La Monusco s’oppose à une amnistie pour des membres de groupes armés, des activistes des droits humains sont contents (CongoForum)
BENI – Le Centre d’études pour la promotion de la paix et les droits de l’homme (CEPADHO) est content que la Monusco s’oppose à une amnistie pour des membres de groupes armés candidats à la reddition, la démobilisation ou à la réintégration dans les rangs des FARDC. C’est ce que constate Radio Okapi.
Cette organisation des droits humains rappelle les expériences malheureuses du passé. Trop souvent des membres de groupes armés sont restés impunis, même s’ils avaient commis de graves violations des droits humains. Pour CEPADHO il est inacceptable que de tels criminels soient intégrés dans l’armée ou la police, encore moins qu’ils soient intégrés dans des institutions politiques.
Maître Omar Kavota, vice-président du conseil d’administration de CEPADHO: « Le CEPADHO salue la franchise et la lucidité qui ont caractérisé la Monusco sur la décision consistant à s’opposer à l’amnistie en faveur des membres des groupes armés, candidats à la reddition, à la démobilisation ou à la réintégration dans les FARDC. Notre organisation soutient et s’approprie le point de vue de cheffe de la MONUSCO, madame Leila Zerrougui, tel que rendu public il y a peu. Cela, étant donné que ce point de vue traduit les attentes de tous les Congolais épris de paix et de justice ».
CEPADHO souhaite évidemment la sécurité, la paix et la justice mais refuse l’impunité. L’organisation souligne que le prochain ‘Programme national de désarmement, de démobilisation ou de réinsertion’ ne peut pas récompenser ou épargner des auteurs de faits criminels.
© CongoForum, 04.09.20
Image : Omar Kavota de CEPADHO
Source : 7sur7.cd / Twitter