Analyses

Alors que démarrent les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington, une évaluation interne implacable dénonce les politiques menées par la Banque dans le secteur agricole des pays d'Afrique subsaharienne. Compte rendu.

Alors que se discute à Washington, et ce, en, marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire, la conclusion d’un deuxième Programme économique du gouvernement appuyé par le FMI, il nous est paru important de reprendre cette analyse du professeur Mukoko Samba de l’Université de Kinshasa, parue dans un numéro de la revue « Notes de conjoncture ». Cette analyse demeure d’actualité, malgré l’usure du temps. En effet, elle a l’avantage de retracer les grandes étapes de l’économie congolaise et les défis à relever pour une croissance soutenue. Ce qui cadre bien évidemment avec les matières en cours de discussion avec les services du FMI.

Par AMEDEE MWARABU KIBOKO

Les prévisions du Pnud sont irrévocables : la RDC, comme plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne, ne pourra pas atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici 2015. Que doit-elle faire pour contrarier ces prévisions pour le moins décourageantes ?

Selon une dépêche de l'AFP le FMI vient de lancer un avertissement concernant l'offre d'un prêt de cinq milliards de dollars (3,5 milliards d'euros) offert par la Chine à la RDC.

Hewa Bora Airways, la seule compagnie aérienne congolaise autorisée à desservir l'Europe, et le groupe belge Brussels Airlines, ont créé une nouvelle compagnie, aux termes d'un accord signé à Bruxelles.

L'Afrique est plus souvent associée aux flux de capitaux liés à l'aide internationale qu'à ceux en provenance des fonds d'investissements privés internationaux. Imagine-t-on les fonds mutuels anglo-saxons, les véhicules financiers de private equity ou encore les sulfureux hedge funds, se ruer vers le continent noir ? C'est pourtant ce qui est en train de se passer.

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