Histoire fdc

1950 – Un volcan colonial: le Congo (brochure éditée par le PC).

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Cette petite brochure, témoigne de l’intérêt que le Parti communiste a toujours manifesté pour les questions coloniales et ce dès après sa fondation en 1921. En ce début des années
50, nous sommes en pleine guerre de Corée, le peuple
Vietnamien est toujours colonisé par la France, la Malaisie par les Britanniques… et le Congo par la Belgique…
Et si, à la lecture de cette petite plaquette, certains sont choqués par des arguments utilisés, n’oublions pas le contexte dans lequel nous nous trouvions à cette époque, stalinisme, guerre froide, etc…
Mais le principal c’est que la défense des populations opprimées a de tout temps été une des principales tâches de notre parti, hier comme aujourd’hui, en Belgique ou ailleurs dans le monde. Et c’est ce que la plaquette tente de démontrer, avec
très souvent des exemples qui donnent une idée de la façon dont les congolais et les congolaises étaient traités. .

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1900- Le Katanga, province belge (ouvfage collectif)

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Une des premières « guerres médiatiques ».

Le tournant du XX° siècle est aussi l’époque où l’on voit apparaître des associations de gens qui se regroupent pour défendre non plus des intérêts (fussent-ils légitimes), comme c’était encore le cas des syndicats[1] et des partis politiques, mais des idéaux. Pour parler bref, on voit apparaître alors ce que nous appelons aujourd’hui les organisations de la société civile.

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1883 – 1888 -Souvenirs d'Afrique – CONGO: Léopoldville, Bolobo, Equateur par Ch. Liebrechts

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LIEBRECHTS ,Charles (Anvers, 7 mai 1858 – Bruxelles, 14 juillet 1938), secrétaire général du Département de l’Intérieur de l’État indépendant du Congo (ÉIC).
Fils de François Liebrechts et de Marie Huybrechts, Charles Liebrechts s’engage au sein de l’armée à l’âge de seize ans et entre, quatre ans plus tard, à l’École militaire. Il se destine aux armes spéciales et plus particulièrement à l’artillerie. À la même époque, l’envoi de canons pour les besoins de ce qui est toujours considéré aux yeux du monde comme l’Association internationale africaine incite Léopold ii à engager un artilleur. Le roi sollicite le général Nicaise, l’un de ses proches collaborateurs militaires, afin de dénicher un candidat idéal. Le futur inspecteur général de l’artillerie convoque Liebrechts à la fin 1882 et le recommande pour cette mission. Ayant directement reçu ses instructions du souverain, le jeune lieutenant s’embarque avec le nouvel armement pour le transférer sur le Haut-Congo. La situation de l’expédition est alors loin d’être brillante et depuis son retour en Afrique, en novembre 1882, Stanley remet de l’ordre dans toutes les stations. Arrivé à Léopoldville, l’explorateur anglais s’occupe à réunir un large équipage en vue de la fondation de deux nouveaux postes. Présent sur place, Liebrechts est embarqué dans le périple ainsi que l’une des pièces d’artillerie dont il a la charge. Arrivé à Bolobo, Stanley doit résoudre un conflit qui a surgi entre le personnel de la station et un chef local. Une fois le différend réglé, il décide de confier le poste à Liebrechts, qui s’est acquis une réputation grâce à une démonstration dissuasive du canon Krupp. D’après les sources disponibles voulant dédouaner l’officier belge, ce dernier fait les frais du mécontentement accumulé des populations locales qui, souhaitant le départ des Européens, incendient les installations de la station en novembre 1883. L’incident n’entache toutefois pas la réputation de Liebrechts comme organisateur et meneur d’hommes, si bien qu’il reçoit en 1885 la direction de la station de l’Équateur. Ce n’est donc pas sans raison que l’une des figures montantes de l’administration, Louis Valcke, mentionne Liebrechts parmi les agents d’excellence.
Quittant le Congo en 1886, il y revient l’année d’après au service de l’ÉIC, ayant en charge le centre stratégique qu’est Léopoldville. La future capitale figure effectivement comme le cœur du ravitaillement pour tout le Haut-Congo et Liebrechts s’attache donc au développement de la station d’une part et à celui des infrastructures portuaires d’autre part. L’activité qu’il y déploie le porte très logiquement dans la promotion des commissaires de district de première classe en 1888.

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