Ceni : Absents à la tête des institutions nationales, les Ne Kongo exigent un président de la Ceni issu du Kongo Central.

Avec l’adoption de la loi organique par les deux chambres du parlement, à plus moins 800 jours du délai constitutionnel pour l’organisation des élections,  la nomination des animateurs de la Ceni, scrutée par tous les états-majors, est sur sa dernière ligne droite. L’Association Jeunesse ne Kongo (JNK) exige, pour sa part, la présidence de la Ceni pour un ressortissant du Kongo Central.  Elle l’a fait savoir lors d’une déclaration lue par son président Christian Kiangebeni,  hier au centre culturel Kongo de la commune de Kasa Vubu

L’occasion était trouvée pour les Ne kongo de constater qu’ils sont hors hors-jeu dans  les nominations ou désignations des  animateurs des institutions sous la présidence Tshisekedi et même depuis l’indépendance : pas de premier ministre, pas de présidence de l’Assemblée Nationale, ni du Sénat, pas non plus de présidence d’une des cours de système judiciaire congolais  (cour constitutionnelle,   cour de cassation et cou d’appel). Pour cette association, la désignation d’un digne fils Ne Kongo à la tête de la Ceni ne serait que justice et répondrait à la loi de l’équilibre géopolitique nécessaire pour maintenir l’unité nationale surtout en cette délicate période de l’histoire où le pays a besoin de toutes les énergies pour décoller une fois pour toutes.

Dans l’exposé des motifs de sa déclaration, l’Association Jeunesse Ne Kongo (JNK) qui dit suivre avec attention la désignation progressive des animateurs des institutions de la république  depuis l’alternance au sommet de l’Etat, félicite le président Tshisekedi pour les efforts fournis afin de doter les institutions du pays de congolais compétents, dévoués et déterminés capables de mettre en œuvre son projet de société qui promet la bonheur et la paix aux congolais

Cependant, JNK  constate l’absence totale de Ne Kongo dans la configuration actuelle des animateurs des institutions, est un chéneau manquant de l’équilibre géostratégique dont le pays a toujours eu besoin pour surmonter les grandes épreuves de son histoire.  

La JNK attire l’attention des confessions religieuses chargées de désigner le président de la Ceni et président de la république qui a la charge de signer l’acte de nomination  de prendre en compte cette donne, mais en insistant avant tout sur l’expertise et le profil requis du candidat pour conduire le pays vers les élections transparentes, libres et apaisées  

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