Histoire fdc
Dialogue – Histoire coloniale et nomadisme heuristique. Du "Congo de Papa" au "bled". –
par Lissia jeurissen.
Lire la suiteDialogue / Histoire 1953 – Les Noirs du Congo vus par les écrivains coloniaux
série de conférences éditées par l'ARSOM
Lire la suiteAutobiogtaphie de Tippo-Tip
trasuction très abondamment annotée par F. Bontinckx, édite par L'ARSOM
Lire la suite1960 – Les autorités belges et la décolonisation du Congo
Cahiers du CRISP
deux articles
1950 – Un volcan colonial: le Congo (brochure éditée par le PC).
Cette petite brochure, témoigne de lintérêt que le Parti communiste a toujours manifesté pour les questions coloniales et ce dès après sa fondation en 1921. En ce début des années
50, nous sommes en pleine guerre de Corée, le peuple
Vietnamien est toujours colonisé par la France, la Malaisie par les Britanniques… et le Congo par la Belgique…
Et si, à la lecture de cette petite plaquette, certains sont choqués par des arguments utilisés, noublions pas le contexte dans lequel nous nous trouvions à cette époque, stalinisme, guerre froide, etc…
Mais le principal cest que la défense des populations opprimées a de tout temps été une des principales tâches de notre parti, hier comme aujourdhui, en Belgique ou ailleurs dans le monde. Et cest ce que la plaquette tente de démontrer, avec
très souvent des exemples qui donnent une idée de la façon dont les congolais et les congolaises étaient traités. .
1910 Sur les hauteurs du Katanga – Cdt. Jules Morisseau
voir annexe
Lire la suite1910 – Sur le Lac Moero (encore le Katanga…)
par le Cdt. Jules Morisseau
Lire la suite1897 – Guide de la section de l'Etat indépendant du Congo à l'Exposition de Bruxelles-Tervueren
voir annexes
Lire la suite1900- Le Katanga, province belge (ouvfage collectif)
Une des premières « guerres médiatiques ».
Le tournant du XX° siècle est aussi lépoque où lon voit apparaître des associations de gens qui se regroupent pour défendre non plus des intérêts (fussent-ils légitimes), comme cétait encore le cas des syndicats[1] et des partis politiques, mais des idéaux. Pour parler bref, on voit apparaître alors ce que nous appelons aujourdhui les organisations de la société civile.
Lire la suite1883 – 1888 -Souvenirs d'Afrique – CONGO: Léopoldville, Bolobo, Equateur par Ch. Liebrechts
LIEBRECHTS ,Charles (Anvers, 7 mai 1858 – Bruxelles, 14 juillet 1938), secrétaire général du Département de lIntérieur de lÉtat indépendant du Congo (ÉIC).
Fils de François Liebrechts et de Marie Huybrechts, Charles Liebrechts sengage au sein de larmée à lâge de seize ans et entre, quatre ans plus tard, à lÉcole militaire. Il se destine aux armes spéciales et plus particulièrement à lartillerie. À la même époque, lenvoi de canons pour les besoins de ce qui est toujours considéré aux yeux du monde comme lAssociation internationale africaine incite Léopold ii à engager un artilleur. Le roi sollicite le général Nicaise, lun de ses proches collaborateurs militaires, afin de dénicher un candidat idéal. Le futur inspecteur général de lartillerie convoque Liebrechts à la fin 1882 et le recommande pour cette mission. Ayant directement reçu ses instructions du souverain, le jeune lieutenant sembarque avec le nouvel armement pour le transférer sur le Haut-Congo. La situation de lexpédition est alors loin dêtre brillante et depuis son retour en Afrique, en novembre 1882, Stanley remet de lordre dans toutes les stations. Arrivé à Léopoldville, lexplorateur anglais soccupe à réunir un large équipage en vue de la fondation de deux nouveaux postes. Présent sur place, Liebrechts est embarqué dans le périple ainsi que lune des pièces dartillerie dont il a la charge. Arrivé à Bolobo, Stanley doit résoudre un conflit qui a surgi entre le personnel de la station et un chef local. Une fois le différend réglé, il décide de confier le poste à Liebrechts, qui sest acquis une réputation grâce à une démonstration dissuasive du canon Krupp. Daprès les sources disponibles voulant dédouaner lofficier belge, ce dernier fait les frais du mécontentement accumulé des populations locales qui, souhaitant le départ des Européens, incendient les installations de la station en novembre 1883. Lincident nentache toutefois pas la réputation de Liebrechts comme organisateur et meneur dhommes, si bien quil reçoit en 1885 la direction de la station de lÉquateur. Ce nest donc pas sans raison que lune des figures montantes de ladministration, Louis Valcke, mentionne Liebrechts parmi les agents dexcellence.
Quittant le Congo en 1886, il y revient lannée daprès au service de lÉIC, ayant en charge le centre stratégique quest Léopoldville. La future capitale figure effectivement comme le cœur du ravitaillement pour tout le Haut-Congo et Liebrechts sattache donc au développement de la station dune part et à celui des infrastructures portuaires dautre part. Lactivité quil y déploie le porte très logiquement dans la promotion des commissaires de district de première classe en 1888.