25 03 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (Dialogue)
Sommaire
En ce mercredi 25 mars, la vedette dans la presse parue à Kinshasa est toujours le Coronavirus. On en parle et l’on est parlera tant qu’il sera une menace pour le monde en général et la RDC en particulier.
Nouvelles du Covid19 en RDC
Le Potentiel titre « Le chef de l’État décrète l’état d’urgence et met Kinshasa en quarantaine »
« Création d’un fonds national de solidarité
Ça y est. Ce qu’on redoutait est arrivé. Un peu plus d’une semaine après la découverte du premier malade de Corona virus, la RDC compte ce jour 45 personnes contaminées, 3 morts et un malade guéri. Au regard de la gravité de la situation et pour stopper la propagation du Covid-19, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi a décrété, hier, l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. Pour être complet, le chef de l’État a pris une série de mesures drastiques afin de confiner Kinshasa, principal foyer du Covid-19. Il s’agit notamment de l’interdiction des voyages de Kinshasa vers l’intérieur par avion, camion et bateau et vice- vice-versa ; la fermeture de toutes les frontières à toutes les personnes par camion, bateau et avion sauf pour les frets ; l’interdiction de tout attroupement dans la ville de Kinshasa surtout dans les communes à grande agglomération ; la multiplication des points de lavage de mains un peu partout ; et la mise en place des services minimums au sein des services et institutions. Le président de la République en appelle à l’union sacrée de la Nation pour vaincre ensemble cette pandémie ».
Message à la Nation de S.E.M Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République, chef de l’Etat, relatif à la pandémie du CORONAVIRUS, COVID-19.
Chères Congolaises, Chers Congolais, mes Chers Compatriotes,
Je me suis adressé à vous en date du 18 mars dernier pour vous annoncer les décisions que j’avais prises, après le Conseil des Ministres Extraordinaire que j’avais présidé en date du mardi 17 mars 2020.
Ces décisions relatives aux mesures à adopter face à la pandémie du Coronavirus me semblent, à ce jour, pas suffisamment suivies par la population, alors que nous venons de franchir le cap de 45 personnes déclarées contaminées avec 1 cas de guérison et 3 cas de décès dénombrés.
Je voudrais, avant de poursuivre, présenter mes sincères condoléances aux familles éprouvées et leur dire toute ma compassion. J’ai instruit d’ores et déjà le Gouvernement de prendre en charge tous les frais d’obsèques des disparus. Ces trois cas malheureux viennent de nous rappeler, s’il en était encore besoin, que le Coronavirus est très dangereux et n’a toujours pas trouvé de remède, et que le seul rempart pour tout le monde demeure le strict respect des mesures que je vous ai annoncées le mercredi 18 mars.
Mes Chers Compatriotes,
Je le répète, la situation inédite que nous traversons actuellement va notablement bouleverser nos habitudes et nos modes de vie. Aucune tranche d’âge n’est épargnée. Nous devons tous nous armer d’un solide esprit de résignation et abandonner toutes activités incompatibles avec les mesures et les recommandations du Gouvernement qui ne doivent en aucune occasion se trouver ruinées.
Mes Chers Compatriotes,
Alors que voici 3 semaines, notre pays comptait un seul cas malheureux avéré dans la Ville de Kinshasa, des nouvelles alarmantes nous sont parvenues du Haut Katanga au soir du dimanche 22 mars pour nous annoncer la découverte de cas suspects, provoquant ainsi un affolement général.
Je voudrais informer la Nation toute entière que, après analyse des échantillons des deux cas de Lubumbashi par le laboratoire INRB à Kinshasa, ceux-ci ont été testés négatifs. Il sera procédé à l’analyse du troisième échantillon attendu dans les heures à venir.
Je tiens à encourager la population de la ville de Lubumbashi pour la discipline qu’elle a observée depuis, ce qui doit être valable pour l’ensemble de notre pays, en respectant les gestes barrière énumérés par le Ministère de la Santé.
