Deuxième réserve mondiale après le Brésil, la RDC relance bientôt son office national de la pêche (Congoforum)

KINSHASA – La situation sur la relance de l’Office national de la pêche (ONP) a été présentée à l’équipe gouvernementale lors de sa réunion du 25 juin 2021.

Selon le Ministre de la pêche et de l’élevage, Adrien Bokele, « le projet de relance de l’Office National de la Pêche (ONP) est en bonne voie. Le projet de décret de création de cette structure a déjà été transmis par les services de la Présidence de la République au Premier Ministre pour compétence ».

À en croire des sources fiables, cette communication intervient après les travaux du 22 au 23 avril 2021, qui ont permis l’adoption d’un Plan Prioritaire de Relance de la Pêche (PPRP). Ce nouveau document remplace le Plan Directeur des Pêches de 1987 élaboré pour une durée de dix ans.

Il convient de noter que lors de la visite du Président de la République Félix Tshisekedi, le 07 mars 2021 à la cité de Kinkole à la N’sele, à l’Est de la ville de Kinshasa, il lui a été remis un mémorandum par le collectif de pêcheurs de cette commune urbano-rurale.

Dans ce document, les pêcheurs lui avaient demandé, entre autres, la relance des activités de l’Office national de pêche. Chose qu’il a bien voulu promettre aux congolais à travers la foule qui a afflué vers le lieu pour l’écouter, après sa discussion avec les pêcheurs. « Je suis venu ici pour vous écouter, parler aussi avec les pêcheurs. L’alimentation des congolais est désormais entre vos mains (les pêcheurs). Le pays dépense beaucoup d’argent, des centaines de milliers de dollars américains pour acheter du poisson à l’étranger, cet argent fait le bonheur et la prospérité des autres au détriment de notre propre économie. J’ai pris langue avec les pêcheurs ici, ils m’ont expliqué beaucoup de choses, je pense qu’avec cela, j’ai trouvé la clé pour résoudre les problèmes alimentaires des congolais”, avait-t-il déclaré à cette occasion.

Pour mémoire, la RDC est la deuxième réserve mondiale d’eaux douces après le Brésil. Le pays dispose d’un potentiel halieutique estimé par la FAO à 707 260 tonnes exploitable annuellement et capable d’améliorer la sécurité alimentaire et les standards nutritionnels de la population.

© CongoForum, Arnaud Kabeya, 26.06.21

Image – source: congo-autrement.com