Histoire fdc

Ce compte-rendu a été publié par le CRFISP en mars 1960, soit un mojis à peine après la clôture des travaux.

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G; Vanthemsche Genèse et portée du plan décennal du Congo belge (1949-4959

G. De Boeck Extrait des "Héritiers de Léopold II".

Dès la reprise du Congo par la Belgique, décidée fin 1908 et mise en application en 1909, des livres sur le Congo apparurent à la devanture des libraires. Les éditeurs aussi voient désormais l’intérêt de publier des ouvrages « coloniaux ».
Auparavant, on avait publié des récits de voyage, des écrits relevant de la géographie et des ouvrages ou des périodiques visant un public nettement spécialisé. Et, bien sûr, Léopold II avait favorisé et subsidié la parution d’écrits promouvant l’œuvre coloniale. Puis, au moment du scandale du « caoutchouc rouge » et des atrocités commises dans l’EIC, puis des débats sur la reprise du Congo, on avait publié à tour des brochures, pamphlets, libelles et autre écrits polémiques de circonstance.
Mais avec la reprise, la Belgique avait désormais officiellement un Empire colonial. Un patriote se devait d’en être fier et les écoliers auraient à en étudier les caractéristiques à l’école.

Cela déclencha une vague d’intérêt de la part des éditeurs qui produisaient des ouvrages scolaires, pédagogiques ou éducatifs. D’autant plus que l’imprimerie était de plus en plus en mesure de produire des ouvrages abondamment illustrés de photographies.
Fondée en 1885 par Albert De Boeck, les éditions De Boeck sont l'un des plus anciens acteurs de l'édition belge. Et, encore à l’heure actuelle, le catalogue des éditions De Boeck est essentiellement éducatif.
L’ouvrage que l’on va lire constitue leur contribution à cette grande vague de papier imprimé
A l’heure actuelle, l’intérêt du document réside surtout dans ses illustrations, qui constituent une riche collection de photos du Congo aux alentours de 1900.

Comment, en 1897 ,le colonisateur envisageait-il l’exercice, au Congo de l’art militaire ? Car enfin, au-delà des circonlocutions et des périphrases prudentes, « l’art militaire », cela veut dire la guerre, et cela cadre assez mal avec la « mission humanitaire » dont la propagande de Léopold se gargarise si volontiers.

L'avis d'un éminent juriste de l'époque sur l;a reprise de la Colonie.

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Les notes ethnographiques concernent surtout les Alur et les Mbuti