Toutefois, au regard de la tendance de la propagation de la pandémie Coronavirus, je ne doute point qu’un émoi effroyable gagne de plus en plus nos populations et qu’il faille, par conséquent, renforcer les mesures prises le 18 mars 2020 tout en intensifiant les campagnes de sensibilisation, non seulement du Gouvernement, mais aussi de la part de chacun de nous, en donnant la bonne information. C’est aussi l’appel à la nécessaire cohésion que j’ai lancé le 18 mars dernier.
Au regard de la gravité de la situation, face à l’urgence et à la crainte que la propagation ne s’accélère et ne devienne plus inquiétante d’autant plus que la plupart des personnes infectées étaient en contact avec des parents et bien d’autres personnes, j’ai décidé de prendre les mesures complémentaires ci-après, qui sont d’application immédiate:
1. Interdiction de tous les voyages de Kinshasa vers les Provinces et des Provinces vers Kinshasa, afin de permettre le confinement de la Ville de Kinshasa, foyer de la pandémie. Ceci implique :
2. L’interdiction de tous les vols des passagers dans les deux sens Kinshasa – Provinces, à l’exception des avions transportant du fret et dont les équipages seront soumis à un contrôle d’usage strict au départ comme à l’arrivée ;
• L’interdiction de tous les mouvements migratoires, par les transports en commun, des bus, camions et autres véhicules de l’intérieur vers Kinshasa et de Kinshasa vers l’intérieur. Des barrières doivent être érigées par les Gouverneurs, et les équipages devront se soumettre au contrôle de rigueur en matière du Coronavirus ;
• L’interdiction des tous les transports fluviaux des passagers de Kinshasa vers les Provinces et viceversa. Seuls les bateaux et les embarcations transportant les marchandises avec équipages et convoyeurs seront autorisés;
3. La fermeture de toutes les frontières du pays aux passagers et à toute personne, sauf pour les camions, navires, avions cargos avec fret ;
4. L’obligation pour le Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa d’instruire tous les Bourgmestres de chaque commune de la Ville d’éviter tout attroupement. Et de placer plusieurs points de lavage des mains avec désinfectant ou savon, surtout dans des agglomérations à grandes affluences où le manque d’eau et d’électricité est quasi permanent. Ici, j’instruis le Gouvernement de trouver les moyens de ravitailler ces quartiers pour assurer l’hygiène. En même temps, il faudra multiplier les points de lavage des mains à l’aéroport International de N’Djili et appuyer les équipes de la RVA et de la DGM pour que nul n’échappe au contrôle d’hygiène
5. Mise en place d’un service minimum au sein du gouvernement et des institutions pour palier au confinement, à leurs domiciles des autres agents de l’État.
Mes Chers Compatriotes,
Alors que des pays tentent de trouver une solution dans l’utilisation de la Chloroquine pour combattre le Coronavirus, l’usine pharmaceutique PHARMAKINA installée à Bukavu dans le Sud-Kivu a rendu public un communiqué en solidarité, relatif à la possibilité pour elle de produire des comprimés et des injectables de l’hydroxy chloroquine.
Même si tous les scientifiques n’ont pas encore marqué leur unanimité, la Task Force que je préside devra, ensemble avec la Commission de pilotage, réfléchir, sans délai, sur les contours de l’opportunité d’une pareille démarche, susceptible de pouvoir contribuer à endiguer le Coronavirus.
Il est urgent en effet que soit produite une quantité industrielle de la Chloroquine qui semble avoir montré son efficacité jusqu’à ce jour dans certains pays.
Dans le même ordre d’idées, j’instruis le Gouvernement d’étudier le souhait des opérateurs économiques et autres partenaires qui se sont proposés d’inonder le marché de Kinshasa de vivres de première nécessité et de produits pharmaceutiques jusqu’en mai prochain, et d’y réserver une suite favorable avec diligence.
Je lance un appel à la solidarité nationale de tous les opérateurs économiques ainsi que d’autres pays et organismes qui conduira à la mise en place d’un Fonds National de Solidarité Contre le Coronavirus (FNSCC) qui restera ouvert à tous les potentiels bienfaiteurs.
