».
La Prospérité, dans un autre article intitulé : « Udps : vers la démonstration de force… », revient sur cet événement. Il précise : « L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a choisi l’espace qui avait servi de lieu d’hommage à Etienne Tshisekedi, le plus célèbre des pères fondateurs, pour souffler ses 38 bougies.
Ce parti politique vient de clôturer sa retraite du Centre Nganda où une série d’évaluations ont été effectuées. Le fils biologique et politique du Sphinx de Limete qui est devenu Président de la RDC, vient de déclarer qu’il n’y aura pas rupture avec le FCC de Joseph Kabila et l’UNC de Vital Kamerhe. Alors que certaines sources prédisent la démission de Jean-Marc Kabund de son poste de 1er Vice-président de l’Assemblée nationale. Est-ce en prévision, s’interroge –t-il, de la dissolution de cette Chambre Basse du Parlement ?
Le Potentiel annonce « 15 février 2020 : Tshisekedi va parler ».
Des millions de combattants et sympathisants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’acheminent lentement mais sûrement vers la commémoration du 38ème anniversaire de la création de leur parti. La date sacrée est le 15 février 2020. D’historique parti de l’opposition radicale, sous Mobutu, Kabila père et Kabila fils, «la fille aînée de l’opposition» est, depuis le 24 janvier 2019, devenue le parti présidentiel. Donc, le parti au pouvoir. Conjointement avec ses nouveaux alliés, l’UDPS est logiquement comptable de la gestion du pays. Le 38ème anniversaire coïncide avec les 13 premiers mois d’expérience de l’UDPS dans l’exercice du pouvoir d’État. Les instances du parti préparent ce rendez-vous.
Que pourrait dire le premier d’entre les combattants ? L’opinion publique, d’ici et d’ailleurs, piaffe d’impatience et de curiosité, rapporte ce tabloïd qui considère : « Déjà un an au pouvoir, l’UDPS de Tshisekedi Tshilombo marque beaucoup de faiblesses. Faiblesses de gouvernance sur le plan économique et financier. Faiblesses dans l’administration du territoire. Faiblesses dans le volet social. «Le Peuple d’abord» reste encore un mirage ».
« Au cri de «Divorce ! Divorce avec le FCC!» poussé par la base de l’UDPS, le président répondra-t-il par l’affirmative ? En tout état de cause, une surprise, désagréable ou pas, sera au rendez-vous.
Quoi qu’il en soit de sa retenue, le chef de l’État est vivement invité à inverser la tendance : transformer le pessimisme ambiant en optimisme réaliste afin de remobiliser les troupes. Feu Tshitshi, le père de la démocratie congolaise, fut un homme d’un courage extraordinaire. Il a légué à la postérité sa passion de «Vaincre la peur». Fatshi, le fils biologique, devrait s’en inspirer et, à son tour, «vaincre sa peur». Les œuvres immortelles ne s’obtiennent qu’à ce prix », selon Le Potentiel .
Ilunga à Indaba / le discours
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR SYLVESTRE ILUNGA ILUNKAMBA, PREMIER MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DU GOUVERNEMENT, AU FORUM INDABA MINING A CAPE TOWN EN AFRIQUE DU SUD, 3 Février 2020
Excellence Monsieur le Président de la République de Sierra Leone
Excellence Monsieur le Ministre des Mines et de l’Energie de la République Sud-africaine,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellences Mesdames et Messieurs Membres du Corps diplomatique accrédités près la République Sud-africaine,
Mesdames et Messieurs du Comité organisateur du forum INDABA MINING,
Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités respectifs,
Distingués invités,
Permettez-moi, avant d’entrer dans le vif de mon propos, de remercier le Gouvernement Sud-africain pour l’invitation qu’il avait lancée à Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de prendre part à la 26ème édition du forum INDABA MINING organisée dans cette belle ville de Capetown, en Afrique du Sud.
