RDC: « la journaliste française Sonia Rolley a été expulsée pour détention d’un visa de séjour déjà expiré », évoque la DGM (Congoforum)
KINSHASA – Selon Scooprdc.net qui a contacté ses sources à la Direction générale de migration, Sonia Rolley a été expulsée le mardi 08 novembre 2022 de la RDC car le visa de courtoisie n’était plus valide.
Dans l’objectif de mettre un terme aux spéculations qui faisaient état de l’expulsion de l’ancienne journalistede Rfi était victime de l’intolérance du gouvernement congolais, le média en ligne a voulu en savoir plus. Il ressort des informations obtenues de la DGM que cette dernière était déjà en situation irrégulière dans le pays depuis le 25 octobre 2022. Une situation que ne peut tolérer son pays, la France.
« Sonia Rolley est venue dans le cadre de la PRECOP 27. Elle avait bénéficié d’un visa de courtoisie d’une année. Quand elle est venue en RDC, son visa a expiré depuis le 25 octobre 2022. Et à la date du 28 octobre, le ministre de la Communication et des médias a réagi à la lettre de demande d’accréditation de la société Global Manading Editor de l’agence Tomson Reeters. Dans sa réponse, le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya a signifié à cette agence que l’accréditation de Sonia Rolley n’était pas liée à elle mais plutôt à la Radio France Internationale (RFI). Mais ayant déjà payé les frais d’accréditation, ceux-ci pourront être considérés pour une demande prochaine », peut-on lire dans la lettre d’accusé de réception du directeur de cabinet de Patrick Muyaya, adressée à cette société Global Manading Editor de l’agence Tomson Reeteers.
De ce qui précède, il faut comprendre que la demande du nouveau visa de Sonia Rolley, formulée sur place, avait été rejetée depuis le 28 octobre 2022. Pendant ce temps, son visa avait déjà expiré trois jours avant; c’est-à-dire le 25 du même mois. Donc, depuis le 28 octobre 2022, la reporter française était en séjour irrégulier en RDC. C’est la seule raison de son expulsion. À en croire cette source, il revient à la société qui l’emploie actuellement, de régulariser son dossier pour qu’elle revienne en bonne et due forme en RDC.
Soulignons toutefois que le tweet de la journaliste a donné lieu à des réactions qui font penser à l’intolérance de la part du gouvernement congolais. Et pourtant, la raison était ailleurs. « Dura lex, sed lex », (la loi est dure mais c’est la loi), dit-on!
© CongoForum, Arnaud Kabeya, 09/11/2022
Image – source : mediacongo