Mes Chers Compatriotes,
Le Coronavirus n’a besoin ni d’un passeport, ni d’un visa, ni d’une carte d’électeur pour circuler chez nous. C’est nous qui circulons avec et qui devons comprendre que nous nous trouvons dans une situation de guerre face à un adversaire invisible, une guerre asymétrique aux conséquences désastreuses que nous pouvons éviter.
Et, dans une période d’épreuves et d’incertitudes comme celle que nous traversons, il est nécessaire que chacun soit appelé à prendre au sérieux cette pandémie et à observer toutes les mesures décidées.
Bien obligé, je réquisitionnerai les unités de la Police Nationale Congolaise et celles de nos Forces Armées afin d’organiser des patrouilles mixtes pour faire respecter ces mesures, pour le bien de tous.
J’en appelle une fois de plus à l’union sacrée de la Nation, car c’est ensemble que nous nous en sortirons.
Je tiens à remercier les bureaux des deux Chambres du Parlement qui ont participé à la réunion inter Institutionnelle que j’ai convoquée ce lundi 23 mars 2020 pour leur esprit patriotique et la célérité avec laquelle ils ont examiné positivement les mesures que je viens d’annoncer.
Enfin, devant la gravité et le caractère dangereux que comporte cette situation, je décrète l’état d’urgence, en tenant compte de la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment dans notre pays en rapport avec la pandémie à Coronavirus.
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo ! »
Le Phare titre : « Coronavirus : Fatshi décrète l’état d’urgence en RDC ».
Interdiction des mouvements des personnes entre Kinshasa et les provinces et vice-versa par avion, bateau, camion, bus, etc…
Après son message du 18 mars 2020 portant sur les mesures drastiques de prévention du coronavirus, le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, est revenu à la charge hier mardi 24 mars 2020 pour, cette fois, décréter purement et simplement l’état d’urgence en République Démocratique du Congo. Il a justifié cette option extrême par la gravité de la situation, marquée par un bilan de 45 cas confirmés en 3 semaines et rois décès, mais aussi le flottement constaté dans leur application, précise ce tabloïd.
Le Bulletin de l’ACP rapporte que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a, dans son message mardi à la nation, décrété l’état d’urgence, eu égard à la situation sanitaire qui prévaut en ce moment au pays en rapport avec la pandémie de Coronavirus. « Le Coronavirus n’a besoin ni d’un passeport, ni d’un visa, ni d’une carte d’électeur pour circuler chez nous » Et de poursuivre : « C’est nous qui circulons avec et qui devons comprendre que nous nous trouvons dans une situation de guerre face à un adversaire invisible, une guerre asymétrique aux conséquences désastreuses que nous pouvons éviter », a dit le Président Félix Tshisekedi.
AfricaNews mentionne à la Une : « Covid-19 : la RD-Congo en état d’urgence ».
Kinshasa isolée, patrouille mixte, Fatshi annonce des mesures supplémentaires, indique le Trihebdomadaire. C’était en l’air. La crise sanitaire impose l’état d’urgence en RD-Congo. Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo l’a décrété le mardi 24 mars 2020 lors de sa deuxième adresse à la nation depuis la déclaration de la pandémie du Coronavirus en RD-Congo.
« Devant la gravité et le caractère dangereux que comporte cette situation, je décrète l’état d’urgence, en tenant compte de la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment dans notre pays en rapport avec la pandémie à Coronavirus », a déclaré Félix Tshisekedi. Il s’agit notamment de l’isolement de la ville de Kinshasa, « foyer de la pandémie ».
Pour L’avenir: « Fatshi déclare l’état d’urgence et met Kinshasa en confinement ».
Au regard de la gravité de la situation, face à l’urgence et à la crainte que la propagation ne s’accélère et devienne plus inquiétante d’autant plus que la plupart des personnes infectées étaient en contact avec des parents et bien d’autres personnes, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo interdit tous les voyages de Kinshasa vers les Provinces et des Provinces vers Kinshasa, afin de permettre le confinement de la ville de Kinshasa, foyer de la pandémie, écrit ce média.
Congo Nouveau revient aussi sur Covid-19 en titrant « Félix Tshisekedi décrète l’état d’urgence ».
