27 02 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (Dialogue)

Sommaire

Les journaux parus en ce jeudi 27 février 2020 à Kinshasa commentent en long et en large l’arrestation de Samih Jammal, patron des entreprises Samibo Congo Sarl et Husmal SARL. D’autre part, classée sur la ligne des pays africains très vulnérables au Coronavirus, la RDC pourrait accuser le coup. Face au risque accru de la propagation du Covid-19 ou 2019-nCoV, les autorités sont appelées à placer les urgences en première ligne et à anticiper par des mesures préventives. Cela paraît aussi dans les journaux parus ce matin.

Magouilles dans les BTP lors des « 100 jours »

La Tempête des Tropiques titre « Programme d’urgence du Gouvernement : Deux sous-traitants en prison, les DG de l’OVD et l’OR libres »

« Il incombe à ces deux sociétés publiques de se justifier pour l’engagement pris directement avec les pouvoirs publics

Deux étrangers se trouvent pour l’heure à la prison centrale de Makala, pour n’avoir pas honoré leur arrangement particulier avec les sociétés publiques dénommées » Office des voiries et drainage » (OVD) et » Office des routes » (OR). M David Blattner, de nationalité américaine, est accusé d’abus de confiance pour n’avoir pas réalisé la construction de sauts-de-mouton sur quatre sites à Kinshasa, alors qu’il avait déjà retiré les moyens financiers. C’est avec le Maitre d’ouvrage délégué, l’OVD, que l’Américain avait conclu le marché. De son côté, le Libanais Jamal Sammih, qui a touché $ US 55 millions pour l’érection de quelques 4.500 maisons préfabriquées à travers plusieurs provinces, n’en a monté que 17 à Kinshasa.

Un document attribué à Blatner, en circulation sur le Net, indique qu’il a signé 4 contrats pour la construction des sauts-de-mouton sur les sites RTNC,SOCIMAT, UPN et Pont Cabu , d’une valeur totale de $US 13.397.026,18. Selon cet acte d’engagement du 15 février, l’Américain reconnait le ralentissement des travaux entamés sur deux sites (RTNC et SOCIMAT),suite à un arrêt de financement et aucun mot sur les deux autres sites. Il s’était déterminé de terminer les chantiers entamés le 31 mai à condition que le paiement des factures des travaux exécutés soit payé par le Gouvernement dans 8 jours suivant leur présentation au Maitre d’ouvrage délégué.

Mais avant le délai, l’Américain se trouve retenu à Makala après son interpellation. Curieux tout de même que le Maitre d’ouvrage délégué, avec lequel il a signé les contrats, se trouve à l’air libre. Il caracole dans les sondages et multiplie des travaux » point à temps » à travers des artères de la Ville.

Une façon de marquer sa présence, pendant que les travaux des sauts-de-mouton n’ont pas repris comme il se doit, en dépit de diverses promesses faites. Comme l’OVD, l’OR doit aussi rendre des comptes. Ils sont les premiers concernés, pour avoir pris des engagements avec les deux sous-traitants, aujourd’hui en prison ».

Politico.cd titre « Samih Jammal, un repris de justice qui gagne un étrange marché public en RDC ».

« En détention depuis le début de la semaine en République démocratique du Congo pour un « détournement » présumé de fonds dans un marche de construction de maisons dans le cadre du programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi, Samih Jammal, d’origine libanaise, traîne derrière lui une longue histoire avec la justice.

Depuis lundi, Samih Jammal, patron des entreprises Samibo Congo Sarl et Husmal Sarl est détenu par la Cour d’appel de Kinshasa/Matete dans le cadre des enquêtes sur l’exécution des travaux du programme de 100 jours d’urgence du chef de l’Etat. L’homme d’affaires libanais n’aurait pas réussi à justifier un montant estimé à plusieurs millions de dollars américains perçu par ses sociétés pour la construction de maisons préfabriquées destinées aux populations civiles de cinq provinces du pays ainsi qu’aux militaires et policières. Bien plus, des sources judiciaires nous apprennent que Samih Jammal Fadl de son vrai nom, aurait refusé de donner certaines informations lors de son interrogatoire.