Cependant, fort de son calendrier très chargé, le Président de la République m’a désigné pour le représenter à ces assises et pour porter la voix de notre pays. Il m’a demandé de vous transmettre ses salutations.
Les mêmes remerciements s’adressent aux membres du Comité Organisateur de ce forum qui honorent chaque année toute l’Afrique, lequel forum permet aux décideurs politiques, aux opérateurs miniers, aux investisseurs, aux hommes et femmes de sciences et aux membres de la société civile d’échanger et de réfléchir sur des questions du secteur minier de l’Afrique.
Mon propos de ce jour se focalise essentiellement sur le secteur minier de la République Démocratique du Congo.
Ce secteur est aujourd’hui régi par la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code Minier tel que modifié et complété par la Loi n° 018/001 du 09 Mars 2018, lequel reflète les aspirations de notre peuple dans la gestion des ressources minières.
Comme l’a souligné Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo devant le Congrès, le 14 décembre dernier, cette loi minière doit être pérennisée et mise en application, dans l’objectif de permettre aux Congolais d’être les premiers à jouir de leurs ressources, et de garantir également un environnement attractif et incitatif aux investisseurs.
A ce sujet, je réaffirme que la vision de mon Gouvernement est de promouvoir dans ce secteur un type de partenariat gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes.
Aussi, voudrais-je développer, sans être exhaustif, quelques axes prioritaires de notre politique minière, à savoir :
– Le respect des dispositions du Code Minier en vigueur par tous les intervenants du secteur.
– L’assainissement de l’exploitation minière artisanale pour lutter efficacement contre la fraude minière, la présence et le travail des enfants ainsi que des personnes vulnérables.
La lutte contre le travail des enfants constitue le cheval de bataille de mon Gouvernement pour éradiquer ce fléau social d’ici l’horizon 2025, en conformité avec les recommandations de l’Organisation Internationale du Travail, d’une part, et pour répondre aux exigences des consommateurs finaux de nos minerais, d’autre part.
C’est dans cette optique que l’encadrement et l’assistance techniques des exploitants artisanaux par le Service d’Assistance et d’Encadrement de l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Echelle a été renforcé.
Enfin, mon Gouvernement veillera à ce que l’exploitation artisanale n’envahisse pas les périmètres miniers concédés.
– L’instauration des chaînes d’approvisionnement responsables des minerais, conformes aux exigences de la Loi Minière nationale et aux normes régionales et internationales relatives à la traçabilité et à la certification des minerais d’exploitation artisanale.
– La lutte contre le gel des périmètres miniers.
Pour ce faire, mon Gouvernement a pris la décision d’appliquer rigoureusement les dispositions légales relatives à la mise en valeur des droits et des titres miniers. A l’expiration des délais légaux, tous les droits et titres miniers non mis en valeur seront récupérés par l’Etat.
– L’approfondissement de la connaissance de notre sous-sol par l’intensification des travaux de recherches géologiques et de la certification des réserves minières.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a organisé et poursuivra des campagnes géophysiques aéroportées et des études géologiques régionales sur toute l’étendue de la République.
– La promotion de l’entreprenariat Congolais à travers la mise en œuvre effective de la Loi sur la sous-traitance,
– Le renforcement de la politique de la transformation des ressources minières sur place en vue de leur conférer une plus-value avant toute exportation. Pour ce faire, le Gouvernement entend favoriser le partenariat public privé pour réduire le déficit énergétique. Mesdames et Messieurs les participants, Distingués invités, La République Démocratique du Congo offre d’abondantes opportunités d’investissements dans le secteur minier car les potentialités minières sont immenses et variées mais faiblement exploitées.
C’est pourquoi, mon pays a besoin des investisseurs dans la recherche géologique et dans l’exploitation des gisements.
