17 04 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (Dialogue)

Sommaire

En ce vendredi 17 avril 2020, l’affaire Kamerhe occupe une place importante dans les colonnes de la presse congolaise. (Comme vous le savez, les journaux sont produits essentiellement dans le quartier – confiné – de la Gombe. Nos confrtères congolais produisent donc dans des conditions assez médiocres, basées essentiellement sur le « système D ». Certains sites ont jeté l’éponge et, bien entendu, personne n’est plus en mesure d’y respecter un horaire quelconque. De ce fait, à propos des sujets qui ont capté l’attention de la presse congolaise hier, soit la justice avec le dossier de Vital Kamerhe, la santé avec la réapparition de la maladie à virus Ebola et les réactions au décès de Mgr Mulumba, nous publions ce jour des info dont nous n’avons pas eu communication en temps utile hier jeudi 16 avril 2020. NdlR)

Vital Kamerhe (Hier)

Le directeur de cabinet du chef de l’État restera donc incarcéré à l’ex-prison de Makala pour 15 jours, comme l’a décidé le Tribunal de paix de Kinshasa/Matete dans sa décision rendue le 11 avril dernier, écrit Forum des As.

En dépit de cette situation, Vital Kamerhe assure ses militants : « Mon innocence sera prouvée ». Actu-30.info reprend le post du compte Twitter du Président de l’UNC en ces termes : « Je demande à tous les militants et sympathisants de l’UNC, à tous mes frères et soeurs du Kivu et à l’ensemble du pays de rester #calme et de laisser la Justice faire son travail sans aucune pression. Mon innocence sera prouvée ».

Seon lui, les magistrats et les juges travaillent consciencieusement en toute indépendance. C’est cela l’Etat de Droit que nous voulons. La force doit rester à la loi, complète 7sur7.cd

Ebola (hier)

Actualité.cd renseigne que plusieurs barricades et des pierres sont visibles jeudi 16 avril matin, dans des rues de Beni (Nord-Kivu), à Matonge, sur la rue Sivirwa et au quartier ma campagne. La circulation est perturbée. Des jeunes protestent contre la réapparition de la maladie à virus Ebola depuis le 10 avril 2020.

Aux antipodes des contestations, Zoom-eco.net annonce plutôt une bonne nouvelle concerant le Covid-19 : le taux de guérisons progresse et se confond à celui de létalité !

Ce média en ligne détaille : la RDC a enregistrés 11 nouveaux cas de guérisons au COVID-19 en sept jours. La courbe de cas de personnes guéries est partie de 10 cas au 8 avril pour atteindre 21 cas au 14 avril 2020. Entre-temps, celle de cas des décès est restée relativement statique sur la même période malgré un seul cas enregistré ce mardi à Kinshasa. Conséquence, les deux courbes se confondent depuis le 13 avril dernier.

Décès de Mgr Mulumba (hier)

Le Coronavirus a emporté le chef de la maison civile du Chef de l’Etat, Mgr Gérard Mulumba, décédé à 83 ans. A ce sujet, plusieurs messages de compassion venant des acteurs politiques toutes tendances politiques se sont succédés dans les réseaux sociaux, reconnaissant à l’illustre disparu la qualité d’un homme humble et méticuleux au service de l’Église et de l’Etat, indique l’ACP.

Parmi ces messages, il y a notamment celui du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, Martin Fayulu Madidi, écrit Congoprofond.net

Ce qui surprend le portail est que celui qui se considère comme le « président légitime » de la RDC ne cite pas nommément Félix Tshisekedi dont Mgr Gérard Mulumba était à la fois oncle paternel et chef de la Maison civile.

Cas-info.ca s’intéresse quant à lui à la suite des événements et annonce que Mgr Gérard Mulumba sera inhumé dès ce jeudi 16 avril, au cimetière Theresiamuim à Kintambo.

Aujourd’hui, Congoprofond.net anonce que Mgr Gérard Mulumba a été inhumé jeudi 16 avril au cimetière ecclésiastique St Kagwa.

Sport (hier)

La Fédération congolaise de football association (FECOFA) maintient la suspension de ses différents championnats jusqu’à nouvel ordre, informe Dépêche.cd.

Selon le communiqué officiel publié dans la soirée du mardi 14 avril 2020, l’instance faîtière du football congolais motive sa décision par la résurgence de la pandémie à Coronavirus en RDC.