Un étrange marché accordé par Vital Kamerhe

L’homme d’affaires a obtenu deux contrats pour un montant de plus de 114 millions de dollars pour deux de ses sociétés, Samibo et Husmal, signé de gré à gré avec la présidence congolaise. L’objectif: construire 4 500 maisons en préfabriqué dans cinq provinces de République démocratique du Congo (RDC), pour la population civile, mais aussi pour les militaires et les policiers dont cinquante-sept millions six cent mille dollars américains « 57.600.000$US » pour la construction de 1500 logements sociaux dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat dans son volet Habitat.

Des marchés qui inquiètent les organisations de la société civile en RDC. D’abord non seulement que ces contrats sont trop importants pour être signés de gré à gré, ils sont même exorbitants (19 000 dollars la maison en préfabriqué), mais aussi qu’ils sont attribués à deux sociétés récentes créées par le même gérant. La première, Samibo Congo, date d’août 2018, tandis que la seconde, Husmal Sarl (capital social de 9 mille Usd), a finalisé le processus de sa création le 25 avril 2019. A noter que les deux sociétés, appartenant à une même personne, ont des objets sociaux d’une troublante similitude.

55 jours après la création de Husmal Sarl, soit le 20 juin 2019, le Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, saisit le Directeur général de la Direction de contrôle des marchés publics aux fins de l’obtention d’un avis de non objection en vue de l’exécution, en procédure de gré à gré avec la société Husmal Sarl, d’un projet de construction de maisons préfabriquées pour les policiers et les militaires, projet rentrant dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’Etat, attestent plusieurs sources. En accompagnement de la lettre, explique le média congolais, une facture de la société Husmal Sarl indiquant, sans trop de détails, 1.000 maisons préfabriquées pour policiers au prix de Usd 19.000 la pièce (Total : 19.000.000 Usd) et 2.000 autres pour les militaires valant également Usd 19.000 la pièce (Total : Usd 38 millions). Coût global du marché : Usd 57millions.

Le hic, dans ce marché spécifique, est que si cette procédure de gré à gré peut trouver prétexte sur les dispositions de l’article 27 du manuel de procédure accompagnant la loi relative aux marchés publics comme un marché spécial concernant la défense nationale, la jeunesse de l’entreprise bénéficiaire faisait tomber la procédure sous le coup de l’article 23 de la loi portant marchés publics en RDC, en ce qu’elle ne dispose pas de qualification évoquée dans cet article pour accéder à un marché public, surtout de cette importance. Une jeune entreprise sans aucune expérience devait donc traiter un marché lié à la défense nationale.

La société est spécialisée dans le commerce général et n’a aucune activité dans le secteur de l’habitat et encore moins dans le secteur des maisons préfabriquées. Des sources à la présidence congolaise arguent que le marché est attribué à Husmal Sarl du fait “qu’il était le représentant exclusif en RDC des maisons préfabriquées.” Une explication balayée, non seulement par la jeunesse même de cette entreprise qui n’avait encore exécuté aucun projet auparavant puisque n’ayant pas encore existé, mais aussi par l’existence à foison d’autres sociétés opérant en RDC depuis des décennies pour la construction des maisons préfabriquées, relatent notamment nos confrères de Congo Virtuel.

Samih Jammal, un repris de justice

Samih Jammal est connu dans le milieu pour avoir participé à plusieurs projets similaires à l’époque du régime Joseph Kabila. Mais cet homme traine plusieurs casseroles derrière lui. Il est cité par le Centre américain de recherche “the Investigative project on terrorism” pour financement du terrorisme. Il est épinglé pour des opérations frauduleuses de plusieurs millions de dollars comportant des préparations pour bébés volées et du blanchiment d’argent aux États-Unis et au Liban. En 2005, il a été condamné pour plusieurs crimes par la United States District court of Arizona. Il était poursuivi notamment pour violation de titre et plusieurs crimes économiques par le juge de district Frederick J. Martone.

Après l’inspection des travaux de construction des maisons préfabriquées au camp Tshatshi par le Directeur de Cabinet du Chef de l’État Vital Kamerhe et du Vice Premier ministre en charge de la justice, Célestin Tunda ya Kasende, le Vice premier ministre en charge du budget, JB Mayo, SG de l’UNC et proche de Vital Kamerhe, a déclaré ceci: “En rapport avec le dossier social, nous avons reçu monsieur Samir Jamal qui avait des marchés de l’État pour la construction des logements sociaux en faveur des militaires, des policiers et de la population civile. Nous avons fait le point. Il nous a remis toute la documentation et nous allons analyser en profondeur avec le ministère de l’Urbanisme et Habitat représenté par son directeur de cabinet. Ensuite le rapport sera fait au Conseil des ministres.”