Selon ce Tri-hebdomadaire, le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a ajouté à cette deuxième communication des mesures complémentaires de prévention contre ce fléau qui se propage à une vitesse exponentielle. Aussi a-t-il décrété officiellement l’état d’urgence, mettant littéralement Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, sous isolement au regard des mesures additionnelles prises, renseigne ce journal.
La Prospérité revient sur l’Etat d’urgence sanitaire décrété contre coronavirus et annonce « RDC : Félix Tshisekedi ferme toutes les frontières ».
Pour lui, les frontières terrestres, fluviales et maritimes fermées. Kinshasa, la capitale, désormais en quarantaine. Trafics commerciaux et flux humains placés sous haute surveillance. Concrètement, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, décrète l’interdiction de tous les voyages de Kinshasa vers les Provinces et des Provinces vers Kinshasa, afin de permettre le confinement de la ville de Kinshasa, foyer de la pandémie, l’interdiction de tous les vols des passagers dans les deux sens Kinshasa-Provinces, à l’exception des avions transportant du fret et dont les équipages seront soumis à un contrôle d’usage strict au départ comme à l’arrivé, précise La Prospérité
Nouvelles du Covid19 par Provinces
(La presse congolaise est essentiellement kinoise.
Mais nous savons que, parmi nos lecteurs, beaucoup sont anxieux de savoir comment les choses vont à travers le pays, partout où ils ont des parents, amis ou connaissances.
Nous nous efforcerons donc, dans la mesure du possible, de suivre l’actualité de la pandémie aussi en province. Ce sera évidemment fonction de la présence de ces lieux sur Internet, soit par la presse locale, soit par les correspondants locaux de la presse nationale. Pas d’alarmisme, cependant ! S’il n’est pas question d’un village dans la RP, cela ne signifie pas que tous ses habitants sont morts ! NdlR)
Mediacongo.net titre « Sud-Ubangi/Covid-19 : le gouverneur Jean-Claude Mabenze exhorte la population à l’observation des mesures d’hygiène individuelle et collective »
« Après le discours du chef de l’État pour lutter contre la riposte de Coronavirus, le gouverneur de la province du Sud-Ubangi s’est adressé à la population de sa province dans le but de vulgariser les mesures adoptées et sensibiliser également contre la propagation de la pandémie à Corona virus.
« Cette maladie ne dispose jusqu’à ce jour d’aucun traitement curatif, ni de vaccin. Je vous exhorte donc, à observer rigoureusement les mesures d’hygiène individuelle et collective dans vos milieux de vie respectifs en vous lavant systématiquement les mains avec de l’eau et du savon, en gardant une distance d’au moins un mètre avec les personnes qui toussent ou qui éternuent, en évitant de vous serrer les mains pour se saluer et en couvrant la bouche pour tousser ou éternuer du fait que la santé est un patrimoine commun, nous sommes tous appelés à la préserver », a-t-il déclaré.
Il, a par la même occasion, indiqué que des mesures sont prises pour préparer la riposte à cette pandémie, une coordination technique a été mise sur pied depuis le jeudi 19 mars dernier avec comme mission de préparer le plan de contingence contre la maladie à Coronavirus ».
La même source annonce «A Zongo, le maire renforce les dispositifs contre le covid-19 avec les thermomètres laser à la frontière avec la République centrafricaine »
« Le maire de la ville de Zongo, Michel Siazo Mbwi Yekeyeke, rassure avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre le Covid-19 dans sa juridiction.
« Au niveau de la traversée vers Bangui, nous avons positionné le thermomètre laser pour prélever la température et avons installé des kits complets de lavage des mains pour prévenir notre population », a dit le maire lundi 23 mars à la presse locale.
Zongo est une ville frontalière de la province du Sud-Ubangi en République démocratique du Congo, et un port sur la rive sud de l’Oubangui. La ville se trouve en face de Bangui, capitale de la République centrafricaine.
Les deux villes sont reliées par bateau et les échanges commerciaux ont repris ces dernières années à la suite de la réouverture des frontières de la RCA. Il sied de préciser que l’interdépendance commerciale entre les deux villes rapproche les habitants de celles-ci. Dans cette perspective, la ville doit prendre des fortes dispositions pour éviter la traversée des personnes atteintes par cette maladie ».