Confinement de Kinshasa

4 Pouvoir et Top Congo FM annoncent « Après la Gombe, Gentiny Ngobila dévoile ce vendredi les autres communes concernées »

« C’est ce vendredi que le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila va dévoiler la liste des communes concernées pour le confinement après la Gombe. Une annonce très attendue à Kinshasa alors que les chiffres des contaminés à travers la capitale ne font que grimper.

Gombe, une luxueuse commune et siège de plusieurs institutions à Kinshasa vit ses deuxièmes semaines de confinement. Seules les personnes détentrices des cartes délivrées par l’hôtel de ville y ont droit d’accès. L’équipe de la riposte contre le Covid 19 a entamé, il y a deux jours, le dépistage porte à porte. Le travail va bon train, indique t-elle

Dans une réunion tenue ce jeudi, Docteur Muyembe a proposé le port des masques obligatoires ainsi qu’un couvre-feu de 20h à 5h. Le virologue congolais a aussi souligné que les contaminations se font à l’heure actuelle au niveau local.

Le nouveau bulletin de l’équipe de la riposte contre le Covid 19 en RDC annonce avoir enregistré 20 nouveaux cas pour la journée de jeudi. Au total, 287 cas sont à signaler à dater du 10 mars, jour où la maladie a été déclarée présente sur territoire congolais. Kinshasa demeure jusqu’à ce jour le foyer de la pandémie ».

Affaire Kamerhe

7sur7.cd titre « RDC-Affaire Kamerhe, la responsabilité personnelle de M. F. Tshisekedi est aussi engagée » (Fayulu)

Commentant l’affaire Kamerhe, le président national du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), Martin Fayulu, affirme que le Président de la République, Félix Tshisekedi a une responsabilité politique dans cette affaire et il doit l’assumer, indique 7sur7.cd

« Que nul ne soit dupe, la responsabilité personnelle de M. Félix Tshisekedi est aussi engagée dans la gestion de son programme de 100 jours et dans le dossier des 15 millions USD. En effet, la responsabilité politique ne se délègue pas », déclare l’ancien candidat de la coalition LAMUKA à la présidentielle de 2018.

Des propos qui n’ont pas enchanté Elvis Bolungi, membre de la coalition Cap pour le Changement (CACH), cité par Actu-30.info qui titre « Affaire des 100 jours: “Martin Fayulu risque d’être poursuivi pour diffamation contre Félix Tshisekedi”, Elvis Bolungu (CACH) »

Il fustige les propos de Martin Fayulu contre le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Selon lui, la déclaration du président de l’Ecidé est passible de poursuites judiciaires pour diffamation à l’égard du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

« Membre de la coalition Cap pour le Changement (CACH), Elvis Bolungu, fustige les propos de Martin Fayulu contre le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Selon lui, la déclaration du président de l’Ecidé est passive des poursuites judiciaires pour diffamation à l’égard du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

« Martin Fayulu risque d’être poursuivi pour diffamation contre la personne du chef de l’état qui du reste est inviolable. Puisqu’en droit procédural congolais, la responsabilité pénale est individuelle; seule la personne présumée avoir commis une infraction doit répondre de ses actes devant son juge naturel après instruction du dossier par l’officier du ministère public afin que sa culpabilité soit établie par un jugement définitif », fait-il savoir à actu-30.info ce jeudi 16 avril.

Rappelons que l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a mentionné dans sa déclaration du mercredi 15 avril que la responsabilité personnelle de Félix Tshisekedi est engagée dans la gestion de son programme de 100 jours et dans le dossier des 15 millions de dollars américains », écrit Jael Moloway, d’Actu30.

Au tour de Jean-Marc Kabund ?

Accusé d’avoir acquis une concession de 1 800 000 dollars américains à Kingabwa dans la commune de Limete, à Kinshasa, Jean-Marc Kabund dément, renseigne Actualité.cd

Selon le média en ligne, le président intérimaire de l’UDPS reconnait avoir acheté dans cette zone une parcelle « de 25 mètres sur 48 qu’il met en valeur depuis plusieurs mois et non une concession comme faussement propagé ». Il explique que c’est dans le souci de rester proche de sa base.

