Economie

Invitée par la Fondation Amani International et une structure dénommée Afrika Verein, plate-forme d'opérateurs économiques allemands de différents horizons soucieux d'investir en Afrique, Raymond Tshibanda N'tungamulongo revient de Berlin, capitale de l'Allemagne fédérale. Le 30 mars 2011 aura été une journée très importante pour Raymond Tshibanda. Il a eu une séance de travail au ministère de la Coopération économique et du développement avec Friedrich Kitschelt, directeur général en charge de l'Afrique et des Affaires globales et sectorielles, en présence de plusieurs hauts fonctionnaires de l'administration allemande. Leurs échanges ont essentiellement porté sur la préparation de la prochaine grande Commission mixte entre la RDC et l'Allemagne qu'ils ont convenu de tenir avant la fin l'année.

S’appesantissant sur les rapports de l’UE avec la RDC, voici le propos qu’il a tenu : « Bien que l'importance de la Chine soit croissante, l'Union européenne reste le partenaire principale pour les échanges commerciaux avec la RDC. En effet, selon les dernières statistiques disponibles (2009) le commerce entre l'UE et la RDC constituait 28% de l'ensemble des échanges commerciaux mondiaux de la RDC. La Chine – quant à elle – représentait 23,9%, tandis que l'Afrique de Sud et les Etats-Unis consommaient respectivement 11,3% et 6,9% des échanges commerciaux mondiaux de la RDC.

La relance de la Sosider bloquée par les divergences entre Kinshasa et Global ITCM
La Société sidérurgique de Maluku (Socider) peine à avoir le bout du tunnel, en dépit du marché d'appel d'offre obtenu par l'entreprise américaine Global ITCM pour la réhabilitation de cette société dont les activités sont à l'arrêt depuis plusieurs années. Un obstacle retarde à deux reprises depuis le début de mars la cérémonie de signature de ce protocole d'accord entre les parties américaine et congolaise : l'occupation de maisons de la Socider est à la base de ce blocage.

Le 23 février de cette année, un protocole d'accord avait été signé entre la partie congolaise représentée par le vice-Premier ministre, ministre des Postes et Téléphones et Télécommunications Simon Bulupuy Galati et l'entreprise Télécom, représentée par son directeur général Yann Ikierski.

Où sont passées les recommandations d'Alternatives-RDC ?
Notre fidèle lecteur et spécialiste en NTIC, Dr José Mambwini Kivuila-Kiaku, revient aujourd'hui sur le fameux dossier du choix du câble à fibres optiques fait par la RDC. Dans cet article, notre lecteur révèle qu'il y a plus de 4 ans, la RDC avait confié à l'agence Alternatives-RDC de réaliser une étude de faisabilité du backbone national en RDC sur le câble à fibres optiques pour lequel opter. Selon la source de notre lecteur, Alternatives-RDC avait recommandé à la RDC, par le biais de l'OCPT, de choisir le câble " composé de 24 fibres ITU-T G.652.C ainsi que 24 fibres de type ITU-T G.655 " comprenant 24 paires, donc 48 fibres ", tout en déconseillant d'opter pour celui que la RDC a choisi : la fibre optique G-652 à cause de sa " piètre performance… " Et Dr Mambwini de se demander " pourquoi les responsables de l'ex-OCPT n'ont pas tenu compte de ces recommandations dans le choix de type de fibres optiques monomodales devant matérialiser le WAN Moanda-Kinshasa et où sont passées les recommandations d'Alternatives-RDC " Cet article vient renforcer le premier qu'il a récemment publié sur le même sujet en se demandant si " la RDC a-fait un bon choix en optant pour la G.652.

La ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda a, dans un communiqué officiel, dont L'Observateur a obtenu copie, invité les mandataires de l'Etat des sociétés d'économie mixte à tenir des assemblées générales ordinaires d'actionnaires ainsi que leurs conseils d'administration à partir du mois de mars.

En dépit des préoccupations politiques liées à cette fin mandat, le Premier ministre est sans répit au chevet de l’économie congolaise. A l’instar de l’artiste de Abdou Anta-Ka, artiste qui sculptait « autour de lui la ville brûlait. Il sculptait toujours ». Il était sûr de sa victoire dans ce que Mzée Kabila appelait « la certitude anticipée ».

L’eau, en tout cas beaucoup d’eau, a coulé sous le pont avant que le gouvernement congolais et ses principaux bailleurs traditionnels dont la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) se mettent enfin d’accord sur la nouvelle matrice de la gouvernance. Au cours de la réunion présidée jeudi 24 mars 2011, au ministère des Finances, les parties engagées dans le processus se sont regardées dans les yeux pour s’accorder sur cette matrice.