Est-il que si la justice doit faire son travail pour résoudre cette affaire du programme de 100 jours du chef de l’Etat, il faudra également ouvrir une procédure disciplinaire vis à vis de tous ceux qui, investis de pouvoirs publics à quelque niveau que ce soit, auront pris des libertés avec les lois et les deniers publics ».

A ce sujet, Le Potentiel est revenu sur les propos de Franck Diongo, qui, lui-même cite le cas de Beya Siku sous Joseph Kabila, estime que l’actuel directeur de cabinet du chef de l’Etat a l’obligation de répondre à tout acte de contrôle parlementaire dès lors qu’il a posé des actes individuels par rapport à la gestion du Programme de 100 jours du chef de l’Etat.

Forum des As indique que l’arrestation du Libanais Jammal trahit des irrégularités dans les attributions des marchés !

Pour dire, estime FdA, reprenant quasi textuellement des considérations récemment développées par Colette Braeckman dans le Soir, que les promesses de Félix Tshisekedi se heurtent au principe de la réalité politique. Après les espoirs suscités par sa volonté déclarée de lutte contre la corruption, renforcée par la nomination de nouveaux magistrats, supposés plus intègres que leurs prédécesseurs, les désillusions se succèdent. La dernière en date est celle des sauts-de-mouton.

Dans son éditorial et sous le titre « L’impunité à l’article de la mort ? », FdA poursuit

« Ça sent le crépuscule pour l’impunité. Qui s’en plaindrait ? Qui exprimerait le regret au cas où on l’entonnerait le requiem pour l’impunité ? Qui verserait la moindre goutte de larme en apprenant l’un de ces quatre matins que l’on jette la dernière pelletée de terre sur le cercueil dont la tombe a comme épitaphe  » ci-gît l’impunité  » ?

En un mot comme en cent, la mort de l’impunité est vivement souhaitée par les Congolais d’en bas. C’est-à-dire le plus grand nombre. C’est dire que l’opération « mains propres  » en cours ne peut que rencontrer l’assentiment du Congolais lambda.

Adossée au programme d’urgence de 100 premier jours du Président de la république, cette croisade devrait cependant se faire dans les règles de l’art. Question d’éviter de tomber dans les travers de règlement des comptes, de la justice-alibi ou encore de la justice spectacle.

Dans un passé récent, moult tentatives de mettre un terme à l’impunité ont fait pschitt. La raison ? La propension bien chez nous à dévoyer les opérations « mains propres  » de leur vocation salutaire. Que de croisades sans lendemain dans ce pays !

De Mobutu à Kabila fils, il y a eu des initiatives de lutte contre la corruption et ses ersatz qui se sont arrêtées aussi rapidement qu’elles ont été déclenchées. Le temps de déstabiliser les personnes visées dès le départ. Dans la plupart des cas, des adversaires…politiques ou les alliés économiques de ces derniers. D’autres se sont estompées à mi- chemin sur ordre de la « Hiérarchie ». D’autres encore se sont soldées par l’arrestation en fanfare de quelques lampistes. Et le dossier classé sans suite.

Pas de quoi désespérer de la nécessaire lutte contre l’impunité pour autant. Pas de quoi abdiquer face à cette corruption systémique. Même si, il est vrai, elle a la peau dure.

Certes, pour les humains, l’euthanasie heurte les consciences. Euthanasier l’impunité dont on dit qu’elle serait à l’article de la mort ne ferait de mal à personne. En tout cas, vu de la majorité silencieuse ».

Mediacongo.net demande « Le saut-de-mouton de Kinsuka Pompage serait-il abandonné par l’État ? ».

Depuis que les travaux de construction des sauts-de-mouton ont été lancés l’année dernière dans tous les coins prévus, seul celui situé à Pompage dans la commune de Ngaliema, qui devrait être inauguré depuis le mois de décembre 2019, n’a pas été mis à la disposition des passagers.

Selon ce site, le Saut-de-mouton de Kinsuka Pompage est presque abandonné, et se situe dans un environnement très sale ou même les routes secondaires ne donnent pas la beauté à cette œuvre du président de la République.