Obsèques de Mgr Mulumba

La Tempête des Tropiques titre «Consterné par la disparition brutale du chef de la Maison civile de FATSHI : Emouvant témoignage d’Alexis Mutanda sur Mgr Gérard Mulumba »

« Pour le Secrétaire Général honoraire de l’UDPS, le prélat était un «homme social, non conflictuel et bon intellectuel»

Pour avoir été avec l’illustre disparu au petit séminaire de Kabue, à Kananga, l’ingénieur civil Alexis Mutanda rappelle le grand travail que ce pasteur a abattu sur le plan spirituel et social à Mweka et qui a marqué les fidèles de cet Archidiocèse

Très affecté par la mort brutale de l’évêque émérite de Mweka et chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, Monseigneur Gérard Mulumba Kalemba, décès survenu le mercredi 15 avril 2020 à Kinshasa, le Secrétaire général honoraire de l’Udps (Union pour la démocratie et le progrès social), Alexis Mutanda, a tenu à rendre un vibrant dernier hommage à l’illustre disparu, depuis Bruxelles où le patron du groupe de presse TDT – CNTV – Trinitas FM séjourne en confinement suite à la pandémie de Coronavirus .

Député national honoraire élu en 2011 à Mbuji-Mayi sur la liste UDPS, l’ingénieur civil Alexis Mutanda a, au cours d’un long entretien téléphonique accordé, hier jeudi, à La Tempête des Tropiques, présenté Monseigneur Gérard Mulumba comme «un homme social, non-conflictuel et un bon intellectuel». Entretien qui sera publié en intégralité dans notre prochaine édition du journal.

«Ce que j’ai retenu de lui, c’était un homme équilibré, un bon prêtre, un pasteur pour les âmes du Seigneur. Les fidèles qui venaient de Mweka appréciaient beaucoup le travail qu’il réalisait sur place sur le plan spirituel et social. Il faisait beaucoup de bien aux gens, c’était donc un homme social. Il n’était pas conflictuel. Il était très abordable, d’une grande simplicité, un bon intellectuel, quelqu’un qui appréciait les livres pour apprendre», a témoigné le patron du Groupe de presse La Tempête des Tropiques – Canal Numérique Télévision – Trinitas-FM.

Selon Alexis Mutanda, Monseigneur Gérard Mulumba a été pour lui une «vieille relation». Car, les deux personnalités s’étaient connues au petit Séminaire de Kabue, à Kananga, alors qu’ils faisaient les humanités gréco-latines. A cette époque, l’élève Gérard Mulumba était dans une classe supérieure d’une année par rapport à celle de l’élève Alexis Mutanda. Et c’est après son passage dans ce petit Séminaire que Gérard Mulumba était parti faire la philosophie à l’université pour servir Dieu.

Alexis Mutanda s’est aussi souvenu de l’année 1992, époque où le prélat Gérard Mulumba était intronisé «évêque de Mweka». L’orateur dit avoir même participé à la cérémonie de son intronisation, alors qu’Alexis Mutanda était dans le collège des conseillers du Premier ministre Etienne Tshisekedi, élu à ce poste pendant la Conférence nationale souveraine (CNS). Il était donc parti accompagner le Premier ministre Etienne Tshisekedi à la cérémonie d’intronisation de son jeune frère à Mweka.

Ce haut cadre de l’Udps garde encore frais le souvenir de la cérémonie de vernissage de son livre intitulé «Le leadership», publié en 2017. Cérémonie à laquelle Monseigneur Gérard Mulumba avait personnellement pris part et béni ledit livre.

C’est pourquoi le député national honoraire Alexis Mutanda se dit très surpris par la mort de Monseigneur Gérard Mulumba, parce qu’il n’a pas été informé pendant ce peu de temps que l’évêque émérite était malade et hospitalisé. «Ce sont les amis qui m’ont téléphoné pour m’annoncer la mort de Monseigneur», a-t-il précisé. Et d’ajouter, «c’est quelqu’un qui était encore utile pour le pays. Sa mort nous a affecté.

Il pouvait encore rendre beaucoup de services au pays, non seulement en tant que pasteur dans le cadre spirituel, mais aussi à sa famille biologique, pour les responsabilités de chef de la Maison civil du Chef de l’Etat qu’il assumait jusqu’avant sa mort.