Et c’est toujours Prince Wello (Correspondant à Mbandaka de Mediacongo.net) qui titre « Gemena : le maire de la ville instruit la police à veiller au respect strict des décisions prises par le chef de l’État »
« En vue de mettre en application les mesures arrêtées par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans la lutte contre le Corona virus, le maire de la ville de Gemena, Rémy Alenge Nzokande, a, au cours d’une réunion de conseil de sécurité tenue samedi 21 mars 2020, instruit le commandant de la PNC ville de Gemena à veiller au respect strict des mesures prises par le président de la république en interdisant toutes les activités regroupant plus de 20 personnes sur la ville et appelle la population de sa juridiction à obéir à ces mesures pour prévenir la propagation de Covid-19 précisant que les contrevenants seront rééduqués par les amendes.
Toutefois, les messages de sensibilisation sont diffusés sur les chaînes de la ville pour permettre à la population de connaître les symptômes de la pandémie et son évolution ».
Toujours chez Mediacongo.net Delvard Mwimbi (Correspondant au Kongo Central) annonce « Kongo central /covid-19 : le gouverneur Atou Matubuana demande le contrôle de tout passager à bord de véhicules en provenance de Kinshasa »
« Dans le cadre de la lutte contre le corona virus, le gouverneur Atou Matubuana Nkuluki promet le contrôle sanitaire de chaque passager à bord des véhicules en provenance de Kinshasa et d’autres zones touchées par la pandémie dès l’entrée de la province du Kongo central.
Il l’a dit samedi 21 mars devant les journalistes.
« En plus aux instructions du chef de l’État et compte tenu du mouvement incontrôlé des populations de la ville de Kinshasa, de la province du Kwango, de la république sœur du Congo et celle de l’Angola avec notre province, j’invite toutes les forces vives à s’impliquer à la riposte en faisant respecter, chacun en ce qui le concerne, les mesures prises par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi en respectant les mesures d’hygiène et tout passager à bord de véhicules en provenance de Kinshasa doit être contrôlé », a déclaré le gouverneur Atou Matubuana Nkuluki.
Par ailleurs, il appelle la population à ne pas consommer les viandes mal cuites et éviter l’automédication ajoutant qu’en cas de problème il faut consulter les centres de santé les plus proches ».
Marie-France Cros écrit dans La Libre Afrique « Nord-Kivu: le confinement du Rwanda entrave les échanges commerciaux des petits vendeurs »
« Alors que 17 cas confirmés de coronavirus avaient été répertoriés au Rwanda, le week-end dernierr, les autorités de Kigali avaient décrété samedi le confinement généralisé et la fermeture des frontières, sauf pour les biens et pour les Rwandais rentrant au pays.
Des Kivutiens craignent que cela affecte le micro-commerce important entre le Rwanda et la RD Congo. Il s’agit d’échanges commerciaux réalisés par de petits vendeurs, qui n’ont pas les moyens d’envoyer leur marchandise par véhicule et s’en chargent habituellement en personne.
Plantes, légumes, minerais
Beaucoup de Rwandais des environs de Gisenyi (renommée Rubavu par l’administration rwandaise) vendent ainsi leurs produits agricoles à Goma (Nord-Kivu) ; ceux de Cyangugu (province rwandaise de l’Ouest) à Bukavu (Sud-Kivu) : des légumes, des fruits, des fleurs, des plantes…
Les Congolais traversent la frontière avec du sucre, de l’huile et des petits produits manufacturé, voire du café ou des minerais, moins grevés de taxes à l’exportation au Rwanda qu’au Congo. Quelque 30.000 Rwandais et autant de Congolais traverseraient chaque jour, selon une source de La Libre Belgique à Goma.
Bientôt des permis
Selon l’ambassade du Rwanda à Kinshasa, « pour le commerce des produits essentiels et vivres, un nombre limité de permis est en phase de finalisation conjoinement » entre les administrations des deux pays. « Dès demain » soit mercredi, « les échanges de produits » (auront) lieu ».