Sur base de tout ceci, La Tempête des Tropiques s’interroge « UDPS-UNC : A qui profite la tension ? »

« Il s’observe une forte agitation dans le camp du parti politique dénommé Union pour la nation congolaise (UNC), dont le président national Vital Kamhere Lwa Kanyingini Nkingi est aussi le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat depuis la passation pacifique du pouvoir.

La tension est montée d’un cran entre les partisans de cette formation politique et ceux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). La période coïncide avec la reprise des tractations au niveau de la coalition FCC-CACH sur les nominations des mandataires publics et le débat sur la situation du Programme d’urgence du gouvernement que Vital Kamhere avait piloté sous les 100 jours du Président Félix Tshisekedi.

Aujourd’hui qu’il y ait des remarques, observations et suggestions, le Dircab du Président de la République est le plus concerné. Tout ne doit pas être vu sous un mauvais œil. Les répliques de sa part, sur fond de considérations techniques, ne manquent pas de trouver des oreilles attentives et le débat qui s’en suit raffermit le choc des idées, nécessaire dans toute société ouverte.

A moins d’un autre agenda qui taraude son esprit, Vital Kamhere doit se soucier de l’avenir du CACH, plateforme mise sur pied à Nairobi après avoir tourné le dos à LAMUKA, aujourd’hui l’ombre d’elle-même. Il n’a que faire des extrémistes qui le poussent à la bêtise, aux conséquences incalculables et désastreuses ».

Santé, coronavirus et Ebola

Forum des As titre « Le Gouvernement congolais est appelé à anticiper ».

« Des voix s’élèvent pour exhorter l’Exécutif congolais à prendre au plus vite des précautions pour éviter des surprises désagréables face à l’avancée de l’épidémie.

Plus d’un mois après l’apparition officielle, en Chine, du nouveau coronavirus (Covid-19) le 23 janvier de l’année en cours, la mobilisation est générale dans les cinq continents du globe où l’on signale des cas de contaminations. Dans nombre de pays, des précautions drastiques sont prises pour freiner la propagation de cette épidémie, devenue endémique, et pour la prise en charge des patients. Alerté, le Gouvernement congolais avait promis des mesures urgentes. Non seulement pour renforcer la vigilance aux frontières, mais aussi pour apporter assistance aux compatriotes en séjour en Chine. Qu’en est-il présentement? L’opinion s’interroge. Avec une pointe d’inquiétude.

Aujourd’hui, plus un seul continent n’est épargné par le coronavirus. Devenue une préoccupation mondiale, cette épidémie s’est disséminée en Europe, en Australie, en Afrique, en Amérique, bien au-delà de l’Asie où le premier cas de Covid-19 a été signalé.

A la suite de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des gouvernements de la planète sont en alerte pour protéger leurs populations et sauver des vies. Plusieurs d’entre eux ont affrété des aéronefs pour rapatrier leurs concitoyens et soigner dans l’urgence les patients atteints.

En République démocratique du Congo, le Gouvernement a vite annoncé des mesures de sécurité dans les postes d’entrée du pays et promis d’envoyer des masques à ses ressortissants résidant en Chine, pour assurer leur protection et faciliter leur mobilité. A ce jour, si certaines mesures sécuritaires sont déjà opérationnelles, mais l’envoi des masques se fait encore attendre.

ANTICIPER AU PLUS VITE

Maintenant que l’épidémie a gagné le continent africain, précisément l’Egypte et l’Algérie, l’heure est à l’alerte, à la sensibilisation… Des voix s’élèvent pour inviter l’Exécutif congolais à anticiper au plus vite pour éviter des surprises désagréables. Ce, d’autant que  »gouverner, c’est prévoir », dit-on. Il ne faudra donc pas que nos autorités subissent les événements, au point d’être débordées au cas où des cas suspects seraient signalés dans nos murs.

Abordée par la presse mi-février, Dr Edith Nkwembe, responsable du laboratoire de virus respiratoire à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), a rassuré l’opinion quant aux mesures sécuritaires et sanitaires prises par le Gouvernement congolais.