Dans ce contexte, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo vient d’initier les réformes suivantes du secteur minier pat » : – La création d’un Fonds Minier pour les Générations Futures qui, entre autres activités, financera des campagnes des recherches géologiques. – La mise en place d’un Service Public dénommé Autorité de Régulation et de Contrôle des Substances Minérales Stratégiques en vue de contrôler et d’assurer la traçabilité des substances minérales stratégiques, particulièrement le cobalt. Mesdames et Messieurs les participants, Distingués invités, Avant de clore mon propos, je me fais le devoir d’aborder une question importante qui préoccupe la République Démocratique du Congo, celle liée à l’intégration africaine dans le secteur minier.
Sur cette question, la République Démocratique du Congo tient à l’application stricte des lignes directrices de la Vision Minière africaine qui appelle à l’industrialisation de l’Afrique à partir de l’exploitation rationnelle et durable des ressources minières en vue d’entraîner des effets positifs dans les autres secteurs d’activités de la vie économique de nos Etats.
Pour ce faire, le renforcement des intégrations des réseaux et structures nationales, comme, par exemple, des réseaux ferroviaires, des réseaux routiers ou des politiques minières, dans la coopération inter Etats, à partir des regroupements sous-régionaux comme la SADEC est indispensable en vue de renforcer l’harmonisation des politiques minières. A ce sujet, il faudrait renforcer l’intégration du secteur minier en Afrique.
Par ailleurs, il est important de souligner que les ressources minières de nos Etats doivent servir au développement du continent africain en général et à l’éradication de la pauvreté en particulier, et plus jamais au financement des conflits et des guerres.
La République Démocratique Congo s’inscrit résolument dans cette voie, et combattra avec détermination l’exploitation frauduleuse de ses ressources minières.
C’est dans ce cadre que je formule les vœux de plein succès à tous les participants de la présente édition.
Que vive la République Sud-africaine,
Que vive la République Démocratique du Congo,
Que vive l’Union Africaine »
Ilunga à Indaba / les commentaires de la presse
Forum des As titre « Le secteur minier doit intégrer les aspirations du peuple », plaide Sylvestre Ilunga »
«Le Code minier de 2002, revisé en mars 2018 doit être pérennisé et mis en application pour que les Congolais jouissent de leurs ressources naturelles», a renchéri le Premier ministre.
Le nouveau code minier reflète les aspirations du peuple congolais dans la gestion de ses ressources minières. Il doit être pérennisé et mis en application pour que les Congolais jouissent de leurs ressources naturelles. Tel est le message fort du Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, adressé devant près de 1 000 participants à la Conférence minière d’Indaba Mining 2020, qui se tient, du 3 au 6 février, au « Capetown International Conference Center » (CTICC), Capetown, en Afrique du Sud.
Lors du 26ème Forum minier Indaba Mining 2020, qui s’est ouvert le lundi 3 février à Cape Town, en Afrique du Sud, le chef du gouvernement central a réaffirmé la vision de son gouvernement pour promouvoir dans ce secteur un type de partenariat gagnant pour toutes les parties. Il plaide pour que le secteur minier puisse intégrer les aspirations du peuple congolais dans la gestion des ressources minières.
»Le Code minier de 2002, révisé en mars 2018, doit être pérennisé et mis en application pour que les congolais jouissent de leurs ressources naturelles », a affirmé Ilunga Ilunkamba, dans un discours adressé aux investisseurs du secteur.
Deux ans après sa mise en œuvre, le nouveau code minier congolais a permis au gouvernement d’augmenter les recettes à travers notamment la redevance minière, s’est félicité le Premier ministre, au cours d’une conférence de presse donnée après son discours aux investisseurs. .
LA RDC, UN PAYS D’ACCUEIL
Le Premier ministre Ilunga, qui représentait le président de la République, Félix Tshisekedi, dans cette rencontre de grande importance économique, a également rassuré les investisseurs en affirmant que la RDC était un pays d’accueil des investisseurs, tout en les invitant à se conformer au code minier.
A en croire Sylvestre Ilunga, son pays promeut des partenariats gagnant-gagnant avec tous les opérateurs économiques du secteur minier qu’il a invités à investir dans la recherche géologique. Il a vanté les innombrables opportunités d’investissements qu’offre la RDC dans le secteur minier, mais qui sont faiblement exploitées.