On s’attend cependant à des difficultés pour les nombreux Congolais de la classe moyenne de Goma qui, ces dernières années, se sont installés à Gisenyi, juste de l’autre côté de la frontière, parce que la sécurité est plus grande au Rwanda, les villas moins chères, l’eau potable et l’électricité moins chères et leur fourniture plus régulière qu’au Congo. Sans compter les « mamans » de Goma qui vont acheter de l’eau potable à Gisenyi, chaque jour, pour la ramener au Congo et la vendre à ceux qui n’y ont pas accès.
Choisir le bon côté
Selon Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, « les Congolais ou Rwandais travaillant en RDC et vivant au Rwanda ou vice versa sont soumis sans exception aux 14 jours de confinement. Ils avaient été prévenus. Certains sont restés du côté qui leur facilite la tâche ».
ACP annonce «Sankuru : rareté et majoration des prix des désinfectants sur le marché de Lodja »
« Les désinfectants sont devenus rares et connaissent une majoration de prix, passant de 2.500 FC à 13.500 FC, sur le marché de Lodja, a constaté l’ACP lundi 23 mars 2020 lors d’une ronde sur ce lieu de négoce
Outre la rareté des désinfectants, la population déplore également l’absence de gel hydro alcoolique sur ce même marché, obligeant ainsi le recours aux savons liquides pour la prévention contre le coronavirus qui sévit déjà au pays.
A cet effet, l’administrateur du territoire de Lodja, Médard Elonge, appelle sa population au respect strict des mesures préventives édictées par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi pour lutter contre la propagation de la pandémie à travers le territoire national ».
Les Ondes du Progrès nous font savoir que « Covid-19 au Kasaï : Dieudonné Pieme prend des mesures de prévention tout en sollicitant des fonds auprès de la population »
« En vue de vulgariser les mesures préventives édictées par le chef de l’Etat dans la lutte contre le covid-19, le Gouverneur du Kasai, Dieudonné Pieme, vient de prendre des mesures sanitaires exceptionnelles de prévention contre la propagation de l’infection du Coronavirus dans la province du Kasaï.
Dans son arrêté N°01/07/CAB/GP/KSAI/006 du 23/03/2020 portant sur les mesures sanitaires exceptionnelles de la prévention contre la propagation de Coronavirus, on note la fermeture des postes frontaliers entre la province du Kasaï et la province de Lunda Norte en Angola jusqu’à nouvel ordre ; le passage aux postes limitrophes terrestres de la province du Kasaï avec les provinces du Kasaï central, du Kwilu, du Sankuru, de la Tshopo, et du Mayi-Ndombe est prohibé pour toutes les personnes ne résidant pas dans la province du Kasaï, mais les personnes convoyant les marchandises ne sont pas concernées par cette prohibition. Toutefois, elles seront soumises à l’inscription au registre de traçabilité épidémiologique.
Toujours dans la même optique, en vue de mobiliser les fonds pour contribuer aux activités de prévention à la pandémie de Coronavirus au Kasaï. Le Gouvernement provincial au Kasaï vient d’entretenir un compte bancaire et interpelle les volontaires pour verser leurs contributions.
« Ouverture du compte spécial pour que la population Kasaïenne contribue à la construction des sites d’isolement dont le montant est estimé à 304 000$ », estime-t-il.
« De qui le gouverneur s’est moqué au juste ? Gouverner c’est prévoir. Comment cette province doit recourir au don de la population ?
Avec Ebola à l’Est, c’est le gouvernement central qui a pris tout en charge, de même à Kin pour Coronavirus. Monsieur le Gouverneur, si votre proposition est raisonnable, je voulais savoir quelle sera la contribution des agents de la DGRKAS et du Gouvernorat qui, jusqu’ici, sont impayés depuis plusieurs mois ? », se demande-t-il.
Par ailleurs, Dieudonné Pieme sollicite également l’implication des médias de sa province dans la prévention de cette calamité. « La presse étant un canal par excellence pour véhiculer le message, je vous invite à vous revêtir tous d’un esprit militaire et retenir que le pays est en guerre contre un ennemi invisible qui est le coronavirus… par vos journaux et émissions, sensibilisez la population sur cette pandémie”, a-t-il souligné.