L’intégralité de l’interview dans la prochaine édition du journal La Tempête des Tropiques »

Sécurité

Cas-info.ca s’en occupe et parle des tensions au Kongo-Central. A ce sujet, le ministre des droits humains rappelle Ne Mwanda Nsemi et ses adeptes à l’ordre.

Des accrochages mortels ont été signalés ces trois derniers jours dans le Kongo- Central entre la police et les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala qui réclament le départ des non-originaires. Des actes condamnés par le gouvernement central de Kinshasa.

En réplique, Né Muanda demande à l’Etat congolaise de payer les arriérés de ses émoluments des deux ans, indique Forum des As

« Le chef spirituel de BDM accorde un délai de trois jours à l’Etat pour honorer ses revendications

 » Qu’on me paie les arriérés de mes émoluments des deux ans et je vais calmer le jeu en donnant l’ordre à mes hommes de cesser de manifester. Sinon, je ne laisserai pas tomber. Comment payer au sénateur Jean-Pierre Bemba ses arriérés d’émoluments et refuser de me payer les miens, moi député national. Je n’ai que des devoirs et non des droits ?  » C’est en ces termes fermes et directs que Ne Muanda Nsemi s’est adressé à la délégation de la Sodema (Solidarité pour le développement du Manianga) conduite par son président Dieudonné Bifumanu Nsompi qui lui rendu visite hier jeudi 16 avril, en vue d’en savoir davantage sur les manifestations organisées depuis le lundi 13 avril par les adeptes de BDM dans certaines cités du Kongo Central.

Une délégation de la Sodema composée de Dieudonné Bifumanu Nsompi, Hekamanu Mundele et Kléber Kungu respectivement président du Comité de gestion, président du collège des sages et secrétaire général adjoint de la Sodema a rendu visite au leader charismatique de BDM (Bundu dia Mayala), Ne Muanda Nsemi en sa résidence située dans la commune de Ngaliema.

Il était question pour la Sodema, dont Zacharie Badiengisa dit Ne Muanda Nsemi est membre, de connaître les motivations à la base des manifestations violentes qui secouent depuis le lundi 13 avril dans certaines cités de la province du Kongo Central. Notamment, à Kisantu, Kimpese, Luozi, Nkundi, à Kinzau Mvuete, Seke-Banza, Boma, etc.

 » A BEMBA ON A PAYE 120 MOIS, A MOI ON REFUSE DE PAYER 2 ANS « 

D’un ton menaçant, Ne Muanda Nsemi, arborant une tunique jaune supplantée d’un bandeau rouge sur son cou, ajoute :  » On m’a promis pendant trois ans sans concrétiser ces promesses. J’ai cultivé la non-violence, maintenant c’est fini. Car j’ai compris que ces gens ne comprennent que la voix de la violence. Je ne réclame rien d’autres que mes droits que l’Etat doit payer dans un délai de trois jours… « . Il souligne que cet argent lui permettrait de rémunérer ses  »makesa » pour faciliter leur retour dans le Manianga et autres coins du Kongo Central.

 » Je ne lâcherai pas tant que l’Etat n’aura pas payé mes émoluments. Au sénateur Jean-Pierre Bemba qui touche 12 000 dollars, on a payé tous ses arriérés de 120 mois, mais à moi député national qui gagne 10 0.00 dollars, on refuse de payer mes deux ans d’arriérés d’émoluments. N’ai-je que des devoirs et non des droits ? Si l’Etat paie mes arriérés d’émoluments, j’inviterai la presse nationale pour lui parler en lingala et demander à mes hommes de laisser tomber « , déclare sur un ton révolté, le président national de BDM qui estime que c’est le narguer que de faire partir des Bakongo des entreprises installées dans le Kongo Central pour les remplacer par des non-originaires.

« ANCIEN DEPUTE NATIONAL EN BABOUCHES »

 » Voyez un ancien député national en babouches », s’exclame-t-il, en relevant son pantalon. Comme quoi, en sa qualité de député national honoraire, il mérite pas un tel traitement de la part de l’Etat.