RECHERCHE GEOLOGIQUE
« C’est pourquoi mon pays a besoin des investisseurs dans la recherche géologique et dans l’exploitation des gisements », a t-il plaidé devant les participants.
Il a présenté également les réformes qui ont été initiées, dont la création d’un fonds minier pour les générations futures, qui devrait financer notamment les campagnes des recherches géologiques. Il a noté également la détermination de son pays à approfondir les connaissances de son sous-sol par l’intensification des travaux de recherches géologiques et de certification des réserves minières.
C’est dans ce contexte que le gouvernement a organisé des campagnes géophysiques aéroportées et des études géologiques régionales sur toute l’étendue de la RDC, a t-il ajouté.
Le chef du gouvernement a également évoqué la mise en place d’un service public dénommé Autorité de régulation et de contrôle des substances minérales stratégiques en vue de contrôler et d’assurer la traçabilité des substances minérales stratégiques, particulièrement le cobalt.
Par ailleurs, dans son discours devant les investisseurs, le Premier ministre a rappelé les axes de la politique minière de son gouvernement, qui s’inspire de la vision minière africaine. Il s’agit notamment du respect du Code minier par tous les intervenants, et de l’assainissement du secteur minier artisanal en luttant contre le travail des enfants.
Aucun enfant dans les mines d’ici 2025. Par ailleurs, Ilunkamba a épinglé, la lutte contre le gel des périmètres miniers, l’approfondissement de la connaissance du sous-sol par l’intensification des recherches géologiques et de la promotion de l’entrepreneuriat local par la sous-traitance. Le Premier ministre a fait aussi mention de la transformation des minerais localement pour leur donner une plus-value, en résolvant le déficit énergétique. Il a fait allusion à la prise en compte des intérêts des générations futures avec la création du fonds minier dont l’opérationnalisation a été lancée et du contrôle des substances stratégiques, particulièrement le cobalt.
POLITIQUE D’INTEGRATION SOUS-REGIONALE
Le chef du Gouvernement a défendu la politique d’intégration sous-régionale et le renforcement de l’harmonisation des politiques minières en Afrique que prône la République démocratique du Congo.
« La RDC tient à l’application stricte de l’application des lignes directrices de la vision minière africaine qui appelle à l’industrialisation de l’Afrique à partir de l’exploitation rationnelle et durable des ressources minières, en vue d’entrainer des effets positifs dans les autres secteurs d’activités de la vie économique de nos Etats », a t-il déclaré.
Il a estimé que les mines ne pouvaient participer à l’unité africaine que si les grands ensembles régionaux s’interconnectaient.
« RENFORCER L’INTEGRATION DU SECTEUR MINIER EN AFRIQUE »
« Pour ce faire, le renforcement des intégrations des réseaux et structures nationales, comme les réseaux ferroviaires, les réseaux routiers ou de politiques minières, dans la coopération inter Etats, à partir de regroupements sous-régionaux comme la SADC est indispensable en vue de renforcer l’harmonisation des politiques minières. A ce sujet, il faudrait renforcer l’intégration du secteur minier en Afrique « , a t-il ajouté.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga a également insisté sur l’utilisation des ressources minières. « Les ressources minières de nos Etats doivent servir au développement du continent africain en général et à l’éradication de la pauvreté en particulier, et plus jamais au financement des conflits et des guerres », a-t-il souligné.
Cet aspect des choses concerne particulièrement la RDC, dont les richesses minières sont exploitées illégalement par les groupes armés dans l’Est du pays, alimentant ainsi les guerres et autres violences qui endeuillent les populations de cette partie du pays. Même dans les parties non concernées par les violences, le pays fait face à de sérieux problèmes de corruption.
NOUVEAU VENT DE CONFIANCE EN RDC
Dans la suite du Chef du gouvernement, on note la présence du ministre des Mines, Willy Kitobo Samsoni, et du Directeur général de la Gécamines.