Le Gouverneur du Kasaï, qui dit compter sur le savoir-faire de médecins et les infirmiers de sa province, confirme avoir pris certaines mesures dont l’installation des camps d’isolement à Kakatshongo, Kakamalenge et Kasala pour tous les cas jugés suspects ».
La Prospérité titre « Coronavirus : fausse alerte à Lubumbashi ! »
« La deuxième ville de la République démocratique du Congo a vécu mardi 24 mars 2020 sa deuxième journée consécutive de confinement entamée le lundi 23 mars. Lubumbashi était en émoi après la nouvelle faisant état de deux cas testés positifs parmi les 75 passagers d’un vol de la compagnie nationale Congo Airways en provenance de Kinshasa ce dimanche 22 mars. L’autorité provinciale a aussitôt pris des mesures strictes qui venaient s’ajouter aux directives du gouvernement central. Finalement, l’Institut national de recherches biomédicales a publié un démenti formel: les deux personnes concernées ne présentent pas de symptômes du coronavirus.
Finalement, plus de peur que de mal : l’Institut national de recherches biomédicales a démenti l’information sur la présence de deux cas de coronavirus à Lubumbashi. Les tests menés sur les prélèvements ne confirment pas l’infection sur les deux passagers du vol Congo Airways en provenance de Kinshasa, dimanche 22 mars.
Ce mardi, une détente relative était observée dans la ville. La circulation était timide, et des étalages de biens alimentaires avaient fait leur apparition aux abords des marchés, tandis que quelques supermarchés du centre-ville étaient ouverts. Ici, le lavage des mains à l’entrée comme à la sortie était de rigueur. L’eau en bouteille, la farine et le sucre figuraient parmi les denrées les plus demandés. Les barrières érigées sur les grandes voies de communication ont été levés.
Mais, le chef-lieu de la province du Haut-Katanga a vécu sur le pied de guerre les deux dernières quarante-huit heures. La nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre, avant d’être confirmée dans un message radiodiffusé du gouverneur Jacques Kyabula Katwe dans la soirée de lundi: 2 cas positifs au coronavirus avaient été détectés parmi les 75 passagers d’un vol de Congo Airways. Un homme âgé de 47 ans et son fils de 13 ans.
Le gouvernement provincial avait aussitôt décidé un confinement général sur toute l’étendue de la capitale du cuivre. Des patrouilles mixtes de la police et de l’armée étaient visibles dans les rues désertes des 7 communes, et des barrages érigés sur certaines grandes artères notamment à la hauteur de Matshipisha, sur la route de Kipushi.
A Lubumbashi comme à Likasi à 120 km, et Kolwezi à 320 km à l’Ouest, les commerces et marchés étaient fermés. Pendant ce temps, les autorités sanitaires étaient à la recherche des 73 autres passagers du vol Congo Airways dans l’éventualité de leur mise en quarantaine.
Pénurie aigüe de farine de maïs
Un malheur ne venant jamais seul, la confirmation – bien que démentie – du coronavirus à Lubumbashi coïncide avec l’une des pires pénuries de farine de maïs jamais connues ces dernières années. Le prix du sac de 25 kg de cette denrée de toute première nécessité, essentiellement importée de la république zambienne voisine est passé en moins d’une semaine de 38.000 à 90.000, voire 100.000 FC.
Le week-end dernier, des opérations coup de poing ont été lancées à travers la ville en vue de débusquer d’éventuels spéculateurs. Les sacs saisis ici et là dans les arrière-boutiques de certains commerçants par les équipes du gouverneur, généralement sur dénonciation, ont été éventrés et leur contenu répandu dans le caniveau.
La pénurie risque d’empirer, au cas où la Zambie, suivant l’exemple de l’Angola et du Rwanda venait à fermer sa frontière, la récolte du maïs local n’intervenant dans le Sud de l’ex-Katanga qu’à la mi-mai ».
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© Dialogue, le mercredi 25 mars 2020