Société : Totiana Maboko, une fondation chrétienne avec mission de former les jeunes gratuitement à Kinshasa (Congoforum)

KINSHASA – Des formations à la carte sont dispensées à la jeunesse défavorisée par des professionnels dévoués afin de contribuer à leur insertion socio-professionnelle.

Informatique, audiovisuel, coupe et couture, esthétique, artisanat, maçonnerie et carrelage, l’apprentissage des langues anglaise et française, sont là quelques formations organisées au sein de la Fondation Totiana Maboko (FTM), entendez « Main dans la main », qui se trouve dans sa deuxième cuvée de formation

Selon la promotrice, Francine Lusamba Mpinda, qui, également, est une musicienne chrétienne, la création de cette structure, à vocation caritative, est une réponse à l’appel reçu de Dieu pour aider la jeunesse congolaise. « C’est dans le souci d’aider l’autre et par amour pour mon pays que j’ai accepté d’écouter la voix de Dieu en créant cette structure afin d’aider les jeunes défavorisés à donner un sens à leur vie », a-t-elle confié à Congoforum.

À l’en croire, la jeunesse de son pays a vraiment besoin d’un appui pour être utile à la société. Pendant ses multiples campagnes auprès des jeunes, elle a constaté combien la jeunesse a soif d’un nouveau départ afin de prendre sa vie en main et sortir de l’attentisme, de la délinquance et de la prostitution. C’est pourquoi, elle ne cesse de « les encourager à ne pas baisser les bras et continuer à croire à un avenir meilleur. Et pour y parvenir, ils doivent se préparer au travers des formations, comme celles proposées gratuitement par la FTM ».

Demande croissante mais aussi des difficultés

Déjà sur place, l’on notre une demande qui s’accroit progressivement au regard des premiers résultats engrangés. Les parents et les jeunes en demandent davantage. Ce qui met les dirigeants en face de difficultés de plusieurs ordres, entre autres, technique et financier.

Il devient, dès lors, nécessaire pour la FTM de s’activer de manière à répondre à la demande qui ne cesse de devenir grandissante et penser, par ailleurs, elle devra penser à recruter plus de formateurs pour assurer aux apprenants, une formation de qualité. Ce qui n’est pas aisé pour la promotrice qui jusqu’ici, chemine en cavalier solitaire. Ainsi, elle en a profité pour lancer un appel au gouvernement, à travers ses unités spécialisées, pour un éventuel appui. « Aux autorités de mon pays, je dirai que les organisations comme la nôtre, ont un grand besoin de soutien financier et matériel pour contribuer à l’insertion socio-économique de la population, d’une part et d’autre part, soutenir de différents formateurs », a expliqué cette jeune chantre et philanthrope.

© CongoForum – Arnaud Kabeya, 12.06.21

Image – Source : presse congolaise