Pour les organisateurs de ce forum minier, « la forte présence de la RDC à Indaba Mining vise à positionner la RDC en tant que première destination d’investissement minier ». Cependant, tout investisseur sérieux ne peut prendre le risque d’investir ses capitaux frais dans un pays qui n’inspire pas confiance. Le respect des engagements pris par le pays d’accueil est le fondement principal de cette confiance.
Il s’avère que l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays apporte un nouveau vent digne de confiance de confiance aux partenaires extérieurs. Ce qui constitue un gage pour l’amélioration du climat des affaires. C’est ce que le Premier ministre a tenu à souligner dans son allocution.
Indaba Mining est une conférence minière qui se déroule chaque année à Cape Town, en Afrique du Sud. Elle a pour but de promouvoir l’investissement dans le secteur minier africain. Depuis plus de 25 ans, Indaba Mining se dédie à la capitalisation et au développement des intérêts miniers en Afrique ».
Pour Sylvestre Ilunga, le code minier de 2002, révisé en mars 2018, doit être pérennisé et mis en application pour que les Congolais jouissent de leurs ressources naturelles, renchérit 7sur7.cd
Deux ans après sa mise en œuvre, le nouveau code minier a permis l’augmentation des recettes à travers notamment la redevance minière, s’est-il félicité au cours d’une conférence de presse donnée après son discours aux investisseurs.
Le Premier ministre a vanté les abondantes opportunités d’investissements qu’offre la RDC dans le secteur minier. Il a fait remarquer que ces opportunités sont faiblement exploitées, complète Actualité.cd.
Et le média en ligne de poursuivre : « C’est pourquoi mon pays a besoin des investisseurs dans la recherche géologique et dans l’exploitation des gisements ».
Coronavirus
Concernant l’épidémie coronavirus, Zoom-eco.net fait remarquer que la Chine ne cesse de déployer des efforts pour lutter efficacement contre cette épidémie qui a endeuillé son pays.
Pour y arriver, le ministère de finance chinois vient de débloquer une somme de 9,95 milliards de Yuan Renminbi, l’équivalent de 1,4 milliards de dollars américain, a précisé l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhu Jing dans un communiqué de presse publié le 2 février 2020.
Pour éviter que le virus se propage en RDC, la Chine prend des mesures préventives contre l’épidémie, ajoute La Prospérité.
Pour ce faire, l’Ambassadeur de Chine demande aux citoyens chinois récemment rentrés de Chine de se mettre en quarantaine avant de reprendre le travail, et communiquer tous les jours à l’Ambassade leur état de santé. « Nous sommes prêts à agir en concert avec les autorités congolaises, et les autres pays du monde, afin d’éradiquer le plus tôt possible cette épidémie », a-t-il souligné.
Pendant ce temps, les étudiants congolais de Chine se disent abandonnés, décrie Congoprofond.net, qui exploite une vidéo parvenue à sa rédaction.
Ces jeunes étudiants congolais qui résident précisément dans la ville de Ichang, à quelques kilomètres de Wuhan, l’épicentre de ce virus dévastateur, tirent la sonnette d’alarme et implorent l’implication du gouvernement congolais afin de leur venir en aide, eux qui se trouvent à bout de ressources dans une ville mise en quarantaine et où le chaos bat son plein, explique le média en ligne.
« Nous sommes en quarantaine depuis trois semaines. Tout est bloqué, tout est fermé, les banques, les institutions publiques », affirment-ils, indiquant qu’ils sont bloqués dans leurs chambres depuis près de trois semaines et n’en peuvent plus, renchérit Cas-info.ca
Ces étudiants se disent « tellement stressés parce que les gouvernements des autres pays africains ont pris des mesures pour aider leurs compatriotes mais nous les congolais, jusqu’à présent, il n’y a aucune solution concrète ».
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© Dialogue, le mardi 04 février 2020