Au finish, au président de la Sodema, Dieudonné Bifumanu qui lui a demandé de surseoir à son délai, la réplique de Zacharie Badiangisa est sans équivoque.  » Pas question. Je ne reculerai jamais, tant que mon argent n’aura pas été payé « 

Pour le numéro 1 de la Sodema, la présence de sa délégation se justifie par la mission de la Sodema, celle d’encadrer tous les ressortissants de l’espace Manianga de Nkamba, Seke-Banza, Luozi, Isangila, etc, dont Ne Muanda Nsemi est membre, et de leur rendre visiter quand il y a un problème.

 » DEUX PRINCIPALES REVENDICATIONS « 

 » Nous sommes venus voir le président de cette structure. Il a été clair en déclarant que ce qu’il revendique, ce sont ses droits en tant qu’ancien député national ainsi que la demande de libération de ses adeptes détenus dans la prison militaire de Ndolo et au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (ex-prison centrale de Makala) qui constituent ses principales revendications. Il a souhaité que ses désideratas soient pris en compte. Il appartient donc à l’Etat de voir comment accéder aux revendications de notre frère, si elles sont fondées ou pas « , a déclaré Dieudonné Bifumanu Nsompi.

C’est un message d’apaisement et de paix que le premier Munianga a adressé à ses frères de l’espace Manianga, particulièrement aux adeptes de Bundu dia Mayala.

Au destinataire des revendications de Ne Muanda Nsemi de les prendre en compte en les résolvant pendant qu’il est encore temps. Bien de frustrations subies par des compatriotes sont à la base de beaucoup de situations d’insécurité que le pays déplore. A l’Etat donc de désamorcer à temps, cette crise de trop ».

Cambriolage providentiel à STL/Gécamines

Zoom-Eco annonce «STL cambriolée, l’ordinateur du directeur financier emporté par cinq hommes en cagoules (Gécamines) »

« Le siège social de la Société du Terril de Lubumbashi (STL) a été victime d’un cambriolage étonnant, dans la nuit du 13 au 14 avril 2020. L’ordinateur du directeur financier de cette société, filiale de Gécamines, est la seule chose qui a été emporté. La justice a été saisie pour examiner les faits et appliquer la loi.

« Cinq hommes cagoulés se sont introduits au siège social de STL et, après avoir ligoté l’agent de sécurité, ont frauduleusement et violemment accédé à plusieurs bureaux (Logistique, Finances, Secrétariat). Ils n’ont apparemment rien volé, sauf une chose essentielle : l’ordinateur du directeur financier », déplore le directeur général ai de Gécamines, Jacques Kamenga.

Dans un communiqué officiel, Gécamines fait le lien de ce cambriolage avec la campagne de désinformation dont elle est victime depuis le dimanche 12 avril 2020 par un certain nombre d’activistes par des « faux tweets sur une prétendue arrestation, fausse information sur une prétendue vente de STL.»

« Gécamines est convaincue de faire l’objet d’une campagne orchestrée pour nuire aux intérêts de l’entreprise et de sa filiale STL ainsi qu’à ceux de ses travailleurs (que l’on s’efforce désormais de manipuler à coups de mensonges) et de ses dirigeants, que l’on voudrait voir en difficulté avec la justice», lit-on dans ce communiqué officiel.

En effet, soutient Gécamines, il est tout a fait logique que pour pouvoir publier les informations concernant STL et des factures de sa comptabilité, il faut les trouver. C’est ce qui aurait visiblement motivé l’objet de ce vol de l’ordinateur du directeur financier emporté contenant tous ces renseignements.

A Jacques Kamenga de constater : « de nouveaux tweets tweets ont noyé les réseaux sociaux avec des documents et factures qui ne pouvaient provenir que de ce cambriolage. La campagne de désinformation se poursuit avec évocation ou exhibition ostentatoire des fruits du cambriolage.»

Au-delà de tout, Gécamines rappelle avoir pu rétablir la vérité dans son communiqué du 14 avril dernier précisant que STL appartient à 100% à Gécamines et n’a été vendue à personne.

Bien au contraire, STL a renforcé son profil d’opérateur minier en consolidant ses actifs dans le processus de filialisation initié par Gécamines ».

(Autrefois, le métier de « Kuluna en cravate » était dur et difficile. Détruire les traces comptables de malversations exigeait au moins d’incendier des locaux pour les réduire en cendres. L’informatique a changé tout cela ! On n’arrête pas le progrès ! NdlR)

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© Dialogue, le vendredi 17 avril 2020

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