« Les premiers dispositifs, dit-elle, sont tout d’abord placés au niveau des frontières, dans tous les postes d’entrée au pays… Que ce soit au niveau de la voie aérienne, de la voie terrestre… ou de la voie fluviale. Ces dispositifs permettent de contrôler tous les voyageurs, surtout ceux qui manifestent des signes (cliniques) tels que la fièvre aiguë, la toux… Sur tous les cas suspects, un prélèvement respiratoire doit être effectué et envoyé au laboratoire, pour permettre de confirmer ou d’infirmer les cas en examen ».

« Et par rapport à tous ces malades qui seront détectés au niveau des points d’entrée (aéroports, ports…), le Gouvernement congolais a pris des précautions. Non seulement pour les isoler, mais aussi pour les héberger, d’autant qu’ils ne peuvent, de prime abord, être en contact avec le reste de la population », fait remarquer Dr Edith Nkwembe.

EQUIPER LES SITES D’ISOLEMENT

A Kinshasa, trois sites précis ont été mobilisés pour isoler les cas suspects. Il s’agit de l’Hôpital général de Kinshasa, de l’Hôpital général Sino-congolais de N’djili et de l’Hôpital général de Kinkole », signale la responsable du laboratoire de virus respiratoire de l’INRB.

La question que l’on se pose est de savoir si, au-delà du fait de cibler les sites d’isolement, le Gouvernement a songé à les équiper à bon escient. Une chose est en effet d’identifier le site, une autre est de l’équiper. Sans jouer au prophète de malheur, à supposer qu’on enregistre un ou plusieurs cas suspects, quelle institution hospitalière est aujourd’hui prête à le(s) recevoir en toute sécurité et dans les conditions adéquates ? » 

Le Potentiel suppute dans son titre que le coronavirus pourrait retarder l’arrivée des matériels pour la réhabilitation de l’Unikin. Selon le quotidien de l’avenue Bas-Congo, la durée des travaux de rénovation des homes et autres bâtiments administratifs est estimée à 8 mois hors intempéries.

Mais, le maître d’ouvrage, qui est l’intendance de l’ESU, redoute un probable retard dans l’importation des matériels en provenance de la Chine. C’est en raison de l’épidémie du coronavirus qui sévit en Chine où ont été commandés les matériels destinés à ces travaux.

Le Bulletin de l’ACP écrit que des activités sont en cours de préparation pour faire face à Covid-19. Pour l’ACP, au cours de la conférence de presse des Nations Unies, le Dr Gervais Folefack Tengomo de l’OMS, a souligné que la RDC qui doit faire face à beaucoup d’épidémies (Ebola, rougeole, choléra, poliomyélite…), doit se préparer, à l’instar de beaucoup d’autres pays africains pour détecter à temps COVID-19, qui, dans sa forme compliquée, est à l’origine d’un syndrome aigu respiratoire.

Sous forme sévère, il peut causer des décès. Toujours selon ACP, la RDC fait partie de 13 pays prioritaires dans la région africaine en raison du volume élevé des échanges commerciaux avec la Chine.

La Prospérité titre que le Gouvernement est aux aguets pour éviter les répercussions sur l’économie du pays. Selon le quotidien du Mont-Fleury, le Premier Ministre, Ilunga Ilunkamba, a présidé ce mardi 25 février 2020 à la primature, la réunion hebdomadaire des membres du Comité de Conjoncture économique.

Il a examiné la situation globale du cadre macroéconomique replacée dans le contexte international. Selon le Vice-Premier Ministre en charge du Budget, le comité a noté l’incertitude liée au coronavirus qui a entraîné la baisse des statistiques de production à l’échelle internationale, a indiqué le tabloïd.

Pour le même quotidien, dans ce contexte de système économique mondial, le Gouvernement congolais réfléchit déjà sur les précautions à prendre, car la baisse de la production est susceptible de créer une rupture de stock et avoir des répercussions sur l’économie du Pays.

Le Phare titre : « Coronavirus : Kinshasa en ordre de bataille. »

Selon ce quotidien , appelé hier mercredi 26 février 2020 comme invité lors de la conférence de presse de la Monusco, le délégué du Bureau Pays de l’OMS en RDC, Gervais Folefack, a longuement parlé des dispositions prises par notre pays pour faire face à l’épidémie de Coronavirus.

Ce haut fonctionnaire onusien a fait savoir que des cas suspects de Coronavirus ou Covid-19, viennent en Egypte et en Algérie et que, jusqu’ici, la RDC n’a aucun cas confirmé.

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© Dialogue, le jeudi 27 février 2020

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