Analyse et réflexion

1 04 17 Bruno Tshibala premier ministre, et alors ? Par Lomomba Emongo

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Chacun en est témoin. Le 19 décembre 2016, Joseph Kabila outrepassait son mandat constitutionnel comme chef de l’État. Sa légitimité sur mesure, issue du « dialogue » conduit par Edem Kodjo sous l’égide de l’Union africaine ne dura que le temps d’en parler.
Un petit mois plus tard, Kabila et son Premier ministre également sur mesure, couvrira le sieur Edem Kodjo de ridicule en se précipitant dans le nouveau dialogue conduit cette fois-ci par la CENCO. Un peu plus de trois mois après la signature de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre, sous les auspices de ladite CENCO, le même Kabila couvrira à leur tour les évêques de ridicule en ignorant purement et simplement leurs efforts de médiation, en consultant l’opposition pour l’énième fois pour son propre compte.

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30 03 17 ''Joseph Kabila'' va bientôt les appeler ''mes chers compatriotes'' Par Jean-Pierre Mbelu analyste géopilitique

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Comment alias Joseph Kabila pourrait-il continuer à parler des Congolais(es) dont il a bafoué la dignité pendant bientôt deux décennies en termes de ''mes chers compatriotes''.
Oui. Alias Joseph Kabila a ''ses compatriotes'' : ces Congolais(es) en pagne wax et en costume et cravate ayant fait partie de son clan et de son réseau de prédation.

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10 03 17 GRIP – RDC : Enjeux et portraits autour d'un enlisement électoral

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Le 20 décembre 2016, la République démocratique du Congo aurait dû connaître le nom de son nouveau Président. Il n’en a rien été. Violée ou mal interprétée – les avis divergent –, la Constitution congolaise n’a pas pu jouer son rôle dans le processus électoral. L’acharnement de Joseph Kabila et de son entourage a brisé l’élan de démocratisation et l’espoir d’un peuple de savourer les avancées démocratiques de son pays.
En face, la population est descendue plusieurs fois dans la rue pour exprimer son désir de changement. Mais chacun de ces appels au respect de l’ordre constitutionnel a été brutalement réprimé, causant la mort de dizaines de manifestants.
Quant à l’opposition politique, elle peine à s’organiser face aux multiples pièges tendus par le Président. Ses divisions et rivalités ne sont pas sur le point de s’effacer après la disparition d’Étienne Tshisekedi et avec l’exil prolongé de Moïse Katumbi, ses deux principaux leaders.
Un accord « inclusif » en vue d’élections avant la fin de l’année 2017 a bien été conclu. Mais la lenteur de sa mise en oeuvre et l’absence de financement adéquat mettent d’ores et déjà en doute le respect de cette échéance.
Pour faire le point sur ce dossier complexe, le GRIP publie le présent rapport, consacré aux principaux acteurs en présence, à des thématiques à prendre en compte et à une synthèse du processus de dialogue. La plupart de ces textes ont déjà été édités, entre novembre 2016 et janvier 2017, dans le format des "Éclairages" du GRIP, et sont republiés, parfois après adaptation en fonction de l’actualité.
Ce document, fruit d’un travail collectif de plusieurs chercheurs du GRIP et collaborateurs associés, devrait permettre au lecteur de mieux déchiffrer l’actualité récente et d’avoir une meilleure compréhension du contexte et des enjeux à l’oeuvre dans un pays dont la démocratisation et une juste répartition des fabuleuses ressources représenterait un immense espoir pour toute l’Afrique.

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08 03 17 – Le rôle de la femme et de la jeune fille dans la lutte citoyenne. Par Soraya Aziz

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Alors que le concept de participation citoyenne a fait son chemin dans les sociétés civiles africaines et particulièrement congolaises, celui de la lutte citoyenne demeure un phénomène relativement nouveau. Il diffère de la simple participation citoyenne dans la mesure où la femme et la jeune fille ne se contentent pas de remplir le rôle qui leur est réserve par les autres parties prenantes, mais agissent pro activement pour revendiquer leur place en tant que citoyennes et pour étendre leurs domaines d’influences.

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25 02 17 IFRI – L’islam radical en République démocratique du Congo. Entre mythe et manipulation

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L’islam en République démocratique du Congo (RDC) n’a eu qu’une présence marginale et périphérique et a été un non sujet jusqu’à une date très récente. Le caractère ultra-minoritaire des musulmans dans un pays qui est, depuis la colonisation belge, une terre de compétition entre les diverses tendances du christianisme et leurs hybridations locales rendait impossible l’émergence d’une « question musulmane » dans cette partie du monde.

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