Economie

03.11.06 Le Mythe du microcrédit (Alexander Cockburn)

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L’attribution du Prix Nobel de la paix à Muhammad Yunus, « avocat de l’argent des pauvres » (« Le Temps », 14.10.2006), a suscité une avalanche d’articles aux odeurs d’encens religieux. Il est vrai que le microcrédit est à la mode. Hillary Clinton n’a eu de cesse de parler de son voyage au Bangladesh et du rôle du microcrédit. L’ancien collaborateur de Donald Rumsfeld, spécialiste des armes de destruction massive, Paul Wolfowitz, aujourd’hui à la tête de la Banque mondiale, est aussi un fervent partisan du microcrédit. Il n’est donc pas étonnant que la généreuse idée de Muhammad Yunus soit aujourd’hui reconnue.

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07.10.06 Expansion du tourisme international : gagnants et perdants, par Bernard Duterme

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Si l’explosion du tourisme repose sur sa démocratisation au sein des pays riches, son internationalisation n’en confirme pas moins son caractère inégalitaire, et le discours humaniste de l’OMT, son option libérale. Révélateurs des disparités Nord-Sud, les flux touristiques creusent les écarts : les tour-opérateurs transnationaux se partagent une part croissante des profits et le « premier monde » s’impose toujours comme le principal émetteur et récepteur des « migrants de plaisance ».

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29.08.06 La dépréciation du Franc congolais : causes et perspectives (Le Potentiel)

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La montée des tensions inflationnistes depuis le début de cette année 2006 a coïncidé avec la dépréciation littérale du Franc congolais par rapport aux devises étrangères (Usd, Euro…). Les mois de juillet et août 2006 se remarquent particulièrement par des taux très élevés (à la baisse de la valeur de la monnaie congolaise) frôlant l’emballement. Le dollar américain s’est échangé à environ 440 FC entre avril-juin 2006, et s’est renchéri à 464 FC au mois de juillet, soit une dépréciation de 3%. La tendance se conforte au cours de ce mois d’août 2006, car dans certaines places, le Dollar Us s’échangerait déjà à 480 Fc. Quelles sont les causes probables et les perspectives ?

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22.08.06 Effet direct de la mondialisation : Les pays africains peuvent-ils survivre à la flambée du prix du pétrole ? (Le Quotidien)

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Lors de ses Assemblées annuelles 2006, le Groupe de la Banque africaine de développement s'est interrogé sur l'impact réel de la flambée des prix du pétrole sur les économies africaines. Les conclusions des experts de la BAD devraient servir pour l'institution financière continentale à recentrer son action pour aider ses pays membres à mieux adapter leurs économies au choc pétrolier. La République démocratique du Congo, qui reste classée dans le rang des pays importateurs de pétrole – même si près de 30.000 barils/jour sont produits à Muanda (Bas-Congo) pour exportation – se retrouve sur la liste des pays africains où les économies subissent largement le contre-coup de la hausse des cours du brut sur le marché mondial.

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17.08.06 Panique au FMI : les clients remboursent ! par Xavier Dupret (CADTM)

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Les temps changent pour les grands argentiers de la finance internationale. De 1994 à 2002, le Fonds monétaire international (FMI) passait son temps à « sauver » les pays en difficulté financière, intervenant sous toutes les latitudes en prêtant aux nations à court de liquidités. Il s’agissait de prêts conditionnés à l’acceptation par ces pays de mesures aussi joyeuses que libéralisation, privatisations et autres programmes d’austérité. Seulement voilà, la roue a tourné et les très capricieux flux de capitaux ont repris leur route vers les marchés émergents. Et ce regain d’intérêt augure de lendemains qui déchantent pour le FMI. Explications.

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11.07.06 L’Economie congolaise au premier semestre 2006 (Le Potentiel)

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La RDC vit depuis trois trimestres dans une phase de fortes perturbations macroéconomiques, bien que l’expérience récente prouve que cette économie est prompte à une gestion macroéconomique de qualité et à un mécanisme adéquat d’incitation. La libéralisation des prix et de changes amorcé depuis mai 2001 -couplée des politiques de restructuration des entreprises publiques et du système financier et d’autre part, des politiques conjoncturelles appropriées- ont permis de maintenir le cap de la stabilisation jusqu’en juin 2003. Fort malheureusement, quelle n’a pas été la surprise de tous les analystes de la conjoncture économique congolaise d’observer un relâchement certain et progressif de la part des autorités appelées à conduire et à exécuter les politiques macroéconomiques du pays. Pire encore, certains s’interrogent sur la date à laquelle sera annoncé « le résultat peu probant du programme économique du gouvernement ». Le présent article se propose de présenter aux lecteurs la situation de l’économie au cours du premier semestre de l’année en cours.

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